Relique a écrit:Je crois avoir vu passer que la première ou deuxième candidate sénatoriale démocrate à avoir levé le plus d'argent est la candidate du Kentucky opposée au leader du GOP au Sénat McConnell.
C'est évidemment très anecdotique mais amusant. Cette candidate, ancienne militaire d'une quarantaine d'année, avait échoué de peu (moins de 10 000 voix ai-je cru voir) à basculer la 6ème circonscription du Kentucky aux mid-term de 2018 (en diminuant la marge de victoire de près de 20 points pour le sortant républicain). Apparemment, cette circonscription avait été démocrate pendant une période jusqu'en 2012 (je ne sais pas s'il y a eu des changements dans les limites géographiques de la circonscription).
Galaad a écrit:Petite mise à jour de la situation actuelle sur les élections sénatoriales :
Dans plusieurs états considérés comme des swing states, voir des états rouges, les candidats démocrates continuent à avoir des avances très surprenantes sur les candidats républicains selon les sondages :
- En Arizona : la républicaine Marthy McSally qui avait perdu de 2,5 points seulement en 2018, est devancé très largement par le candidat démocrate Mark Kelly, par un écart de 9 points en moyenne, le sondage le plus récent donnant même un écart de 13 points à Kelly.
Kelly est un candidat très solide certes, c'est un modéré dans un swing state, un ancien pilote de la Marine et un ancien astronaute. On sait que les Américains affectionnent particulièrement les candidats ayant servi leur pays, quel que soit leur parti d'ailleurs. C'est toujours un plus d'avoir été militaire quand on est candidat à une élection.
En général, cela force le respect y compris des électeurs qui votent ordinairement pour l'autre camp. De plus, cela gêne la campagne du candidat de l'autre parti qui généralement craint de manquer de respect à un ancien militaire et est plus timoré sur les attaques personnelles. J'ai déjà cité, il me semble, la candidate démocrate lors de la partielle en Californie qui s'était moqué du candidat républicain ancien militaire ce qui a sans doute été un facteur dans sa large défaite.
Difficile par exemple d'accuser son adversaire de ne pas être suffisamment patriote comme les Républicains aiment bien le faire quand ils ont un ancien militaire face à eux.
Ceci dit, cela n'a jamais empêché Trump de dénigrer et de se moquer de McCain, le prédécesseur de McSally. On se rappelle qu'en 2015, McCain, qui avait été fait prisonnier et avait été torturé pendant la guerre du Vietnam, n'était pour le président des Etats-Unis "pas un héros de guerre" parce qu'il s'était fait capturé, et "qu'il n'aimait pas ceux qui s'étaient fait capturé". Donald Trump, qui d'ailleurs, avait échappé à son service militaire.
Quoi qu'il en soit, c'est toujours bénéfique d'avoir également servi dans une guerre et même d'avoir été blessé de guerre comme la sénatrice de l'Illinois Tammy Duckworth par exemple. Ce n'est pas le cas de Kelly mais il a connu son propre lot de tragédies : sa femme s'est faite tirer dessus dans une tentative d'assassinat et a heureusement survécu. Là aussi, cela joue sans doute à sa faveur, les Américains étant connus pour affectionner les gens qui ont vécu des tragédies personnelles.
Tant d'éléments qui expliquent en partie, mais pas totalement, sa large avance. L'Arizona, après tout, a été gagné par Trump en 2016. Le siège est républicain depuis des décennies et est censé être un swing state pour la présidentielle. Or, on se rappelle qu'en 2016, aucun candidat aux sénatoriales n'a gagné dans un état qui avait été gagné par l'autre parti à la présidentielle. Si cela devait se produire à nouveau en 2020, cela signifierait une victoire de Biden dans l'Arizona.
Bien sûr, l'élection de 2016 était peut-être exceptionnelle, mais elle s'inscrit dans une tendance du fait que les électeurs étant de plus en partisans, ils ont de plus en plus tendance à voter pour le même parti à la présidentielle et à la sénatoriale quand elles ont lieu le même jour.
