Congrès du Parti Socialiste (2018)

[lindet]

Pour les fédérations dont le secrétaire est de l'aile gauche (motion Maurel), il faut donc retrancher la Mayenne (où la participation a été élevée, car le nombre potentiel est chacun le sait une vue très optimiste des choses, les anciens partis dans la nature, à LREM ou à Génération.s devant être assez nombreux quand même... et l'approbation forte puisque j'ai noté 50 % de blancs et nuls dans le vote pour le SF en Côte d'Or), et ajouter l'Aube avec David Blanchon et la Haute-Marne avec Eloïse Venancion.

[lindet]

A Paris, Emmanuel Grégoire a été réélu sans adversaire. Le PS parisien est en bien mauvaise posture. 5928 adhérents "potentiels" mais 1360 votants pour le 2e tour avec 1115 voix pour Grégoire et 1116 pour Olivier Faure au niveau national et 244/245 blancs et nuls. Le détail des votes par sections qui est donné montre que sont pratiquement disparues 7 à 8 des 15 "sections d'entreprise" selon la terminologie ancienne (dans l'occurrence plutôt des sections d'administration...). Les sections d'Air France, Espace, RATP, Services publics, Sorbonne, Y1 (PMF nous éclairera peut-être sur ce que peut être ?), Ministère de l'Intérieur n'ont pas participé au vote et celle du Sénat où deux électeurs ont voté n'a plus de secrétaire de section...
Il est raisonnable de supposer que cela doit donner au total 2000 adhérents ou un peu plus au moment des comptes, pas davantage. Historiquement, ce n'est pas énorme, comparable dans l'histoire plus que séculaire du socialisme peut-être aux seules années 1960 de la SFIO finissante... Enfin, pour donner une note d'optimisme, ce devait être pire alors... Mais personne ne pensait alors que les socialistes pourraient prendre la mairie de Paris !

[pmf]

Il serait intéressant de disposer du nombre de votants du Premier Tour du 15 mars pour voir de combien il y a eu déperdition.
Quant à la section d'entreprise Y1, je n'ai aucune idée de ce à quoi elle se rapportait,
J'interrogerai un militant parisien mais je doute qu'il puisse nous apporter la réponse car il n'est pas un historique de la Fédération de Paris.

[lindet]

Pour le vote des motions à Paris, les résultats étaient le 15 mars de 1791 votants et 1762 exprimés. 94 (5,33 %) pour celle de Carvounas, 570 (32, 35 %) Le Foll, 858 (48,69 %) Olivier Faure et 240 (13, 62 %) Maurel...
C'est vrai que du coup je me dis que cela donnera plus vraisemblablement 2500 à 3000 adhérents au final. La déperdition est plus forte qu'au niveau national puisque Temal a annoncé 35 000 votants le 29 mars (86 % pour Faure, 14 % de blancs et nuls) contre 37 000 le 15 mars.

[lindet]

Ajoutons qu'au point de presse que du coup j'ai écouté, à la recherche de renseignements, Temal indique aussi 2 secrétaires fédéraux pour Carvounas (dont le Val-de-Marne j'imagine et quoi d'autre ?), 70 pour Faure, 16 pour Le Foll et 11 pour Maurel (Aisne, Aube, Bouches-du-Rhône, Loire, Haute-Marne, Yonne et cinq que je vais rechercher !). Olivier Faure annonce une équipe jeune, pluraliste, paritaire et resserrée, ce qui n'est pas vraiment une surprise.
37 puis 35 000 votants, toujours à la louche, cela doit faire 50 à 60 000 adhérents me semble-t-il ? La suite bientôt donc....

[pmf]

Vos extrapolations à partir des chiffres connus du 15 mars de 37 014 votants et d'une estimation de 30 000 votants le 29 mars me paraissent pertinents et représentatifs de la réalité des adhérents du Parti Socialiste en 2018.
Je les ai soumis à examen à partir des chiffres, dont je dispose en ex Haute-Normandie, et aboutis au même résultat que vous et je retiens, en attendant de connaître le chiffre à l'unité près, 60 000 adhérents pour 2018 ce qui comparé aux 102 000 inscrits sur les listes électorales du Congrès en cours est plutôt honorable au regard des reculs électoraux de 2017.
Je souhaiterais que le Parti Socialiste décide de publier chaque année le nombre de ses adhérents arrêté au 31 décembre comme cela se pratique dans un certain nombre d'associations d'envergure nationale.

