Municipales de 2026 Ã Paris

[ChristianC.]

Comment est-il envisageable que les LR parisiens hostiles à R. Dati puissent s'organiser ?
Dans les vieux arrondissements de Droite, la division de LR va conduire à des affrontements fratricides - ou réactiver des affrontements déjà anciens.
Dans mon VIIIème, la candidate LR dissidente de 2014, C. Lécuyer, est déjà en campagne et se réclame de R. Dati - et devrait logiquement recevoir le soutien du député REM pro-Dati S. Maillard ; s'il y a une logique dans tout cela - ; de son côté, la maire, candidate sortante LR officielle de 2014, J. d'Hautesserre, attaquée sur ses notes de frais, a riposté en étrillant, en plein Conseil de Paris, les demandes clientélistes (des logements sociaux) reçues de R. Dati. Ceci semble promettre une revanche sanglante de 2014.
Je suppose que le XVIème, voire le VIIème, verront le même genre de divisions. Peut-être ailleurs aussi (dans le Vème et le IXème où des maires ex-LR ont rallié la REM ?)
Mais ces dissidences locales, avec la nouvelle loi électorale, auront sans doute du mal à se fédérer, et à exister hors des champs clos traditionnels de la Droite parisienne, pour présenter une liste commune et peser au niveau du Conseil de Paris. Pourrait-on alors dans ces arrondissements avoir deux votes de Droite déconnectés l'un de l'autre: dissident (je veux dire anti-Dati) au niveau de l'arrondissement, et officiel (id est pro-Dati), faute de mieux, au niveau de Paris ?
La logique du nouveau mode de scrutin devrait certes induire une sorte de "vote utile" pro-Dati dans les arrondissements (au reste, la municipalité LR du VIIIème y était fort hostile) ; mais ce système est peut-être trop nouveau pour que les électeurs en adoptent la logique dès la première application.
Dans un autre ordre d'idées, j'ai un peu l'impression qu'entre son pas de deux matamoresque lors de la partielle de la Rive gauche, sa nouvelle brouille avec la direction de LR, l'annonce de la date de son procès et le "casse" du Louvre, les ennuis s'accumulent par R. Dati, dont la candidature pourrait ne plus être une évidence

[myckilem]

Comment est-il envisageable que les LR parisiens hostiles à R. Dati puissent s'organiser ?
Dans les vieux arrondissements de Droite, la division de LR va conduire à des affrontements fratricides - ou réactiver des affrontements déjà anciens.
Dans mon VIIIème, la candidate LR dissidente de 2014, C. Lécuyer, est déjà en campagne et se réclame de R. Dati - et devrait logiquement recevoir le soutien du député REM pro-Dati S. Maillard ; s'il y a une logique dans tout cela - ; de son côté, la maire, candidate sortante LR officielle de 2014, J. d'Hautesserre, attaquée sur ses notes de frais, a riposté en étrillant, en plein Conseil de Paris, les demandes clientélistes (des logements sociaux) reçues de R. Dati. Ceci semble promettre une revanche sanglante de 2014.
Je suppose que le XVIème, voire le VIIème, verront le même genre de divisions. Peut-être ailleurs aussi (dans le Vème et le IXème où des maires ex-LR ont rallié la REM ?)
Mais ces dissidences locales, avec la nouvelle loi électorale, auront sans doute du mal à se fédérer, et à exister hors des champs clos traditionnels de la Droite parisienne, pour présenter une liste commune et peser au niveau du Conseil de Paris. Pourrait-on alors dans ces arrondissements avoir deux votes de Droite déconnectés l'un de l'autre: dissident (je veux dire anti-Dati) au niveau de l'arrondissement, et officiel (id est pro-Dati), faute de mieux, au niveau de Paris ?
La logique du nouveau mode de scrutin devrait certes induire une sorte de "vote utile" pro-Dati dans les arrondissements (au reste, la municipalité LR du VIIIème y était fort hostile) ; mais ce système est peut-être trop nouveau pour que les électeurs en adoptent la logique dès la première application.
Dans un autre ordre d'idées, j'ai un peu l'impression qu'entre son pas de deux matamoresque lors de la partielle de la Rive gauche, sa nouvelle brouille avec la direction de LR, l'annonce de la date de son procès et le "casse" du Louvre, les ennuis s'accumulent par R. Dati, dont la candidature pourrait ne plus être une évidence

Dans les faits, les opposants à Dati ont une porte de sortie puisqu'il y a un candidat Horizon, Bournazel, qui se présente comme candidat à la mairie de Paris. Donc, ils peuvent se coaliser derrière lui (voire passer temporairement chez Horizon) pour embêter Dati.