Je me demande ainsi si l'Arizona n'est pas l'Ohio de 2016. On se rappelle qu'en 2016, en septembre (je reconnais que c'est beaucoup plus tard que maintenant), le candidat républicain menait très largement sur son adversaire démocrate dans les sondages pour l'élection sénatoriale en Ohio, quand les sondages pour la présidentielle donnait Trump et Clinton aux coudes-à -coudes dans cet état. Résultat des courses : Trump a remporté l'élection dans l'Ohio avec 8 points d'avance, le candidat républicain à la sénatoriale Rob Portman avec 21 points d'avance.
Ainsi, l'avance considérable de Portman dans les sondages en septembre avait présagé une victoire à la présidentielle des Républicains bien plus importante que prévue dans cet état. Je me demande si la même chose n'est pas en train d'arriver avec l'Arizona en 2020 et que la large avance de Kelly en Arizona n'est pas le signe avant-coureur d'une victoire, peut-être large, de Biden dans le même état.
Le fait que beaucoup d'électeurs indépendants semblent prêts à voter pour Kelly n'est-il pas le signe qu'ils pourraient aussi voter pour Biden ? C'est à voir.
- Dans le Colorado : on en a déjà parlé ici, l'ancien gouverneur démocrate Hickenlooper est donné largement gagnant dans les sondages avec plus de 10 points sur le sénateur sortant républicain Gardner. Ici, on comprend mieux ce qui cause cet écart : le Colorado a voté Clinton en 2016, c'est un état de plus en plus démocrate, Trump est impopulaire dans le Colorado et les électeurs associent Gardner à Trump, Hickenlooper est un ancien gouverneur ce qui lui donne un avantage indéniable.
J'irais presque jusqu'à m'étonner que son écart dans les sondages ne soit pas plus important, sans doute du fait de la prime au sortant qui bénéficie tout de même à Gardner.
- Dans le Maine : la candidate démocrate Sara Gideon, auparavant au coude-à -coude avec la sénatrice républicaine Collins, est désormais donnée en tête avec un écart de 2,5 points en moyenne face à celle qui était jusqu'il y a peu l'une des sénatrices les plus populaires des Etats-Unis.
- Dans le Michigan : le candidat républicain John James est un candidat extrêmement solide, cependant les sondages le donnent battu par le sénateur démocrate sortant Gary Peters avec un écart de 7 points en moyenne.
- En Caroline du Nord : les sondages donnent le sénateur républicain sortant Thom Tillis et son adversaire démocrate Cal Cunningham au coude-à -coude, avec une avance en moyenne d'un point en faveur de Cunningham.
- Dans l'Iowa : dans cet état de plus en plus républicain, la sénatrice républicaine sortante Joni Ernst était donnée jusqu'alors favorite, mais un sondage réalisé récemment la donne vainqueur d'à peine un point. Ainsi, alors que le siège était censé rester de façon assez large aux mains des Républicains, il pourrait devenir compétitif.
- Dans le Montana : dans cet état rouge, le siège était censé rester assez largement aux mains des Républicains. Mais la candidature du gouverneur Steve Bullock semble avoir rendu ce siège compétitif et un sondage récent le donne même vainqueur de sept points contre son probable adversaire républicain.
- En Géorgie : il y aura deux élections, dont une spéciale.
Pour l'élection spéciale, l'enjeu est de savoir qui de la sénatrice nommée par le gouverneur Kelly Loefler, considérée comme modérée et consensuelle ou du représentant plus conservateur Doug Collins, va être en tête des candidats républicains en novembre. Le second tour aura lieu en janvier, et son résultat dépendra très certainement de si Biden ou Trump a gagné la présidentielle. Toujours est-il que les sondages donnent largement Collins devant Loefler au premier tour, et ce n'est pas plus mal pour les Républicains parce qu'ils donnent également Collins au coude-à -coude avec son adversaire démocrate lors d'un éventuel second tour que Loeffler perdrait elle très largement.
Pour l'élection normale, les Républicains étaient censés être favoris pour conserver le siège mais là encore des sondages donnent Perdue, le sénateur républicain sortant, au coude-à -coude avec un éventuel adversaire démocrate.
