Primaire à droite et au centre

[pop03]

Sondage TNS Sofres OnePoint
du 24 au 29/06/2016.

Juppé: 37%
Sarkozy: 30%
Le Maire: 15%
Fillon: 8%
Kosciusko-Morizet: 3%
Morano: 2%
Guaino: 2%
Copé: 1%
Poisson: 0.5%
Mariton: 0.5%
Lefebvre: 0.5%
Myard: 0.5%
Didier < 0.5%

Second tour:
Juppé: 61%
Sarkozy: 39%

http://www.lefigaro.fr/politique/2016/0 ... ouvert.php

[cevenol30]

Dans celui-ci, ça a encore l'air d'aller pour Juppé...

[ploumploum]

Copé a indiqué au JT de 20h de TF1 de ce 7 mai qu'il avait déposé les 20 parrainages de parlementaires nécessaires à la candidature (rappelons qu'il s'agit d'une condition nécessaire mais pas suffisante)

Parmi les signataires, la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, sa directrice de campagne, son collègue Bernard Deflesselles, qui est aussi le «référent» de Jean-François Copé dans les Bouches-du-Rhône, Olivier Dassault (Oise), Michel Herbillon (Val-de-Marne), Thierry Lazaro (Nord) , Laurent Furst (Bas-Rhin), le sénateur Jacques Grosperrin (Doubs) ou, encore, le député européen Franck Proust.

http://www.lefigaro.fr/politique/2016/0 ... droite.php

Après ceux des parlementaires, Copé dépose les parrainages des élus locaux (au moins 250)

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/ ... locaux.php

[Fabien]

Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire, Copé... au vu du nombre de soutiens déjà collectés par ceux-ci et des conditions requises, les autres ont-ils encore la moindre chance de pouvoir se présenter?
La primaire de la droite ne me concerne pas, mais je note tout de même qu'en terme de diversité idéologique, on fait mieux. Ce sont tous des anciens RPR, tous ont tôt ou tard accepté l'UDFisation de leur parti impulsée notamment par le second de la liste, presque tous revendiquent une sorte de conservatisme modéré sur les questions de société, tous - malgré les vagues accents souverainistes pris à l'occasion de façon opportuniste par certains - favorables à l'Europe actuelle, et bien évidemment, tous très libéraux en économie. Avec la meilleure volonté du monde, on peine à distinguer la moindre divergence sérieuse entre les principaux postulants. En l'absence de réel débat d'idées, il faudrait beaucoup d'efforts aux uns et aux autres pour que cela ne tourne pas à la bataille de chiffonniers...

Et au final, il y a de très grosse chances que l'offre politique de LR ne se différencie vraiment de Hollande, Valls, et Macron que par des questions de degré et non de nature. Malgré les efforts du parti de Sarkozy pour se démarquer du gouvernement, le glissement à droite de celui-ci tend à confondre LR, UDI, Modem et fraction "loyaliste" du PS dans un vaste magma euro-libéral calibré pour un électorat âgé et aisé...

Cela, et l'absence probable de candidat gaulliste dans cette liste ( y a-t-il la moindre chance que Guaino soit au final sur la ligne de départ?), ne pourra que réjouir Marine Le Pen. Car, on le sait, par une drôle d'ironie de l'histoire la présidente d'un parti dont les trois principaux piliers historiques sont Maurras, Vichy, et l'OAS entend faire main basse sur l'héritage du général...

[ploumploum]

Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire, Copé... au vu du nombre de soutiens déjà collectés par ceux-ci et des conditions requises, les autres ont-ils encore la moindre chance de pouvoir se présenter?
La primaire de la droite ne me concerne pas, mais je note tout de même qu'en terme de diversité idéologique, on fait mieux. Ce sont tous des anciens RPR, tous ont tôt ou tard accepté l'UDFisation de leur parti impulsée notamment par le second de la liste, presque tous revendiquent une sorte de conservatisme modéré sur les questions de société, tous - malgré les vagues accents souverainistes pris à l'occasion de façon opportuniste par certains - favorables à l'Europe actuelle, et bien évidemment, tous très libéraux en économie. Avec la meilleure volonté du monde, on peine à distinguer la moindre divergence sérieuse entre les principaux postulants. En l'absence de réel débat d'idées, il faudrait beaucoup d'efforts aux uns et aux autres pour que cela ne tourne pas à la bataille de chiffonniers...

