pmf a écrit:Le report du Second Tour me paraît s'imposer et il semble qu'il fasse une certaine unanimité au sein des forces politiques.
Je persiste à penser comme le Professeur de Droit Constitutionnel Jean-Philippe Derosier que les élections obtenues au Premier Tour doivent être reconnues comme valant droit et c'est la Loi à intervenir qui officialiserait cette disposition.
Concernant les Communes concernées par un Second Tour, le processus devrait reprendre au départ avec appel aux urnes, dépôt de candidatures, campagne électorale et Premier puis Second Tour de scrutin au besoin.
Dans l'immédiat, un Décret pris en Conseil des Ministres déciderait de l'annulation du Second Tour et prolongerait pour une durée limitée à un mois au plus le Mandat des élus des Communes dont le Conseil municipal n'a pas été élu le 15 mars 2020 avant que la Loi ne valide ces dispositions et fixe le terme des mandats prolongés au élections municipales à convoquer.
Les situations méritent un Décret puis une Loi relativement détaillés car il faudrait prendre en compte la situation des Communes de moins de 1 000 habitants, dont le Conseil municipal n'a pas été entièrement élu le 15 mars, ce qui pose problème pour l'élection du Maire. Il faudrait également régler la situation des Intercommunalités dans lesquelles nous aurions à voir cohabiter des élus intercommunaux du 15 mars 2020 avec des élus intercommunaux de 2014.
Je peux prendre l'exemple de la Métropole de Rouen Normandie avec les élections au Premier Tour du 15 mars de nombreux Conseils municipaux et je citerai ceux que j'ai à l'esprit tels Elbeuf, Le Grand Quevilly, Le Petit Quevilly, Pétit Couronne, Bihorel, Bonsecours, Canteleu, Maromme, Le Houlme, etc., etc., et les Communes sans élection du Conseil municipal le 15 mars, telles Rouen, Bois Guillaume, Sotteville les Rouen, etc.
Enfin, pour moi, une priorité des priorités réside dans l'Urgence Sanitaire et tout le reste n'est que subalterne.
N'y aurait-il pas dans ce cas rupture d'égalité avec les communes pourvues au premier tour ? On peut légitimement penser que les conditions de tenue de l'élection d'hier ne sont pas fondamentalement différentes de celle du dimanche 22 et que la sincérité du scrutin a été visiblement alterée.
Facebook
Twitter
Voir toutes les vidéos


