Relique a écrit:Honnêtement, la politique de Renzi n'est vraiment pas ma tasse de thé, mais je trouve que ces élections intermédiaires montrent au contraire qu'il conserve une certaine assise électorale.
La perte de Turin est en effet une vraie défaite. Mais elle est probablement due au fait que la droite peut avoir un accès "tout sauf PD" tandis que les électeurs M5S, pas tellement.
Conserver Milan est tout de même une très bonne performance. Milan avait été gagné en pleine déroute du berlusconisme.
ploumploum a écrit:Comme prévu, Matteo Renzi a annoncé sa démission après la large victoire du Non lors du référendum constitutionnel.
Mais le Président de la République, Sergio Mattarella, retarde de quelques jours la démission effective du Président de Conseil afin que le Parlement puisse adopter la loi de Finances pour 2017.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/ ... portee.php
http://www.repubblica.it/speciali/polit ... 153501304/
La Repubblica donne trois noms possibles pour la direction d'un gouvernement technique :
- Pietro Grasso (PD), Président du Sénat depuis 2013
- Graziano Delrio (PD), ministre des Transports depuis 2015
- Pier Carlo Padoan (Indp), l'actuel ministre des Fiances et de l’économie. C'est le favori.
http://www.repubblica.it/speciali/polit ... 153477632/
ploumploum a écrit:Du nouveau : après avoir consulté les partis, les présidents des deux Chambres et l'ancien Président Napolitano, le Président Mattarella charge Paolo Gentiloni (PD), ministre des Affaires Étrangères depuis 2 ans, de former le prochain Gvt (qui serait le 64ème depuis 1976) Il serait le 28ème Président du Conseil des Ministres de la République italienne.
ploumploum a écrit:Mais un événement pour accélérer le calendrier : "le Jobs Act", le nom de la Loi travail italienne, pourrait faire l'objet d'un référendum d'initiative populaire au printemps prochain. Les juges constitutionnels doivent décider début janvier si le référendum est faisable. En cas de feu vert de la Cour, seule une dissolution anticipée permettrait de repousser la tenue du référendum.
http://www.repubblica.it/politica/2016/ ... 154079936/
l’abolition des « vouchers », des sortes de chèques emploi-service de dix euros qui rémunèrent une heure de travail. Ils permettent de payer des salariés pour de très courtes durées. Leur utilisation, qui favorise la précarité et a été facilitée par un décret ministériel en 2015, a augmenté de 27 000 % depuis 2008. Elle représente 150 millions d’heures par an. Le gouvernement se défend en expliquant que leur emploi est marginal
les effets d’une partie de la loi Biagi de 2003 (sous Berlusconi), qui limitait la responsabilité des donneurs d’ordre en cas de non-respect de la réglementation du travail par les entreprises sous-traitantes.
Retourner vers Politique en Europe
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités