de vudeloin » Mer 14 Sep 2011 11:31
Le scrutin étant uninominal et majoritaire à deux tours, ne sont élus au premier tour que les candidats ayant dépassé les 50 % de suffrages exprimés.
Ex : si nous avons 1 433 inscrits, et 1 400 exprimés dans le 37, tout(e) candidat(e) ayant obtenu 701 voix au premier tour sera élu(e).
Mais comme on panache, on peut avoir tous les cas de figure, sachant que chaque bulletin ne doit comporter que trois noms au maximum, faute de quoi, dans le cas précis, il serait nul.
Mais il ne peut en comporter qu'un ou deux, cela arrive ou trois issus des deux familles politiques différentes et présentes.
J'ai eu l'occasion d'indiquer que, dans un département renouvelé en 2008 et comptant un nombre élevé de communes ( cherche bien sur la carte, Jean Philippe :) ), l'une des six sections de vote, dont j'avais eu copie du dépouillement, comportait 30 panachages différents pour une configuration avec deux listes complètes et deux candidats isolés !
Même si, comme prévu, chaque camp avait disposé d'un socle plus ou moins conséquent de votes bloqués en sa faveur, correspondant probablement aux élus de villes disons " politisées ".
Dans le cas de l'Indre et Loire, chroniqueur central, l'un des aspects qui me fait penser au grand chelem possible de la gauche depuis le début n'est pas que je crois dur comme fer à la réélection de la sénatrice communiste, mais simplement au fait que le socle de voix de la gauche est autrement plus large et autrement plus " maîtrisé " dans les communes importantes que celui dont disposent les candidats de droite et du centre.