Les Verts veulent avoir leur propre groupe au Sénat

[Nico]

Voici un petit topo prévu par EELV avec les positions éventuelles et mes pronostics personnels
Candidatures EELV (Sénatoriales 2011)
*Nord : Marie-Christine BLANDIN (4ème position, sortante) Election sûre
*Paris : Jean DESESSARD (position éligible, sortant) Election sûre
Aline LEROY (position éligible) Election sûre
*Seine-Saint-Denis : Aline ARCHIMBAUD (2ème position) Election sûre
*Jura : Antoinette GILLET (scrutin uninominal) Election incertaine
*Hauts-de-Seine : André GATTOLIN (position indéfinie) Election incertaine
*Val-de-Marne : Esther BENBASSA (2ème position) Election sûre
*Essonne : Jean-Vincent PLACE (position indéfinie) Election sûre
*Isère : Raymond AVRILLIER (3ème position) Election sûre
*Loire-Atlantique : Raymond DANTEC (3ème position) Election sûre
*Maine-et-Loire : Corinne BOUCHOUX (2ème position) Election incertaine
*La Réunion : Yvette DUCHEMANN (position indéfinie) Election incertaine
*Français de l’Etranger : Kalliopi ANGO-ELA (position indéfinie) Election incertaine

Il ne faut pas oublier que tous les Sénateurs Sortants sont renouvelables (Jean DESESSARD, Alima BOUMEDIENE-THIERY, Marie-Christine BLANDIN et Dominique VOYNET), EELV a perdu le siège de Jacques MULLER).
Tous les sénateurs EELV élus en 2011 seront les seuls sénateurs EELV dans l’Hémicycle.
Cet accord EELV-PS doit être finalisé, le point important est que EELV réclame un autre siège dans les Pyrénées-Atlantiques.
Je prévois donc 8 élus certains, même si rien n’est jamais acquis en politique. Cela ne permettra pas à EELV d’être autonome, il dépendra encore du PS.

[vudeloin]

Sur les candidats Verts éligibles ( dont la liste n'apparaît pas sur l'article, ce qui est bien dommage ) mais que je vais tâcher de vous citer, voilà ce que l'on aurait :

1 dans l'Essonne, 2 sur Paris, 1 dans le Nord, 1 en Seine Saint Denis, 1 dans le Val de Marne, 1 à la Réunion, 1 dans le Jura, 1 dans l'Isère, 1 dans le Maine et Loire, 1 dans les Hauts de Seine, 1 en Loire Atlantique et 1 sur la représentation des Français de l'Etranger.

Cette liste comprend objectivement des sièges qui sont quasi acquis : ceux de Paris, du Nord, de Seine Saint Denis, de l'Isère ou de la Loire Atlantique, soit 6 élus

les sept autres positions me semblent plus hypothétiques, notamment à concurrence du résultat des cantonales à venir et de la situation ou de la configuration des départements.
Ainsi pour JV Placé dans l'Essonne, pour le Val de Marne, les Hauts de Seine où la configuration de l'élection, eu égard au faible nombre de voix EELV est déterminante.
Les deux sièges du Jura et de la Réunion me semblent beaucoup plus hypothétiques, et celui du Maine et Loire nécessite une forte division de la droite.
Il en est d'ailleurs de même pour le représentant élu par les membres de l'AFE, puisque le candidat Vert figure en 3e position ete que son élection nécessite une division des voix de droite particulièrement précise.
6 à 9 élus Verts me semble la fourchette à retenir.
Enfin, on ne peut manquer de s'étonner de la candidature féminine sur Paris, qui n'était pas le premier choix des adhérents du mouvement... EELV n'est pas monolithique semble t il mais peut s'avérer directif...

[YaelF]

EDIT Vincent le 05/04/2011 à 18:44 -> Message supprimé, merci de prendre connaissance des règles du forum

[vudeloin]

Je ne suis pas certain que l'attitude des Verts aux cantonales en Loire Atlantique ne finisse par poser quelques problèmes aux sénatoriales.