D'ailleurs, la menace selon laquelle Renaissance pourrait finalement soutenir Bournazel plutôt que Dati se précise. Il y a encore un article à ce sujet dans le Figaro hier.

https://www.lefigaro.fr/politique/municipales-2026-a-paris-renaissance-va-lacher-dati-pour-bournazel-20251024

Je me répète sans doute beaucoup, mais je ne comprends pas très bien ce choix stratégique. Est-ce qu'ils sentent une opposition à Dati monter sur le terrain? Est-ce qu'il y a une volonté de revanche (il semblerait que l'épisode de la deuxième circonscription ne sait pas tout à fait digérer) ? Est-ce une manière de défier indirectement le chef de l'état pour redorer le blason de Renaissance par rapport à un leader national largement écorné par l'exercice du pouvoir ? Mystère...

[pierrep]

Comment est-il envisageable que les LR parisiens hostiles à R. Dati puissent s'organiser ?
Dans les vieux arrondissements de Droite, la division de LR va conduire à des affrontements fratricides - ou réactiver des affrontements déjà anciens.
Dans mon VIIIème, la candidate LR dissidente de 2014, C. Lécuyer, est déjà en campagne et se réclame de R. Dati - et devrait logiquement recevoir le soutien du député REM pro-Dati S. Maillard ; s'il y a une logique dans tout cela - ; de son côté, la maire, candidate sortante LR officielle de 2014, J. d'Hautesserre, attaquée sur ses notes de frais, a riposté en étrillant, en plein Conseil de Paris, les demandes clientélistes (des logements sociaux) reçues de R. Dati. Ceci semble promettre une revanche sanglante de 2014.
Je suppose que le XVIème, voire le VIIème, verront le même genre de divisions. Peut-être ailleurs aussi (dans le Vème et le IXème où des maires ex-LR ont rallié la REM ?)
Mais ces dissidences locales, avec la nouvelle loi électorale, auront sans doute du mal à se fédérer, et à exister hors des champs clos traditionnels de la Droite parisienne, pour présenter une liste commune et peser au niveau du Conseil de Paris. Pourrait-on alors dans ces arrondissements avoir deux votes de Droite déconnectés l'un de l'autre: dissident (je veux dire anti-Dati) au niveau de l'arrondissement, et officiel (id est pro-Dati), faute de mieux, au niveau de Paris ?
La logique du nouveau mode de scrutin devrait certes induire une sorte de "vote utile" pro-Dati dans les arrondissements (au reste, la municipalité LR du VIIIème y était fort hostile) ; mais ce système est peut-être trop nouveau pour que les électeurs en adoptent la logique dès la première application.
Dans un autre ordre d'idées, j'ai un peu l'impression qu'entre son pas de deux matamoresque lors de la partielle de la Rive gauche, sa nouvelle brouille avec la direction de LR, l'annonce de la date de son procès et le "casse" du Louvre, les ennuis s'accumulent par R. Dati, dont la candidature pourrait ne plus être une évidence

Dans les faits, les opposants à Dati ont une porte de sortie puisqu'il y a un candidat Horizon, Bournazel, qui se présente comme candidat à la mairie de Paris. Donc, ils peuvent se coaliser derrière lui (voire passer temporairement chez Horizon) pour embêter Dati.

D'ailleurs, la menace selon laquelle Renaissance pourrait finalement soutenir Bournazel plutôt que Dati se précise. Il y a encore un article à ce sujet dans le Figaro hier.

https://www.lefigaro.fr/politique/municipales-2026-a-paris-renaissance-va-lacher-dati-pour-bournazel-20251024

Je me répète sans doute beaucoup, mais je ne comprends pas très bien ce choix stratégique. Est-ce qu'ils sentent une opposition à Dati monter sur le terrain? Est-ce qu'il y a une volonté de revanche (il semblerait que l'épisode de la deuxième circonscription ne sait pas tout à fait digérer) ? Est-ce une manière de défier indirectement le chef de l'état pour redorer le blason de Renaissance par rapport à un leader national largement écorné par l'exercice du pouvoir ? Mystère...