Même avec des réserves qu'on peut émettre sur ces sondages : ce ne sont après tout que des sondages, de plus réalisés six mois avant l'élection. Mais le tableau reste globalement assez sombre pour les Républicains : des sièges censés être compétitifs semblent peu à peu échapper aux Républicains, tandis que des sièges qu'ils devaient normalement conserver assez largement seront vraisemblablement compétitifs en novembre.
Ainsi, alors que la carte électorale ressemblait il y a quelques mois à ça : https://www.270towin.com/2020-senate-election/8yOboa . C'est-à -dire les Républicains qui conserveraient très probablement le Sénat, et qui conserverait une marge d'erreur dans plusieurs états.
Elle semble de plus en plus se transformer en ça : https://www.270towin.com/2020-senate-election/lgmR92. C'est-à -dire une carte électorale où les Démocrates auraient pas mal de chance de gagner des sièges et même de prendre le contrôle du Sénat, et où les Républicains n'auraient pas le droit à l'erreur.
Mais où le scénario le plus probable est l'élection spéciale de Géorgie qui détermine le contrôle du Sénat (y compris uniquement grâce au vote du vice-président).
Ainsi, j'en viens à me demander si les sénateurs républicains sortants en 2020 (et en 2018) n'ont pas commis une erreur en surestimant l'influence que pouvait avoir Trump sur leur propre chance de réélection ? Qu'en voulant à tout prix s'associer à Trump et éviter de le critiquer quand cela se justifiait, ils ont été perçus comme trop partisans et trop opportunistes et n'ont pas au final perdu des électeurs indépendants qui n'aiment pas Trump mais qui auraient pu voter pour eux comme ils l'ont déjà fait ? Qu'ils ont évité de se faire battre par un adversaire pro-Trump à la primaire républicaine, mais à quel prix lors de la générale dans un état qui n'a pas voté pour Trump en 2016 et où ce dernier est impopulaire ?
Je me demande si McSally et Gardner, et Collins et Perdue dans une moindre mesure, n'avaient pas le choix, pour reprendre une citation connue, entre la défaite et le déshonneur, qu'ils ont choisi le déshonneur et qu'ils auront quand même la défaite ?
Si Trump n'est pas réélu en 2020, certains sénateurs républicains regretteront peut-être de ne pas s'être assez opposé à Trump quand il le fallait. L'exemple que Trump a fait de Jeff Flake a sans doute marqué les esprits, mais Romney a bien montré par la suite qu'il n'était pas forcément dangereux de s'opposer dans certains cas à Trump (y compris en votant pour son impeachment).
En tout cas, voici mes pronostics pour novembre (ce qui exclut le second tour de janvier 2021 en Géorgie) :
- Pour les victoires républicaines : je les vois assez larges pour Perdue en Géorgie et Tuberville dans l'Alabama. Plutôt sur le fil : Ernst dans l'Iowa, Daines dans le Montana, Tillis en Caroline du Nord à condition pour ce dernier que Trump remporte son état.
- Pour les victoires démocrates : assez larges pour Kelly dans l'Arizona, pour Hickenlooper dans le Colorado et pour Peters dans le Michigan. Sur le fil pour Gideon dans le Maine.
Et un Sénat comme ceci : https://www.270towin.com/2020-senate-election/a6AdZl
Où une victoire de Trump donnerait aux Républicains 51 sièges en leur permettant de conserver leurs sièges en Caroline du Nord et en Géorgie en janvier, et où une victoire de Biden donnerait aux Démocrates 50 sièges (+ le vice-président) voir 51 sièges en leur permettant de capturer un siège supplémentaire en Caroline du Nord et peut-être de remporter le siège en Géorgie en janvier.
Jean-Philippe a écrit:En revanche, les républicains peuvent avoir des espoirs de reconquête dans les districts perdus en 2018 :
Le 10e district sera à nouveau l'un des plus disputés puisque les républicains totalisent 50,2%, même si le sortant démocrate est en tête avec 44,1%.
