ChristianC. a écrit:Envoyer des armes, certes ...
Sauf que de la part de la Russie, ces envois vont être (sont ?) considérés comme des actes hostiles, voire des manifestations de co-belligérance.
Comment ces armes seront-elles (sont-elles ?) acheminées en Ukraine ? Par avions ? En train ? Par des convois routiers ?
Que se passera-t-il si les forces russes abattent les avions, bombardent les trains ou les convois routiers lorsqu'ils auront passé la frontière de l'Ukraine ?
Ou avant qu'ils ne les aient passées ?
PhB a écrit:
Pourquoi les média ne devraient-ils prendre parti pour aucun des belligérants ?
Républicain67 a écrit:Je suis d'accord avec vous cher pmf. La France peut envoyer des armes à l'Ukraine, mais rien de plus, sous peine de 3e guerre mondiale.
Je remarque toutefois que le raisonnement de plusieurs contributeurs ne tient pas sur un point. La France n'a jamais soutenu militairement la République espagnole contre les putschistes franquistes. Ce qui a été une grave erreur. Hors sauf erreur de ma part, l'Espagne républicaine a plus souffert (en terme de morts) du fascisme que l'Autriche et les Sudètes. La victoire de la République espagnole aurait constitué une victoire contre le fascisme et certainement empêché l'expansionnisme nazi.
Je suis pour arrêter la guerre, neutraliser l'Ukraine, sortir de l'OTAN (qui aurait dû disparaître en 1991) et revenir aux accords de Minsk. L'integrité des frontières de l'Ukraine doit être respecté, mais il faut aussi consulter (avec supervision de l'ONU et de l'OSCE) les populations du Donbass sur leur avenir politique. On ne peut pas les forcer à rester contre leur volonté dans l'État ukrainien. et bien sûr trouver un terrain d'entente. La Russie est un allié historique de la France. On ne peut pas se permettre de rompre cette bonne entente.
Si le peuple ukrainien a le droit à l'autodétermination, les minorités russes (Donbass, Crimée) doivent l'avoir tout autant.
Républicain67 a écrit:e suis pour arrêter la guerre, neutraliser l'Ukraine, sortir de l'OTAN (qui aurait dû disparaître en 1991) et revenir aux accords de Minsk. L'integrité des frontières de l'Ukraine doit être respecté, mais il faut aussi consulter (avec supervision de l'ONU et de l'OSCE) les populations du Donbass sur leur avenir politique. On ne peut pas les forcer à rester contre leur volonté dans l'État ukrainien. et bien sûr trouver un terrain d'entente. La Russie est un allié historique de la France. On ne peut pas se permettre de rompre cette bonne entente.
Corondar a écrit:Le souci c'est qu'il semble assez clair que, pour Poutine, le droit à l'autodétermination doit être très sélectif, et ne peut s'appliquer que lorsque la situation lui permet de revendiquer un territoire. Si un territoire sur lequel il a des vues aurait l'audace de décliner sa tutelle, alors son droit à l'autodétermination ne s'applique plus (je ne suis pas certain que monsieur Poutine serait très chaud pour organiser un référendum sur l'indépendance de la Tchétchénie par exemple ?). Je note aussi qu'avant même de pouvoir éventuellement réaliser un référendum d'autodétermination, il semble que la Russie de Poutine ait désormais la fâcheuse habitude d'envahir (l'arme au point et par la force) le territoire avant, et de poser la question après (ce fut le cas de la Crimée, et on semble s'acheminer vers une manœuvre du même genre avec le Donbass ?). Ensuite, dans le cas de l'Ukraine, il semble aussi que Poutine développe une approche géographique du Donbass assez originale (l'armée russe est en train d'investir des zones très éloignées de la région en question).
L'autre souci étant que Poutine semble ne vouloir comme états frontaliers que des états vassaux (du type Biélorussie et Kazakhstan
Républicain67 a écrit:La Russie est un allié historique de la France. On ne peut pas se permettre de rompre cette bonne entente.
pba a écrit: Pour arrêter la guerre, on ne peut le faire aux conditions de la Russie (neutraliser l' Ukraine, remplacer son président élu, sortir de l'OTAN si celà veut dire soit que la France doit s'en retirer soit que l'OTAN doit disparaitre ): celà s'appellerait une capitulation .
Corondar a écrit:
Quant à l'OTAN, [...] Rappelons que cette alliance est défensive, et n'a jamais depuis 1991 attaqué la Russie (ni quand cette dernière a bombardé Grozny, ni quand elle a soutenu l'émergence de "républiques autonomes" type Abkhazie, ni quand elle a envahi la Crimée, et pas plus aujourd'hui qu'elle envahit l'Ukraine).
pba a écrit:Républicain67 a écrit:e suis pour arrêter la guerre, neutraliser l'Ukraine, sortir de l'OTAN (qui aurait dû disparaître en 1991) et revenir aux accords de Minsk. L'integrité des frontières de l'Ukraine doit être respecté, mais il faut aussi consulter (avec supervision de l'ONU et de l'OSCE) les populations du Donbass sur leur avenir politique. On ne peut pas les forcer à rester contre leur volonté dans l'État ukrainien. et bien sûr trouver un terrain d'entente. La Russie est un allié historique de la France. On ne peut pas se permettre de rompre cette bonne entente.
ben voyons .... Pour arrêter la guerre, on ne peut le faire aux conditions de la Russie (neutraliser l' Ukraine, remplacer son président élu, sortir de l'OTAN si celà veut dire soit que la France doit s'en retirer soit que l'OTAN doit disparaitre ): celà s'appellerait une capitulation .
Quant aux auto-déter[quoteminations , je vous renvoie à Corondar :Corondar a écrit:Le souci c'est qu'il semble assez clair que, pour Poutine, le droit à l'autodétermination doit être très sélectif, et ne peut s'appliquer que lorsque la situation lui permet de revendiquer un territoire. Si un territoire sur lequel il a des vues aurait l'audace de décliner sa tutelle, alors son droit à l'autodétermination ne s'applique plus (je ne suis pas certain que monsieur Poutine serait très chaud pour organiser un référendum sur l'indépendance de la Tchétchénie par exemple ?). Je note aussi qu'avant même de pouvoir éventuellement réaliser un référendum d'autodétermination, il semble que la Russie de Poutine ait désormais la fâcheuse habitude d'envahir (l'arme au point et par la force) le territoire avant, et de poser la question après (ce fut le cas de la Crimée, et on semble s'acheminer vers une manœuvre du même genre avec le Donbass ?). Ensuite, dans le cas de l'Ukraine, il semble aussi que Poutine développe une approche géographique du Donbass assez originale (l'armée russe est en train d'investir des zones très éloignées de la région en question).
L'autre souci étant que Poutine semble ne vouloir comme états frontaliers que des états vassaux (du type Biélorussie et KazakhstanRépublicain67 a écrit:La Russie est un allié historique de la France. On ne peut pas se permettre de rompre cette bonne entente.
La Russie n'est plus un allié de la France depuis le début de la guerre froide . De bonne relations ont eu lieu depuis par moment, mais fondamentalement les alliés de la France depuis la 4ème république , ce sont les pays de la communauté européenne et de l'OTAN .
N'oubliez pas la position très ferme de C.De Gaulle aux côtés de JFK au mement de la crise des missiles de Cuba.
Républicain67 a écrit:Les médias ont un positionnement clairement pro-ukrainien, alors qu'ils ne devraient prendre parti pour aucun des belligérants.
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