[Nico]

4 mois après le dernier post, on remarque aisément que les choses ont pas mal évolué, surtout à l'encontre de EELV (je pense notamment aux places promises en Isère, à la Réunion et au Jura).

Comment a évolué la place de EELV?

Ne parlons que de la proportionnelle pour faire plus court, étant donné le peu de chances de voir un Sénateur EELV élu au scrutin uninominal!

En Isère, peut-être après l'épisode des Sénatoriales, EELV a perdu sa troisième place promise et se voit contraint de créer sa propre liste en la personne de Raymond AVRILLIER.

Dans la Loire, EELV présente sa propre liste accompagnés du MRC, mais ils conservent les deux premières places (bien qu'elles ne vont pas servir à grand chose).

En Loire-Atlantique, j'ai pas trop suivi, mais Ronan DANTEC semble conserver sa troisième place, il sera certainement élu en septembre.

Dans le Maine-et-Loire, vu la division intestine de la droite, Corinne BOUCHOUX à la seconde place de la liste PS-EELV-PCF a elle aussi de grandes chances.

En Meurthe-et-Moselle et en Moselle, les listes Socialistes écartant EELV vont le réduire à la figuration.

Dans le Nord, aucun changements, Marie-Christine BLANDIN (quatrième sur la liste PS-EELV-PRG-MRC) sera réélue.

Dans l'Oise, EELV n'aura aucun élu, le PCF ayant déjà eu du mal à se hisser sur la dernière marche du podium de la liste PS.

Dans le Pas-de-Calais, la liste autonome de Marc BOULNOIS a peu de chances d'aboutir, malgré la présence de Jean-François CARON et Hélène FLAUTRE.

A Paris, la large liste d'union va profiter à EELV: Jean DESESSARD (3ème) et Alice LE ROY (8ème) seront élus (mais cela ne change rien, étant donné les deux sortants EELV sur la Capitale).

En Seine-et-Marne, la quatrième place de la liste PS-PCF-EELV occupée par Hélène LIPIETZ est quitte ou double. Si la gauche fait un bon score face à une division à droite, elle sera élue sénatrice et pourra envoyer un bouquet à Yves JEGO. Mais, je doute fort de son élection et la donne perdante.

Dans les Yvelines, c'est cuit, déjà que l'on se pose des questions pour Philippe ESNOL en seconde position, alors Ghislaine SENEE qui est troisième, ce n'est pas la peine d'en parler!

Dans l'Essonne, Jean-Vincent PLACE, tête de liste de la liste PS-PCF-EELV a joué au petit bonheur la chance, cela lui a réussi, il pourra être appelé Monsieur le Sénateur!

Très difficile pronostic pour les Hauts-de-Seine! La troisième place de André GATTOLIN derrière Philippe KALTENBACH (PS) et Brigitte GONTHIER-MAURIN (PS) se jouera à la voix près. Mais, vu l'état de la droite (listes KAROUTCHI, GAUTHIER, MARSEILLE, SIRVEN-VIENOT et BADRE), je pense que les médias vont annoncer une surprise que sera son élection.

En Seine-Saint-Denis, Aline ARCHIMBAUT qui trône à la seconde place ne fera que remplacer la Mairesse de Montreuil-sous-Bois.

Dans le Val-de-Marne, Esther BENBESSA qui a obtenue l'explosive quatrième place sur la liste où figurent socialistes et communistes devrait être élue en tablant sur les divisions de la droite.

Dans le Val-d'Oise, un candidat EELV doit occuper la cinquième place, mais sera quoi qu'il arrive dans l'incapacité d'être élu.

A la Réunion, vu le climat régnant, EELV devrait passer à la trappe, surtout en cas de liste EELV isolée autonome.

