Eco92 a écrit:Comme je l'avais dit il y a le côté cocasse à avoir EELV qui présente une liste concurrente et gagne à la fin.
Cela étant en effet Rubirola s'est toujours revendiquée EELV malgré tout, et a été réintégrée, comme tous les dissidents EELV candidats avec le PM.
Après oui ville EELV ? Pas vraiment mais en fait c'est le cas de quasiment toutes les villes, même Strasbourg gagné face au PS a tout de même une alliance EELV-PCF, Grenoble EELV-LFI-PCF, etc. Mais généralement il est admis de prendre en compte l'étiquette du maire et, de fait, Rubirola est membre d'EELV. Quand bien même elle serait la seule adhérente élue au conseil la ville serait donc comptée ainsi.
Il me semble tout de même que personne n'a sérieusement pu dire en 1992 que les Verts ont gagné une Région et que la Région Nord-Pas de Calais était "contrôlée par les verts".
Il serait assez amusant de faire un répertoire, en dehors de ce sujet, sur les présidents de conseils locaux (départementaux, régionaux, les maires) qui sont clairement issus d'une minorité soutenu par un parti majoritaire. Le PS à Marseille a une majorité relative. Il en avait aussi une dans le Nord-Pas de Calais en 1992. Cette majorité n'était à chaque fois pas suffisante pour imposer un des siens (on l'a bien vu avec le retrait de Payan de la candidature à Marseille bien avant l'élection, certes, mais sentant que pour que cette aventure perdure, même avec une majorité de conseillers socialistes, il fallait une candidature à la mairie centrale qui ne le soit pas).
J'ai beaucoup de respect pour Marie-Christine Blandin, mais vraiment, il serait mensonger de dire que le Nord-Pas de Calais a été "conquis" par les verts de 1992 à 1998, comme pour Marseille cette année. La présidence de la Région, oui, le poste de maire, oui. Mais il faut être précis, et ne pas assimiler les deux, car ça serait une fanfaronnade !