Corondar a écrit:Jean-Philippe a écrit:En revanche, les républicains peuvent avoir des espoirs de reconquête dans les districts perdus en 2018 :
Le 10e district sera à nouveau l'un des plus disputés puisque les républicains totalisent 50,2%, même si le sortant démocrate est en tête avec 44,1%.
Il y a eu de gros rebondissements concernant ce district là . Le candidat investi par le GOP suite aux primaires républicaines dans le 10e district de Californie, Ted Howze, vient de se voir couper les vivres par son parti, qui ne le finance plus, et qui ne lui apportera plus aucune aide logistique pour sa campagne dans le cadre de la générale.
En effet, des posts très récents (datant de quelques mois) faits sur les réseaux sociaux de Howze ont refait surface : dans ses interventions sur le net, le républicain compare Mahomet à un pédophile, accuse l'élue démocrate Maxine Waters d'être une droguée au crack, et, très problématique, il appellait carrément au meurtre de plusieurs élus démocrates.
https://www.politico.com/news/2020/05/2 ... ans-272590
Le GOP ne pouvant plus lui retirer son investiture, il le désavoue publiquement, mais Howze sera bien le candidat officiel des républicains en novembre dans ce district. J'aurais du coup désormais tendance à considérer que le sortant démocrate est assez tranquille ?
nigdugg a écrit:Corondar a écrit:Jean-Philippe a écrit:En revanche, les républicains peuvent avoir des espoirs de reconquête dans les districts perdus en 2018 :
Le 10e district sera à nouveau l'un des plus disputés puisque les républicains totalisent 50,2%, même si le sortant démocrate est en tête avec 44,1%.
Il y a eu de gros rebondissements concernant ce district là . Le candidat investi par le GOP suite aux primaires républicaines dans le 10e district de Californie, Ted Howze, vient de se voir couper les vivres par son parti, qui ne le finance plus, et qui ne lui apportera plus aucune aide logistique pour sa campagne dans le cadre de la générale.
En effet, des posts très récents (datant de quelques mois) faits sur les réseaux sociaux de Howze ont refait surface : dans ses interventions sur le net, le républicain compare Mahomet à un pédophile, accuse l'élue démocrate Maxine Waters d'être une droguée au crack, et, très problématique, il appellait carrément au meurtre de plusieurs élus démocrates.
https://www.politico.com/news/2020/05/2 ... ans-272590
Le GOP ne pouvant plus lui retirer son investiture, il le désavoue publiquement, mais Howze sera bien le candidat officiel des républicains en novembre dans ce district. J'aurais du coup désormais tendance à considérer que le sortant démocrate est assez tranquille ?
Effectivement c'est assez problématique. Bénéficie t il d'une base assez solide pour mener lui même une campagne en loup solitaire. Cela paraît difficile mais je ne connais pas ce district ni le candidat donc je n'émets pas d'avis sur la compétitivité de celui-ci même si on peut qu'en même avouer que c'est un handicap très fort face à un candidat sortant qui lui aura l'appui et la logistique d'un parti.
Mais j'aimerais connaître d'avantage sur le district et candidat. Si vous avez des sources cela serait cool et je vais demander à quelques amis américains de me donner quelques sources et avis.
Corondar a écrit:Je pense désormais que les sièges de l'Alabama et du Colorado sont quasiment assurés de basculer. Etant donné que cela représente un changement d'étiquette pour chaque parti, cela ne changera rien à l'équilibre du Sénat : on reste sur du 53/47 en faveur des républicains.
Personnellement, je pronostique aussi désormais que l'Alabama sera le seul siège perdu par les démocrates sur la série. Le seul autre siège qu'ils pouvaient perdre était celui du Michigan, mais, si le candidat républicain est en effet redoutable, sur une année présidentielle, avec une forte participation, face à un sortant, dans un état où la gouverneur démocrate mettra le paquet pour augmenter la participation (et où je vois désormais Biden légèrement favori aussi), je pense que ce ne sera pas suffisant.
