pmf a écrit:Cher Marcy,
Vous avez commis une Offense profonde, un péché mortel à l'endroit de notre cher Radicalisme de Gauche en oubliant pour la Côte d'Or de saluer la Mémoire de Robert Morlevat, le pape du Radicalisme bourguignon, l'Ami et le Compère du Dieu du bébête show.
Il faut réparer cette horrible offense si vous souhaitez obtenir l'absolution de celui qui a promu les Forces de l'Esprit.
« Il connaissait vraiment beaucoup le coin [Mitterrand, ancien maire de Château-Chinon (Nièvre), était un peu voisin, ndlr] et il était même venu en visite officielle en 1985 pour la course de la Bague. Après cela, le théâtre municipal a été entièrement rénové. Enfin, il était proche de Robert Morlevat, le maire de Semur pendant près de cinquante ans. Une place François-Mitterrand, c’était donc une décision liée à l’histoire de la ville. »
pmf a écrit:Merci d'avoir réhabilité la Mémoire de Robert Morlevat et subsidiairement évoqué la disparition du nom du Président de la République de la Commune de Semur en Auxois ce qui me scandalise.
Votre oubli m'a permis d'effectuer des recherches se rapportant au Centre Hospitalier Robert Morlevat, dont j'ai eu à connaître à titre professionnel, et ai étendu mes investigations au Conseil Général de Côte d'Or pour y retrouvant dans ses archives des Camarades, et notamment l'un d'eux encore très actif en politique en qualité de Parlementaire
pierrep a écrit:pmf a écrit:Merci d'avoir réhabilité la Mémoire de Robert Morlevat et subsidiairement évoqué la disparition du nom du Président de la République de la Commune de Semur en Auxois ce qui me scandalise.
Votre oubli m'a permis d'effectuer des recherches se rapportant au Centre Hospitalier Robert Morlevat, dont j'ai eu à connaître à titre professionnel, et ai étendu mes investigations au Conseil Général de Côte d'Or pour y retrouvant dans ses archives des Camarades, et notamment l'un d'eux encore très actif en politique en qualité de Parlementaire
Ce parlementaire étant sans doutes François Patriat ?
PatriciaFIDI a écrit:Bonjour
Nouvelle sur ce forum, j'espère ne pas enfreindre une règle en voulant préciser que je suis élue d'opposition sur la liste de rassemblement centriste Vauréal2020.
Je suis chef de file MRSL sur cette ville et actuellement j'occupe le poste de trésorière départementale du MRSL.
Proche de Pascal Eric LALMY, Gilles DELAPIERRE, Laurence MARCHAND-TAILLADE lorsqu'ils étaient tous au PRG, je n'ai jamais pris pour autant ma carte de membre du PRG.
J'ai rassemblé les radicaux du val d'oise afin de créer le MRSL 95 avec Pascal BOURDOU (EX UDI, Ex PRG) comme président.
Seule élue avec une étiquette radicale, nous attendons le 2nd tour des élections dans le département pour voir émerger d'autres élus radicalistes.
Cordialement
Patricia FIDI
pmf a écrit:En passant, cher Marcy, j'aimerais un petit mot sur l'Ami Xavier du Calvados, ex PRG, élu le 15 mars au titre d'un Mouvement local dans lequel oeuvrait un de mes Amis Socialistes trop tôt disparu ayant quitté le PS lassé de querelles internes et parfois locales intestines.
Professeur à la faculté de médecine, passionné de la chose publique, il est l'opposant le plus actif à Brigitte Le Brethon. Né à Caen en 1953, celui qui dirige les études du département « Santé des populations » au CHU est très présent sur le terrain, et incarne la relève après l'ère Mexandeau. Ce dernier, ancien ministre de Mitterrand, a été le candidat socialiste « perpétuel » à la mairie de Caen pendant vingt-quatre ans, battu à chaque scrutin depuis 1977. Pour ne plus revivre ce passé douloureux, Xavier Le Coutour milite activement pour l'Union des forces de gauche. Animateur de l'association Citoyens à Caen, il réalise, en 2001, l'alliance entre son mouvement et le Parti radical de gauche (PRG), et en devient le responsable pour l'agglomération caennaise. Présent au premier tour des deux dernières municipales, il espère peser davantage sur le prochain scrutin.
Marcy a écrit:Je poursuis la présentation des résultats du PRG le 15 mars dernier avec l'Ile-de-France, en commençant par Paris (ce qui correspond à l'ordre des départements, à défaut de l'ordre alphabétique) (...).
A la veille des municipales de 2020, le PRG ne comptait toutefois plus 9, mais 5 élus dans la capitale : trois d'entre eux avaient rejoint LREM (Fabrice Moulin dans le 12e, Cyril Mourin dans le 14e et Thierry Blandin dans le 20e). Un dernier était resté au MRSL : Olivier Maillebuau (2e).
