alamo a écrit:Ben voila, l'explication du soutien des maires LR à F. Chouat dans la campagne
F. Bayle était le seul à ne pas être au courant ;-))
En fait, c'était un secret de polichinelle : le deal était acté et rendu public dès l'annonce du soutien des maires à Chouat. Il me semble même que ça avait été rapporté sur ce fil.
Quant au rattachement de Chouat à LREM, aussi un secret de polichinelle même si ça n'avait pas été acté officiellement par l'intéressé. Franchement, il y avait du monde pour y croire à son histoire à dormir debout de candidature "des maires" indépendante ? A part les électeurs, j'entends...
Eco92 a écrit:Hum, pas vraiment, l'élue en question a quitté EELV car elle s'opposait à la présence d'une candidature verte contre Chouat, elle souhaitait qu'il n'y ai pas de candidature, comme en 2017.
S'opposait-elle à une candidature EELV contre Chouat en particulier ou souhaitait-elle simplement qu'il n'y ait pas de candidat EELV indépendant ? Ça fait quand même une grosse différence, surtout si le but est la comparaison avec le scrutin de 2017 où EELV ne soutenait pas Valls mais le communiste Nouaille. D'ailleurs, quelle était la position de EELV au second tour à l'époque ?
SALVAT a écrit:Je suis quelque peu interloqué par l'intervention publique de Jean-Luc MELENCHON à l'endroit de sa candidate malheureuse lors de ce scrutin.
Farida AMRANI n'avait aucune chance de l'emporter, vu la baisse d'influence de FI, attestée par tous les sondages, accentuée par une exploitation surfaite de la fameuse perquisition au siège de FI : protester oui...mais en rajouter par des mises en cause insultantes de tout le monde était de trop et JLM en a trop fait.
Je trouve que la candidate FI a bien résisté même si les scores qui lui étaient promis, ici ou là , étaient bien supérieurs à celui qu'elle a réalisé au 1er comme au 2nd tour : ma prévision en baisse accentuée au 1er tour, à l'inverse, avait été contredite : elle a fait ce qu'elle a pu.
Tirer à vue et publiquement sur elle m'apparaît lâche de la part de JLM toujours donneur de leçons mais qui ignore de se remettre en cause. Cela ne le grandit pas (litote).
Je remarque que Clémentine AUTAIN se solidarise avec Farida AMRANI : cela ne m'étonne guère : ce n'est pas la première fois que la député de Seine St Denis ose braver "le Chef" Rejoindra-t-elle le groupe PCF à bref délai ? Elle y serait davantage à sa place.
Bertrand SALVAT
En tout cas, cela répond à la question posée au lendemain du scrutin par certains sur le possible changement d'attitude de la FI qui n'aura vraisemblablement pas lieu. La FI se fracasse littéralement sur son dogme du modernisme : en voulant dégager les structures partisanes traditionnelles tout en les accablant de tous les maux de la Terre (en général, ceux qui se prévalent du modernisme le font seulement pour cacher le vide intersidéral laissé par le manque de fond), elle a tenté, à l'instar de la REM, de créer une nouvelle forme de mouvement organisé, sans chef désigné, sans recensement des troupes, donc sans vote possible, sans rien en fait... Une telle structure ne peut déboucher que sur deux formes de gouvernance interne : l'anarchie la plus totale, comme s'il n'y avait pas de mouvement, ou bien, et c'est ce que quoi la REM et le FI ont débouché : un fonctionnement basé sur le culte du chef charismatique qui impose sa vision (il faut bien que les décisions soient prises quelque part, puisque cette structure ne permet pas l'organisation de votes internes) et écrase les insubordonnés. Et plus on est à gauche du spectre politique, plus ce mode de fonctionnement passe mal, alors pour un mouvement qui coagule en son sein une part importante de l'extrême-gauche et de la gauche radicale françaises, ça ne peut que laisser des traces.
Ce scrutin enterre pour la FI le mythe du 18ème député FI de cette législature attendu comme le Messie et chanté par tous les militants avant chaque partielle et qui ressemble maintenant fortement à une parodie d'"En attendant Godot".