[lindet]

D'accord avec PMF, d'autant que les effets de "gonflette" ne servent à rien et nécessitent ensuite des atterrissages difficiles (ce que m'ont souvent expliqué des camarades communistes... difficile après avoir claironné des chiffres-slogans de faire comprendre aux militants qu'en fait la réalité était différente....). Et il n'y rien de honteux à régresser, cela n'empêche même pas d'avoir peut-être raison, mais cela permet de savoir où on en est et de prendre la mesure des difficultés, la politique peut aussi se montrer adulte... C'est pour cela que je ne comprenais pas les appels de Cambadélis à un parti de 500 000 adhérents ou je ne sais plus combien alors que visiblement c'était hors de saison. Cela ne trompait personne et agaçait de surcroît.
C'est vrai que 60 000 serait un résultat à la fois logique et "les choses étant ce qu'elles sont" honorables... En l'occurrence, je ne fais pas de reproche à la direction du PS qui doit elle-même ne pas trop savoir, et combien d'élus ou d'autres sont restés et restent encore dans une certaine ambiguïté entre LREM et PS ou Génération.s et PS... Les écologistes nous disaient Eco92 sont un peu dans le même souci (ainsi que les communistes par rapport aux insoumis), c'est sans doute inévitable mais un peu de clarification ne fera pas de mal au débat politique.
J'ai avancé pour mes fédérations mauréliennes (il ne faudrait pas tant personnaliser, je sais, mais c'est plus rapide et les appellations changeant régulièrement...) : le Cantal (Franck Rey), la Charente (Brigitte Marciniak), la Creuse (Etienne Lejeune), la Manche (Anna Pic), la Nièvre (Sylvain Mathieu) s'ajoutent à l'Aisne, l'Aube, les Bouches-du-Rhône, la Loire, la Haute-Marne et l'Yonne déjà indiqués et nous en sommes bien aux onze signalés par Rachid Temal. Je vais chercher la 2e fédération "carnouvasienne" !

[lindet]

Bon, ce n'était pas difficile. Luc Carnouvas a félicité les deux secrétaires fédéraux Jonathan Kienzlen dans le Val-de-Marne et Xavier Iacovelli, par ailleurs sénateur et militant à Suresnes, pour les Hauts-de-Seine. Cela confirme que si son score national est demeuré modeste, Carnouvas et comment dire ?, les "vallsistes de gauche" si cela ne fait pas trop oxymorique ? comptent dans le socialisme francilien.

[pmf]

Je relève que les camarades de la Fédération de la Manche demeurent constants dans leurs orientations internes.
J'en infère qu'ils n'ont pas, loin de là, suivi Stéphane Travers, lequel fut en son temps le chef de file dns la Manche de ce qu'on appelle dans les médias l'aile gauche du Parti Socialiste.
Je ne suis pas surpris outre mesure du résultat dans la Manche lequel m'apparaît s'inscrire dans le mouvement qui a permis à Sonia Krimi, candidate dissidente de La République en Marche, de l'emporter assez nettement au second tour des législatives de juin 2017 face au candidat dit officiel de la Majorité Présidentielle venu des Républicains juppéistes dans la quatrième circonscription de la Manche, celle de Cherbourg, de La Hague et du Val de Saire.

[stephed]

Je relève que les camarades de la Fédération de la Manche demeurent constants dans leurs orientations internes.
J'en infère qu'ils n'ont pas, loin de là, suivi Stéphane Travers, lequel fut en son temps le chef de file dns la Manche de ce qu'on appelle dans les médias l'aile gauche du Parti Socialiste.
Je ne suis pas surpris outre mesure du résultat dans la Manche lequel m'apparaît s'inscrire dans le mouvement qui a permis à Sonia Krimi, candidate dissidente de La République en Marche, de l'emporter assez nettement au second tour des législatives de juin 2017 face au candidat dit officiel de la Majorité Présidentielle venu des Républicains juppéistes dans la quatrième circonscription de la Manche, celle de Cherbourg, de La Hague et du Val de Saire.

Anna PIC est aussi une élue (adjointe) de la ville de Cherbourg en Cotentin (le gros des militants socialiste de ce département doit être issus de cette ville) et elle préside le groupe d'opposition au conseil départemental "notre manche" (élue du canton de Cherbourg 1 depuis 2015);

http://www.notremanche.fr/interventions ... erture.pdf