Pour les dernières municipales, Jean-Bernard Bros, pourtant toujours délégué général du PRG national (en charge des finances, de la trésorerie et de l'administration générale) avait décidé de ne pas se représenter, tout comme Laurence Goldgrab. Jean-Bernard Bros avait aussi quitté la présidence de la fédération départementale, incombant désormais à Jean-Christophe Mikhaïloff, adjoint au maire du 11e arrondissement, qui engageait les négociations avec le PS. Ce dernier ne proposait toutefois que de reconduire un poste de conseiller de Paris sur les deux jusqu'alors détenus par le PRG, plus une tête de liste d'arrondissement (Assiah Meddah, nouvelle venue au PRG), sans perspective toutefois pour cette dernière de siéger au conseil de Paris.
Dans ce contexte, les militants de la fédération PRG de Paris ont majoritairement choisi, sur la proposition de leur nouveau président, de rejoindre les listes de Cédric Villani, avec la perspective de former un groupe au conseil de Paris en cas de succès. Non candidate à sa réélection, Laurence Goldgrab a alors fait savoir publiquement qu'elle soutiendrait les listes d'Anne Hidalgo, tout comme un autre militant PRG parisien, Florent Giry, qui figurait en 13e position sur la liste de gauche du maire du 4e arrondissement, Ariel Weil. Si cette liste - plutôt bien placée - l'emporte, il siègera désormais comme élu d'arrondissement.
L'insuccès des listes de Cédric Villani laisse peu de perpectives pour les militants du PRG de siéger à nouveau au conseil de Paris ou même dans les conseils d'arrondissement en l'absence d'alliances, la seule tête de liste à pouvoir se maintenir au deuxième tour (Cédric Villani lui-même) ayant des militants PRG placés trop loin sur sa liste.
Plus précisément, Jean-Christophe Mikhaïloff était deuxième de la liste Villani menée par Douchra Nazzal dans le 11e arrondissement, qui a recueilli 6,16 % des voix.
Conseillère municipale sortante, Françoise Dorocq n'était que 16e sur la liste Villani du 15e arrondissement.
Dans le 16e, l'ancien grand-maître du Grand Orient Philippe Foussier (2017-2018) était candidat du PRG à la cinquième place de la liste menée par Anne-Sophie Coppin, qui a recueilli 5,56 % des voix.
La tête de liste PRG dans le 17e arrondissement, Assia Meddah, qui avait déjà été désignée comme tête de liste de la gauche (PS-PC) dans le 8e arrondissement et avait commencé à faire campagne lorsqu'elle est passée chez Cédric Villani, y a obtenu 5,93 %.
Dans le 18e, la conseillère régionale Muriel Guénoux était n° 2 de la liste menée par Lucas Elalouf (6,12 %).
Dans le 19e, la conseillère municipale sortante Julie Hollard était n° 5 de la liste conduite par Paula Forteza (5,82 %).
Egalement promis à un poste de conseiller de Paris en cas de succès (avec les candidats PRG en haut de liste des 11e, 17e et 18e arrondissements), Romain Guillonnet était n° 3 de la liste de Rayan Nezzar dans le 20e (6,90 %, soit un score sensiblement plus élevé que dans les autres arrondissements du nord de Paris).
Parmi les ex-PRG ayant fait d'autres choix politiques, plus à droite, Olivier Maillebuau (MRSL, 2e), Cyril Mourin (LREM, 14e) et Thierry Blandin (LREM, 20e) ne se représentaient pas. Thierry Blandin a déménagé à Créteil. La maire sortante ex-PS ayant rallié LREM, Frédérique Calandra, que Thierry Blandin soutenait, n'a réalisé que 12,52 %.
C'était d'ailleurs derrière une autre ex-PS ralliée à LREM que Fabrice Moulin (LREM) se représentait, en tant que deuxième de liste, dans le 12e. L'ancienne députée Sandrine Mazetier a été nettement battue (16,54 %) mais pourra se maintenir. S'il ne siègera pas au conseil de Paris, Fabrice Moulin devrait toutefois rester membre du conseil d'arrondissement - mais sans délégation d'adjoint au maire cette fois.
L'ancien PRG passé au PS Eric Algrain devrait être réélu dans le 10e. Il était 6e de la liste PS-PC-G.s.
Enfin, parmi les anciens PRG passés au MRSL, Benjamin Satgé clôturait la liste LREM dans le 14e, menée par la maire sortante (ex-LR) favorite du deuxième tour, Delphine Bürkli. Compte tenu de sa position sur la liste, Benjamin Satgé ne devrait toutefois pas entrer au conseil d'arrondissement, sauf démissions en cours de mandat.
Ce bilan prévisible du PRG à Paris à l'issue du scrutin - c'est-à -dire un bilan nul en termes d'élus - le ramène vingt ans en arrière, alors que le PS est pourtant bien placé pour toujours diriger la capitale. Avec l'aval de la direction nationale du PRG, un pari a été fait à Paris, à contre-courant de la tendance très nette du PRG à revenir à gauche ailleurs en France (avec les exceptions notables de Lyon ou encore de Nice et de Blois) : ce pari a été perdu.
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