guillaume44 a écrit:Si Jeff Sessions a toujours la possibilité de stopper l'enquête en se dé récusant. Il aurait également une autre possibilité en demandant le renvoi de Rosenstein au Président. Dans ce cas-là , ce serait le ministère de la justice qui congédierait Rosenstein et non Donald Trump. l'impact politique et médiatique seraient donc très différents. Les 2 hypothèses demeurent improbables à l'heure actuelle.
guillaume44 a écrit:Je trouve dommage que Donald Trump twitte quotidiennement sur le sujet d'autant que l'opinion semble avoir tranché. Les sondages sur Mueller et son équipe sont au mieux médiocres et au pire mauvais. Donald Trump semble avoir gagné l'opinion pour le moment.
https://www.politico.com/story/2018/06/ ... oll-643491
Il ferait mieux d'aller en Californie voir les pompiers combattant les feux de forêt pour améliorer sa popularité actuellement aux alentours des 45%.
Je me rappelle qu'en Août 2016, sa visite en Louisiane durant les inondations lui avait permis de remonter la pente après ses attaques contre les parents d'un soldat musulman mort. Elle contrastait avec les parties de Golf de Barack Obama à l'époque et d'Hillary Clinton qui étaient je ne sais ou.
guillaume44 a écrit:En cet été, je trouve l'agenda et l’actualité politique particulièrement faible. Probablement que les sénateurs des 2 camps préparent leurs armes pour l'éventuelle nomination du juge Kavanaugh à la cour suprême en Septembre.
Corondar a écrit: Jeff Sessions a été très clair : il ne reviendra pas sur son retrait du dossier, et il a déjà annoncé qu'il ne ferait rien pour renvoyer Rosenstein. Et si vraiment Sessions décidait de renvoyer Rosenstein, je doute que l'artifice "c'est pas le président mais son ministre qui l'a fait" suffirait à éviter de mettre le feu aux poudres. Tant que Trump ne vire pas Sessions et Rosenstein, Mueller peut dormir tranquille, d'autant que la semaine dernière, quelques membres républicains de la Chambre (les plus pro-Trump) ont vainement tenté d'enclencher un impeachment contre Rosenstein, basé sur rien. La manœuvre était tellement grossière, que je ne l'ai même pas signalée ici (le caucus républicain ayant tué la tentative dans l’œuf avant même qu'elle ne puisse prospérer).
Corondar a écrit: De même, je ne suis pas certain que sur le terrain "parties de golfe" Trump ait des leçons à donner à quiconque :). Il est le président ayant pris le plus de vacances dans sa première année de mandat de l'histoire, et en terme de temps consacré au golfe il est second (derrière W. Bush, qui s'était nettement calmé sur le golf après le 11/09...).
Par contre, Trump à 45%, ça sort d'où ?
Corondar a écrit:Surement ça, et les midterms aussi. C'est un grand classique de la politique US : plus on s'approche des midterms, et plus le Congrès tourne au ralenti...
Remarquez, c'est peut-être mieux pour Trump : ses records d'impopularité sur sa première partie de mandats correspondait à l'époque où la majorité républicaine essayait de faire passer deux grosses réformes parlementaires impopulaires, une avec succès (la réforme fiscale) et une avec un échec à l'arrivée (la suppression de l'obamacare). Visiblement, l'inaction parlementaire semble mieux réussir au Donald. Quant à espérer le voir arrêter de tweeter à tort et à travers, il ne faut pas y compter : il a déjà déclaré publiquement que ce qu'il préférait dans son rôle de président, c'était les tweets et les meetings. C'est sa manière de gouverner il semblerait...
guillaume44 a écrit:Je ne comprends vraiment pas votre réaction épidermique à chacun de mes messages mais bon passons...
guillaume44 a écrit:Pour une personne dont la passion est de suivre la politique, cela m'étonne que vous n'ayez jamais vu un ministre ou un président changer d'avis du jour au lendemain. Si Jeff Sessions souhaite se dé récuser demain, la semaine prochaine ou dans un an rien ne l'empêchera....
La manœuvre de destitution de Rosenstein par la chambre ne reposait pas sur rien. Elle reposait sur 2 piliers :
- Malgré des demandes insistantes d'informations sur l'avancée de l'enquête, Rosenstein refusait de donner l'ensemble des documents pour les besoins des parlementaires... Comme par hasard, les représentants démocrates préféraient rester dans le brouillard.
- Pire, Rosenstein a menacé en commission de la justice à la chambre de prononcer des accusations en justice à l'intention des parlementaires républicains.
https://www.youtube.com/watch?v=1VQw7wqL9NA
C'est simplement Paul Ryan qui l'a mise sous le tapis...
guillaume44 a écrit:Je me demande si vous prenez le temps de lire mes messages. Je faisais référence à une séquence d'Août 2016 ou Trump en grande difficulté dans les sondages avaient réussi à en partie remonter la pente en allant voir les habitants de Louisiane. Ai-je dit qu'Obama avait passé 8 ans a joué au Golf ?
Quant à Bush vu son bilan et les méandres de la popularité dans laquelle il est tombé à partir de son second mandat, je pense qu'une bonne partie des américains auraient préféré qu'il continue à prendre ses vacances dans son ranch de Crawford plutôt qu'il travaille.
Quant au 45%, ils sortent d'il y a 15 jours peu après sa rencontre avec Poutine. Faut dire entre 43.5% et 45% waouhhhh il y a une différence énorme.... La critique aurait été plus judicieuse si vous m'auriez trouvé un sondage à 33%, 36%....
guillaume44 a écrit:Je vous trouve assez sévère avec Trump. Ses 2 premières années de mandat ne se limitent pas à la réforme fiscale et à l'échec de l'Obamacare. Je ferais un bilan en Septembre mais je trouve qu'il tient plutôt ses promesses de campagne. De plus, ses résultats économiques sont excellents... Même si la reprise date d'Obama, je la met tout de même à son crédit car si les Etats-Unis seraient en dépréssion, beaucoup lui tomberaient dessus.
manudu83 a écrit:Il me semble que Sessions ne peux pas se "dérécuser" sans une raison extrémement sérieuse, pour les connaisseurs du watergate, c'est l'origine du saturday night massacre. Elliot richardson attorney general s'était engagé à ne pas intervenir sur l'enquête, Nixon lui a demandé de virer le procureur spécial et Richardson a estimé qu'une dérécusation sans raison valable serait passible de poursuite pour parjure (il avait indiqué ne pas intervenir après serment devant la commission d'investiture sénatoriale). et avait démissionné dans la foulée.
Concernant la destitution de Rosenstein elle ne repose en droit sur RIEN :
Rosenstein n'est pas obligé légalement de remettre l'ensemble des documents aux parlementaires s'il estime que ça nuirait à l'enquête (c'est même le principe fondant la création des procureurs spéciaux).
Quand aux "menaces", on attend toujours les preuves de la part de Nunes, qui dans son témoignage initial a indiqué que les menaces avaient eu lieu entre autre par mail.
“During the course of the confirmation proceedings on my nomination to be Attorney General, I advised the Senate Judiciary Committee that ‘[i]f a specific matter arose where I believed my impartiality might reasonably be questioned, I would consult with Department ethics officials regarding the most appropriate way to proceed.’
Richardson had, in his confirmation hearings before the U.S. Senate, promised not to use his authority to dismiss the Watergate special prosecutor, unless for cause.
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