Et au final, il y a de très grosse chances que l'offre politique de LR ne se différencie vraiment de Hollande, Valls, et Macron que par des questions de degré et non de nature. Malgré les efforts du parti de Sarkozy pour se démarquer du gouvernement, le glissement à droite de celui-ci tend à confondre LR, UDI, Modem et fraction "loyaliste" du PS dans un vaste magma euro-libéral calibré pour un électorat âgé et aisé...

Cela, et l'absence probable de candidat gaulliste dans cette liste ( y a-t-il la moindre chance que Guaino soit au final sur la ligne de départ?), ne pourra que réjouir Marine Le Pen. Car, on le sait, par une drôle d'ironie de l'histoire la présidente d'un parti dont les trois principaux piliers historiques sont Maurras, Vichy, et l'OAS entend faire main basse sur l'héritage du général...

S'il était aussi médiatisé que le FN, Dupont-Aignan pourrait aussi en théorie bénéficier de cet abandon du gaullisme à droite (franchement quand on voir Fillon fait de la surenchère libérale, on se dit que son "père" P.Seguin doit se retourner dans sa tombe)

Pour en revenir à la primaire, on se dirige vers un vote électronique pour les expatriés contrairement à ce que souhaitait N.Sarkozy qui s'était soudain ému d'une "rupture d'égalité entre électeurs" (voir un peu plus haut).
Les différents pays consultés refusent d'aider à l'organisation, principalement à cause de la sécurité.
Autre excuse : éviter de créer un précédent.

Malgré le dynamisme du couple franco-allemand, l'Allemagne, par exemple, est de ceux-là. « Sans doute par crainte de voir la Turquie faire une demande similaire un jour en raison de la présence d'une grande communauté turque en Allemagne », explique un membre du comité de la primaire.

Article du Point daté publié le matin du 14/07
http://www.lepoint.fr/politique/primair ... 421_20.php

[Fabien]

Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire, Copé... au vu du nombre de soutiens déjà collectés par ceux-ci et des conditions requises, les autres ont-ils encore la moindre chance de pouvoir se présenter?
La primaire de la droite ne me concerne pas, mais je note tout de même qu'en terme de diversité idéologique, on fait mieux. Ce sont tous des anciens RPR, tous ont tôt ou tard accepté l'UDFisation de leur parti impulsée notamment par le second de la liste, presque tous revendiquent une sorte de conservatisme modéré sur les questions de société, tous - malgré les vagues accents souverainistes pris à l'occasion de façon opportuniste par certains - favorables à l'Europe actuelle, et bien évidemment, tous très libéraux en économie. Avec la meilleure volonté du monde, on peine à distinguer la moindre divergence sérieuse entre les principaux postulants. En l'absence de réel débat d'idées, il faudrait beaucoup d'efforts aux uns et aux autres pour que cela ne tourne pas à la bataille de chiffonniers...

Et au final, il y a de très grosse chances que l'offre politique de LR ne se différencie vraiment de Hollande, Valls, et Macron que par des questions de degré et non de nature. Malgré les efforts du parti de Sarkozy pour se démarquer du gouvernement, le glissement à droite de celui-ci tend à confondre LR, UDI, Modem et fraction "loyaliste" du PS dans un vaste magma euro-libéral calibré pour un électorat âgé et aisé...

Cela, et l'absence probable de candidat gaulliste dans cette liste ( y a-t-il la moindre chance que Guaino soit au final sur la ligne de départ?), ne pourra que réjouir Marine Le Pen. Car, on le sait, par une drôle d'ironie de l'histoire la présidente d'un parti dont les trois principaux piliers historiques sont Maurras, Vichy, et l'OAS entend faire main basse sur l'héritage du général...