En Arizona, je pense que McSally est beaucoup trop impactée par son statut de perdante de l'élection de 2018, face à un candidat redoutable également. Je me demande aussi si dans cet état, l'héritage de McCain (homme au profil très centriste et très anti Trump, qui le lui rendait bien...) ne joue pas en faveur du candidat démocrate, dans un état qui est désormais un swing state. Et je pense que McSally aura le même souci qu'en 2018 : elle va devoir jouer le flip-flop entre l'aile droite et l'aile centriste du GOP, et je crains qu'elle n'ait le même succès qu'il y a 2 ans. Là aussi je pronostique plutôt la bascule pour les démocrates.
Pour le Maine, j'attends qu'on soit nettement plus avancé dans la campagne pour me prononcer sur ce siège là . Ce qui est inquiétant pour Collins, c'est qu'au niveau des derniers baromètres de popularité elle est en chute libre par rapport à ses standards passés. Si en 2018, l'effet Trump-Kavanaugh a clairement donné un gros boost aux candidats trumpistes dans les états rouges (Indiana, Dakota du Nord, Missouri...), je pense qu'en 2020, le même effet Trump risque de poser nettement plus de soucis à des candidats républicains plus centristes dans des états aussi plus équilibrés politiquement.
En Caroline du Nord, je dirais qu'on va pas être loin du pile ou face (comme souvent sur les élections dans cet état). J'espère pour le sortant républicain que les électeurs de son état ne l'associeront pas trop à son autre collègue carolinien, Richard Burr, sur lequel on enquête actuellement pour un possible délit d'initié...
Viennent ensuite 3 états qui normalement devraient être des sièges assurés pour le GOP, mais qui présentent chacun un "mais" cette année : le Montana, l'Iowa et le Kansas. Pris séparément, chaque siège a une grande chance de rester entre les mains des républicains, mais la probabilité qu'un des trois bascule reste significative (entre 25 et 33% selon les modèles). A l'heure actuelle, je dirais que si l'un devait basculer, je parierais plutôt sur le Montana, Bullock pouvant peut-être réaliser l'exploit sur son équation personnelle. Pour le Kansas, si Kobach est bien le candidat des républicains, et Bollier la candidate des démocrates, je pense que ce sera à surveiller et que Kobach ne pourra pas se considérer comme élu dans un fauteuil. L'Iowa me parait tout de même nettement plus difficile à faire basculer (sauf immense vague bleue en novembre, à laquelle je ne crois pas).
Enfin, vient le cas très compliqué de la Géorgie. Deux élections sénatoriales concomitantes, dont une condamnée au run off en janvier. Pour cette dernière, je ne ferai aucun pronostique sur le premier tour : 8 candidats démocrates contre 6 candidats républicains, avec de chaque côté des candidats potentiellement costauds, les hypothèses de duel sont trop nombreuses pour se projeter. Sachant qu'ici, les petits soucis de Loeffler (la sénatrice républicaine "sortante") sur les mêmes suspicions de délit d'initié qu'en Caroline du Nord compliquent grandement la situation côté républicains (où je pense quand même que Collins devrait en profiter et être le candidat républicain sur le run-off). Le gros problème ici c'est que les deux principaux candidats républicains se balancent des attaques violentes avec une campagne très agressive. Faudra voir ce que ça donne au niveau des reports et qui sera le candidat des démocrates (avant les soucis de Loeffler, je n'écartais pas un duel 100% républicain sur le run-off, je pense désormais qu'un candidat démocrate devrait atteindre le run-off). Pour le siège de Perdue en revanche, il devrait être réélu assez facilement.
A l'heure actuelle, je vois les démocrates finir avec entre 49 et 51 sièges. J'affinerai un peu plus à l'approche de l'automne.
Si jamais en janvier on est sur un 49/50 en faveur des républicains avec un Joe Biden à la Maison Blanche, le run off de la Géorgie s'annoncerait sportif (à mon avis les deux partis engloutiraient des sommes folles sur les deux mois de campagne entre novembre et janvier pour ce siège)...
Retourner vers Politique dans le monde
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités