Ramdams a écrit:Le PCF ferait donc le même score qu'en 2015 mais qu'en serait-il d'une liste LFI ? Cette hypothèse n'est pas évoquée dans l'article et, a priori, ne semble pas avoir été testée. L'absence de LFI expliquerait-elle donc le maintien de la liste PCF à un tel niveau ?
Au niveau arithmétique, le bloc de gauche représente au moins 28 %, alors qu'il représentait 36.7 % au premier tour en 2015 et pratiquement autant au second tour (36.08 %).
Le RN ne semble pas une menace. Mais le sondage est déjà vieux et depuis, entre les atrocités commises par des terroristes, et les affres du second confinement, les rapports de force ont sans doute bien évolué.
Il reste 6 % non répartis dans ce sondage : LO ? DLF ? FI peut-être ?
Si les sondages se suivent ils ne se ressemblent pas tout à fait, avec une tendance à donner une prime au parti qui commande le sondage (un classique).
Le point commun est que trois listes sont susceptibles de l'emporter (la droite, la gauche et le RN) et que LREM n'est pas assez haut pour l'emporter seul, mais pourrait donner un coup de pouce décisif à la droite en cas de fusion des listes droite-LREM. Mais même sans fusions de liste la droite sortante est favorite, le RN ayant plutôt tendance à se tasser par rapport à 2015 à ce stade de la (non-)campagne - sans être hors course.
A gauche non seulement le total est bas (moins de 30 %), nécessitant un sérieux coup d'accélérateur pour espérer l'emporter, mais le leadership n'est pas clair (PS, en alliance avec le PC ?, ou EELV ? - voire le PC s'il y a union de la gauche et que le PS et EELV se neutralisent ?) et laisse entrevoir un improbable mais possible désastre où la division conduirait à ce qu'aucune des listes ne se qualifie pour le deuxième tour - pour prendre le sondage commandé par Les Centristes, une liste FI prendrait sur tous les électorats de gauche, y compris EELV qui n'est qu'à 13 % en l'absence apparemment de liste FI. Il y a fort à parier que le PC ne partira pas seul mais négociera - tandis que EELV semble refuser à ce stade les alliances au premier tour (sauf derrière lui ? une condition qui ne facilite pas les négociations, même si l'électorat EELV apparaît plus haut que ceux du PS et du PC pris séparément).