Stéphane a écrit:Draume a écrit:Corondar a écrit : Le contrôle du pass sanitaire n'entraîne la collecte et l'envoi d'aucune information nul part.
Vous y croyez ou vous êtes candide ?
Quel serait l'intérêt de l'Etat à recueillir ces données ? Pister les citoyens pour savoir s'ils ont mangé une pizza ou s'ils sont allés voir "OSS 117 alerte rouge en Afrique noire" ?
Mon propos est de dire que même si ce n'est pas le cas aujourd'hui, cela ouvre des possibilités pour demain, pour ce pouvoir ou pour un autre.
OSS 117 on pourra savoir avec qui je suis allé le voir. Lister les films que l'on va voir, cela profile bien une personne.
Juste pour répondre sur cet exemple.
Ce n'est pas non plus parce que des sociétés privées jouent avec les lois qu'il faut en venir au fait accompli. Ce que je dis c'est qu'en droit des données le sens est clairement vers des lois plus protectrices.
C'est d'ailleurs un point intéressant cette résignation, tant face à Google ou l'état.
L'idée du pass sanitaire, aujourd'hui sanitaire, si en pratique cela fonctionne, indépendamment de la Covid d'ailleurs, demain le principe pourra être repris pour d'autres usages, tant pour les activités visées, que pour les les conditions calculant le vert-rouge. Ceci lorgnant vers le crédit social chinois.
Un exemple qui pourrait faire changer d'avis les partisans de Philippot, cela pourrait être un puissant outil de mise au ban des clandestins.
Dans les propos de l'ami Corondar, dont j'apprécie les analyses américaines, comme dans ceux de bien d'autres, il y a un refus total de peser les arguments des anti pass, forcément mal éduqués.
Au passage une vidéo YouTube sur la conviction :
https://youtu.be/Sm_FgccC9dk. Généraliste, pas spécialement liée à la Covid.
Dans cette logique, l'exercice qui peut être fait, penser à un pass s'appliquant à une finalité à laquelle je n'adhère pas. Par exemple, un pass baptisé ou non, à jour de ses impôts ou pas, français ou pas, casier judiciaire ou pas,...
L'opposition se forge autour de 2 choses :
- la puissance anti covid de l'outil pass sanitaire
- la gravité du principe de pass pour la vie quotidienne
Les pro se disent que ça vaut le coup et que ce n'est pas si grave.
Les anti se disent que ça ne sert à rien et que c'est grave.
Personnellement je pense que ce n'est pas utile face à la covid, et que cela pourrait être grave demain. Aujourd'hui, ce ne l'est pas, il ne faut pas se mentir là dessus.
Il y a une ambiguïté entrenue entre le vaccin et pass.
Pour le vaccin le bénéficie personnel est clair, particulièrement pour les plus âgés, seul le bénéfice risque des plus jeunes est douteux. D'ailleurs on ne vaccine pas en dessous de 12 ans.
Le bénéfice de groupe, la fameuse immunité de groupe, qui fait que le virus ne passe pas, est quand à elle désormais fumeuse. Avec des vaccins perméables d'entrée, une planète très loin d'être toute immunisee et un virus très mutant dans l'âme.
Donc un vaccin qui ne garantit pas que des personnes soient non porteuses, des personnes qui l'on eu y'a pas trop longtemps et que rien ne dit s'ils ne l'ont pas à nouveau, des tests de moins de 72 heures, qui ouvrent la porte à un fort pourcentage de non détection. En cela le passage de 48 à 72 heures n'est pas logique du tout.
Ce qui nous donne un Parc des Princes très plein pour accueillir Leo Messi. Dans une logique de tsunami qui vient et de propagation que l'on souhaite limiter, c'est un beau contresens.