Eco92 a écrit:Mais si ça bouge très vite et qu'ils sont rapellés à l'AN, avec le mois de carence avant de retrouver les bancs, ça leur coutera des sous.
D'ailleurs, sur ce sujet, puisque le décret a été publié les ministres peuvent tous bien bénéficier des avantages liés au statut d'ancien ministre, dont les 3 mois de salaires. Donc ça va financièrement.
https://www.bfmtv.com/politique/gouvern ... 60066.htmlNico78 a écrit:Du coup, il y a des (nouveaux) ministres mais il n'y aura pas de secrétaires d'Etat ?
Est-ce une situation qui s'est déjà produit par le passé ?
Par ailleurs, les suppléants sont devenus députés mais auront-ils le temps de siéger avant une prochaine dissolution ? (ou démission de Macron)?
Sur la première question, oui.
Sur la deuxième, oui, d'ailleurs il n'y avait pas de secrétaire d'état dans le gouvernement Bayrou, ça n'est en rien une obligation.
Sur la troisième tout est mystérieux, s'il y a une dissolution ça dépend quand elle aura lieu, s'il n'y en a ou non (la démission du PR me paraît toujours aussi improbable). En l'état la législature continue, et l'assemblée peut se réunir avec un gouvernement démissionnaire. En tous les cas ils seront bien députés mais il y a un mois de délais donc il faut voir quand et qui sera nommé ou s'il y a dissolution.
Si dans un mois on est encore en affaire courante et bien ils siègeront. Ils peuvent aussi être députés sans siéger (Hélène Lipietz était devenue sénatrice au décès de Nicole Bricq, à un mois et quelques du renouvellement et en plein été. Bon au Sénat la liste fait qu'on devient élu dès le lendemain, mais ceci pour dire qu'elle a bien été sénatrice officiellement durant ce mois).