S'il était aussi médiatisé que le FN, Dupont-Aignan pourrait aussi en théorie bénéficier de cet abandon du gaullisme à droite (franchement quand on voir Fillon fait de la surenchère libérale, on se dit que son "père" P.Seguin doit se retourner dans sa tombe)

Dupont-Aignan me parait avoir plusieurs handicaps majeur par rapport au FN. Sa faible médiatisation, en effet, même si cela peut vite changer. L'intertie structurelle du paysage politique français qui fait qu'hormis le FN, justement, et dans une moindre mesure les écolos, aucune force politique n'a réussi depuis des décennies à se faire une vraie place aux côtés des héritiers plus ou moins lointains des grandes forces traditionnelles ( avatars très lointains du gaullisme, libéraux, démocrates chrétiens, socialistes, communistes). Sa personnalité aussi, on voit qu'il a tout de même beaucoup de mal à "fendre l'armure". Ses hésitations stratégiques, enfin. Il a le choix entre un classique positionnement droitier, réac et ultra-libéral, à la De Villliers, et une ouverture vers les "souverainistes des deux rives", en symétrie du Chevènement de 2002. La première lui garantit de vivoter avec le petit matelas de voix habituel de cette mouvance, autour de 5%. La sécurité, sans casser la baraque. La seconde, plus risquée, offrirait aussi de meilleures perspectives. Mais on dirait qu'il n'arrive pas à choisir. Aujourd'hui, c'est clairement la ligne droitiste qui tient la corde ( et qui a provoqué le départ de gaullistes sociaux non-réactionnaires comme Laurent Pinsolle, opposé au flirt intermitent de NDA avec le FN), en dépit de la présence de Chevènement à un évènement de DLF il y a quelques mois. Mais par le passé, NDA a aussi été capable d'étonnantes ouvertures. Un homme difficile à cerner au final.

[ploumploum]

Pour en revenir à la primaire, on se dirige vers un vote électronique pour les expatriés contrairement à ce que souhaitait N.Sarkozy qui s'était soudain ému d'une "rupture d'égalité entre électeurs" (voir un peu plus haut).
Les différents pays consultés refusent d'aider à l'organisation, principalement à cause de la sécurité.
Autre excuse : éviter de créer un précédent.

Malgré le dynamisme du couple franco-allemand, l'Allemagne, par exemple, est de ceux-là. « Sans doute par crainte de voir la Turquie faire une demande similaire un jour en raison de la présence d'une grande communauté turque en Allemagne », explique un membre du comité de la primaire.

Article du Point daté publié le matin du 14/07
http://www.lepoint.fr/politique/primair ... 421_20.php

C'est confirmé : la Haute Autorité chargée de l'organisation de la primaire a entériné le choix du vote électronique.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/ ... valide.php

[Eco92]

Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée et historiquement proche de Copé, soutient Nicolas Sarkozy. Une petite surprise pour moi (mais pas tant que ça vu de l'interne j'imagine, vu ses responsabilités, etc.).

http://www.lcp.fr/afp/lr-christian-jacob-soutiendra-nicolas-sarkozy

[Apollinaire93]

Bon, puisque personne d'autre n'en a encore parlé, la grosse nouvelle du jour : l'OM est racheté ! Non, c'est une blague, il s'agit évidemment de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy (enfin, sur les réseaux sociaux, on peut se demander ce qui est le plus important). Tout le monde savait qu'il allait y aller (puisqu'il est revenu pour ça) et ça urgeait niveau timing. Cela fait donc de lui le 13ème candidat. Mais il va y avoir un écrémage important au moment de la sortie de la liste définitive des candidats. Je parie sur 7 candidats : les quatre "gros" Fillon, Lemaire, Juppé et Sarkozy, Poisson qualifié d'office, Coppé qui aura réussi à faire jouer ses réseaux et NKM qui va avoir ses derniers parrainages grâce à un deal avec Juppé. Seraient donc éliminer Guaino, Lefebvre, Didier, Morano, Mariton et Myard. Réponse dans un mois.

Notons qu'il reste une toute petite incertitude avec MAM. J'aurais tendance à penser que c'était du bluff. Pas de nouvelles non plus du côté de l'Alliance Centriste.

[pop03]

Nicolas Sarkozy se lance dans la course à la présidentielle.
C'est finalement dans un livre, "Tout pour la France" (Plon), que l'ancien chef de l'Etat a décidé d'annoncer sa candidature.
"La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire"

Les soutiens: Brice Hortefeux, Guillaume Peltier, Guillaume Larrivé, Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Eric Woerth (le 18/08 l'Alsace), Gérald Darmanin (le 19/08 Figaro), Christian Estrosi (le 21/08 JDD), Christian Jacob (le 22/08 Europe1).
http://www.europe1.fr/politique/a-quoi- ... zy-2827129