Pour l'élection inintéressante des Français de l'Etranger (qui ne semble pas les intéresser non plus), l'élection de la troisième candidate, Kalliopi ANGO-ELA semble compliqué et ne devrait pas aboutir.

Au total, je mise sur 9 Sénateurs EELV en Septembre, ce qui sera plus du double de la situation actuelle, mais compliqué pour avoir un groupe au Sénat!

[vudeloin]

Et bien assez pour un mouvement politique qui avait 41 maires sur 36 000 en mars 2008 !
La troisième position sur la liste des Français de l'Etranger n'est pas à ranger de suite au chapitre des oubliés de l'Histoire.

Explication simple ( faut être pas loin du Sénat pour piger l'élection de ce machin là, en fait ;) ).

En 2008, la liste PS avait obtenu 47 voix sur 151 exprimés, les quatre listes de droite 36, 27, 25 et 16 voix.
Aujourd'hui, six sièges ( dont cinq sortants de droite ) sont à pourvoir.
On aura donc un quotient avec un élu pour 25 votes, ce que la liste PS, reconduisant les rapports de forces de l'actuelle AFE, obtiendra sans problème.
Trois groupes sont constitués au sein de l'Assemblée, qui compte aujourd'hui 179 membres dont nos 12 actuels sénateurs ( en général anciens membres de l'AFE ou de ce qui l'a précédé, c'est à dire le Conseil supérieur ) et 12 personnalités qualifiées.
Seules votent au Sénat les 155 délégués élus dans les différentes circonscriptions consulaires.
Le PS peut compter sur 57 votes, tandis que la droite a deux groupes, l'Union de la Majorité (68 voix) et la Majorité Présidentielle (25 voix). 5 élus sont hors groupe et vont, en fait, de personnalités de gauche ou centre gauche à un élu d'extrême droite ( un représentant des Français d'Israel pour tout dire ).
Sur le papier, on a donc deux PS, deux élus UM et un élu MP mais il est fréquent que le groupe UM se partage en deux, pour des raisons d'origine politique et d'ambitions plus ou moins personnelles...
Une liste PS à 60 voix, deux listes UM à 30 et 40 voix, et une liste MP à 25 et nous pourrions avoir 2 élus PS au quotient, 1 pour chacune des trois autres et le sixième en balance...
Donc, rien n'est à exclure. Deux à gauche, c'est sûr, trois ce n'est pas impossible.

[vudeloin]

Comme j’ai lu ceci

Que son "apparition "commence à gêner les autres forces de gauche, c'est un fait. Et les "actualités "ne feront que renforcer le pouvoir d'attractivité: le nucléaire, le retour à des moeurs normales en politique avec assainissement et avènement d'une nouvelle république etc.....Sauront ils en "profiter "(dans le bon sens du terme ?)

"Une autre encore, le népotisme "alors, là, c'est "la chose du monde la mieux partagée "! je peux vous parler du népotisme Ps, UMp, FN, Modem etc....

Quand je parle d'"anticipation ", je parle du poids réel des verts et citoyens dans la France de 2011 qui n-est pas reflété par le nombre de conseillers municipaux de 2008. Et c'est pourquoi, Jv Placé a été placé (?) en tête de liste: combien y a t-il de départements dans ce cas ?????

( fin de citation )

Je ne peux évidemment que rappeler deux trois faits simples

Elections européennes ( choix de listes autonomes dans toutes les circonscriptions ) : 2 803 759 voix pour Europe Ecologie Les Verts
Elections régionales ( même choix ) : 2 372 379 voix pour les listes Europe Ecologie Les Verts
Elections cantonales ( pas présents partout mais souvent avec le soutien du PS, dans le cadre d’accords départementaux spécifiques, et 1 172 candidats au total ) : 752 992 voix.

Donc, pour le moment, le poids réel des Verts, je ne le connais pas, sinon que j’aurais tendance à le voir plutôt à la baisse ces temps ci après le pic des européennes et, en grande partie, « l’effet Home « ( quel film lourdingue et sentencieux, pourtant ! ).

