La rébellion touareg MNLA, qui occupe Kidal, dans le nord-est du Mali, est prête à permettre la tenue de la présidentielle en juillet [le 28] dans cette ville mais refuse d'y laisser entrer l'armée malienne, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
D'autres "poids lourds" de la classe politique malienne sont aussi candidats.
Parmi eux, Soumaïla Cissé, ancien ministre malien et ancien président de la Commission de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) et Dramane Dembélé, candidat de l'Adéma, le principal parti politique au Mali. [*]
Le président intérimaire malien a promu aujourd'hui au rang de général le capitaine Amadou Aya Sanogo, auteur du coup d'Etat de mars 2012 qui avait plongé le pays dans le chaos. Cette décision inattendue, critiquée par les défenseurs des droits de l'Homme, a été prise quelques jours après l'élection à la présidence d'Ibrahim Boubacar Keïta, qui n'a pas encore pris ses fonctions.
Les résultats officiels publiés jeudi 15 août confirment la victoire d'Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de l'élection présidentielle avec 77,61% du scrutin.
Selon le ministre de l'Administration territoriale, le général Moussa Sinko Coulibaly, la participation au second tour s'est élevée à 45,78%, contre 49% au premier tour le 28 juillet. Quelque 6,8 millions de Maliens étaient appelés aux urnes.
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