Autrement, il y a une question qui me taraude salement l’esprit depuis quelques temps et c’est la suivante : comment peut on s’afficher écologiste – en soi, ce n’est pas forcément contestable ni détestable – et voter en même temps en faveur du Traité de Lisbonne, qui est tout de même, sous bien des aspects, l’essence de politiques fort peu respectueuses de l’environnement, toutes préoccupées qu’elles sont à maintenir quoiqu’il arrive la parité de l’euro, fût ce au prix des modes d’échange et de transport les plus énergivores ?

[Relique]

Sérieusement (sans ironie, mais avec moult dépression), je pense que c'est lié à la "démocratisation humanisante" des Verts et d'EELV. En effet, depuis longtemps, les verts, par leur discours "tous responsable de l'avenir de la planète" pensent sincèrement que tout homme est citoyen du monde. D'autres personnes à gauche pensent la même chose. Les nations ne voudraient rien dire et ne feraient qu'alimenter les haines avec le nationalisme, la culture, on peut s'en contre-foutre (je parle de la culture profonde, pas la culture populaire, les milieux artistiques etc qui eux regorgent d' "écologistes").

Le traité européen n'a été lu par personne, et quand je dis ça, je dis: même pas les partis. Si les partis politiques avaient voulu donner une opinion franche et honnête sur le traité de Lisbonne, il n'y aurait eu guère que l'UMP et le centre-droit (et encore !) pour donner une opinion favorable, et le non aurait fait facilement 70%. Mais les verts (et une grande partie du PS) voyaient en ce traité une "avancée vers le fédéralisme européen". Parce qu'il s'agissait d'un "traité". Cet européïsme a certainement beaucoup séduit pendant la campagne des européennes parce que, hormis un renouveau et une union de façade (exceptionnelle), EELV était le seul parti à croire avec enthousiasme à l'Europe actuelle (belle connerie quand on voit les dégats de l'euro sur le sud de l'Europe actuellement). En plus, le PS et le Modem étaient totalement essoufflés après 2008 pour l'un et son congrès de Reims, et 2007 pour l'autre et cette troisième position dont Bayrou n'avait rien fait, et qui avait fait dégonfler le baudruche. Les sondages avaient donné Bayrou comme pouvant battre Sarkozy le plu assurément en 2012, et la bien-pensance de gauche qui ne réfléchit pas aux problèmes mais seulement à "empêcher la droite d'accéder au pouvoir" avait voté au Modem. En 2009, EELV figurait comme le parti pour lequel il fallait voter pour montrer qu'on était en phase avec les "grands problèmes actuels" (développement durable), et montrer notre européisme (car dire non à l'europe néo-libérale, c'est dire non à l'europe, oui au franc, oui à le pen - ou chevènement, le soit-disant allié de Le Pen)...

Mais on parlait initialement du sénat. Cette institution (que les verts ont eu raison de critiquer, car on a peu vu chambre parlementaire si peu représentative de la population, sauf aux E-U et au R-U, peut-être) qui est élue par des grands électeurs, des représentants de conseils municipaux en majorité. Or, est-ce que les verts sont légitimement représentés ? Les sénatoriales 2011 sont le résultat des municipales 2008. En 2008, très peu de verts élus aux conseils municipaux, dont en 2011, encore moins de sénateurs élus, non ? (sauf dans des "bastions" comme Paris et l'Île de France en général)
Concernant le PC, il est normal qu'il possède plus de sénateurs (bien plus) que EELV parce qu'en 2008, il a gardé un socle d'élus municipaux bien bien plus élevé.

Ensuite, je dirais que EELV aura du mal à s'implanter localement. Il faut pour cela un réseau de militants près à s'investir dans la vie municipale, à prendre des décisions sur les horaires de garderie et la carte de voeux de la mairie ! Or, les militants et adhérents EELV veulent tout de suite faire des listes pour les sénatoriales, devenir député, conseiller régional ou général, mais très peu commencent avec un engagement municipal. Alors qu'au PC, c'est extrêmement différent.

[pba]

je relativise votre propos avec ce que je sais et vois dans le 92: est-ce généralisable ??
On ne peut pas dire que chacun cherche une place (certains ou certaines ont même quitté un parti où leur place était toute faite pour EELV: exemple L.Schmid). On ne peut pas dire, non plus, que EELV boude les problèmes municipaux: il n'est que de voir leurs interventions dans les conseils municipaux et dans les agglo. (un signe: l'UMP a fait le maxi pour écarter les élus écolo des agglo, comme si PS, Modem ce n'était pas trop gênant, mais écolo, si) C'est vrai particulièrement d'anciens militants: C.Candelier, F.Puzin, L.Blanchard et beaucoup d'autres.
En 2008, peu de listes parrainés ou montés en solo par les Verts : 5 ou 6 ne dépassant 10% que pour une seule commune.
En 2011, pour le scrutin des cantonales plutôt défavorable à un manque de notoriété:
-un candidat EE dans les 24 cantons; 20 fois sur 24 devant le FG: 15 fois sur 24 , score > à10% et 17 fois > 9

Son problème peut être lié au mode de scrutin.
M'intéressant uniquement à la vie des partis, je remarque que l'un des enjeux de 2014 sera, notamment dans des départements comme le 92, dans la manière dont seront pris en compte les problèmes liés à l'environnement (implantation commerciale et des habitats, circulation en ville, espaces verts ..) au sens large allié à la participation des citoyens.
Il me semble avoir des indices que celà passera par des engagements citoyens qui pourraient "mordre "sur la gauche et le centre traditionnel, au profit de regroupement écolo-citoyens-société civile sur la résolution de questions concrètes !!

[vudeloin]

Ce discours a - politique, à dire vrai, j'en ai un peu soupé...
Parce que bon, les partis politiques ne sont pas, de mon point de vue, uniquement des appareils ( on pourrait dire des institutions, au sens que peuvent donner à ce mot les promoteurs de l'analyse institutionnelle ) ne vivant que pour eux mêmes et ne réglant leur existence qu'en fonction de...
Ce sont aujourd'hui des rassemblements d'hommes et de femmes, le plus souvent aux attachements sincères, qui oeuvrent pour ce qu'ils pensent être le bien commun.
Et qui n'ont pas attendu l'émergence (?) de EELV pour apporter des " solutions concrètes aux problèmes concrets " !
Alors, ensuite, si EELV est " plus " malin, plus citoyen, plus ceci ou plus cela, ma foi, tant mieux pour lui, en tout cas au plan local où le fait est que le parti n'est pas encore représenté par un nombre très important d'élus.
Ceci dit, les problématiques écologiques ne sont pas l'apanage du mouvement et d'autres savent faire, et peuvent faire, en ayant d'autres étiquettes.
Je me souviens d'un maire communiste de banlieue parisienne qui avait, un peu à la surprise générale, gagné une mairie en 1977 en se battant contre l'écartelement du territoire communal entre deux noeuds autoroutiers...
Et qui, deux ans plus tard, obtint la majorité absolue aux cantonales dans la commune et fut constamment réélu jusqu'en 2001, année où il ne fit que passer le témoin à un autre élu communiste...
Et puis bon, les élus Verts des cantonales 2011, dans les cantons où le candidat EELV s'est maintenu contre le candidat PS ( partout où ce fut face au PCF, la défaite fut au rendez vous ), avec quelles voix ont ils été élus ?
Je me souviens de candidats EELV qui ont sollicité, de fait ( cela passe notamment dans la propagande électorale ) les électeurs FN pour parvenir à leurs fins...
Ce ne sont pas là, me semble t il, des positions écologiquement responsables, au moins, sur le plan intellectuel...