Ils se disent surtout qu’il serait certainement de bon aloi de ne pas soutenir une candidate sous le coup de nombre d’affaires et qui apparaît comme une politique ultra opportuniste en même temps que soupçonnée de graves dérives comme d’user de son mandat de députée européenne pour défendre les intérêts d’entreprises la rémunérant grassement dans ce but. Dans nombre de démocraties madame Dati ne pourrait plus exercer aucun mandat.

[Stéphane]

Dans les faits, les opposants à Dati ont une porte de sortie puisqu'il y a un candidat Horizon, Bournazel, qui se présente comme candidat à la mairie de Paris. Donc, ils peuvent se coaliser derrière lui (voire passer temporairement chez Horizon) pour embêter Dati.

D'ailleurs, la menace selon laquelle Renaissance pourrait finalement soutenir Bournazel plutôt que Dati se précise. Il y a encore un article à ce sujet dans le Figaro hier.

https://www.lefigaro.fr/politique/municipales-2026-a-paris-renaissance-va-lacher-dati-pour-bournazel-20251024

Cest fait : la Commission Nationale d'Investiture de Renaissance, à l'unanimité moins deux voix, a voté le soutien à Pierre-Yves Bournazel
https://www.publicsenat.fr/actualites/p ... a-riposter

[Eco92]

On verra si Macron fait les gros yeux.

En tous cas ses cadres proches le font : Aurore Bergé a dit qu'elle soutiendrait Dati quoiqu'il arrive, comme son collègue au gouvernement Benjamin Haddad ou le désormais ex-président de Renaissance Paris Sylvain Maillard, député de Paris, qui s'est mis en retrait de son mandat interne à ce sujet. Seront-ils tous exclus de Renaissance ?

Le truc rigolo serait que LR ne soutienne pas non plus (elle a été officiellement re-exclue), et qu'elle y aille en indépendante...

A noter, ce détail du deal dans Le Monde

En échange de ce soutien, Renaissance a obtenu d’être associé à la direction de la campagne du candidat, ainsi que 10 des 17 têtes de liste d’arrondissement et 55 % des places sur la liste générale du Conseil de Paris. Dans la dynamique de l’union, le parti conduit par Gabriel Attal devrait aussi engranger le soutien d’Horizons derrière ses têtes de listes dans d’autres villes, dont Bordeaux et Nîmes, après l’avoir déjà reçu à Annecy et à Lille.

[Kerxizor]

Stratégiquement investir Dati est une grosse erreur car en plus de son pedigree personnel, le but est d'aller chercher des élus d'arrondissent et de Paris dans les quartiers à reconquerir pour la droite et le socle commun.

Or investir la Maire du 7ème comme tête de liste ne rapporte aucun conseiller de Paris supplémentaire.
Au contraire investir un candidat dans un arrondissement de gauche permet d'espérer gagner 1 voire 2 voire 3 conseillers de Paris d'oppositions dans le 18, 19, voire 20ème surtout en cas de divisions LFI/PS dans ces arrondissements.

C'était la stratégie de NKM en 2014 d'aller dans le 14ème car le but est d'avoir le plus de conseillers de Paris au 3ème tour.

[Fabien]

Stratégiquement investir Dati est une grosse erreur car en plus de son pedigree personnel, le but est d'aller chercher des élus d'arrondissent et de Paris dans les quartiers à reconquerir pour la droite et le socle commun.

Or investir la Maire du 7ème comme tête de liste ne rapporte aucun conseiller de Paris supplémentaire.
Au contraire investir un candidat dans un arrondissement de gauche permet d'espérer gagner 1 voire 2 voire 3 conseillers de Paris d'oppositions dans le 18, 19, voire 20ème surtout en cas de divisions LFI/PS dans ces arrondissements.

C'était la stratégie de NKM en 2014 d'aller dans le 14ème car le but est d'avoir le plus de conseillers de Paris au 3ème tour.

Attention, avec le nouveau mode de scrutin, les conseillers de Paris ne seront plus élus par arrondissement mais au niveau de l'ensemble de la capitale!

[myckilem]

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/elections/municipales-2026-%C3%A0-paris-rachida-dati-en-t%C3%AAte-du-premier-tour-selon-un-sondage/ar-AA1POiHk?ocid=BingNewsVerp

Nouveau sondage à Paris avec plusieurs scenario :

1) Listes éclatées :

Dati (LR) : 26 %
Gregoire (PS-PCF) : 20 %
Bournazel (HOR-REN) : 14 %
Belliard (LE) : 13 %
Chikirou (LFI) : 12 %
Mariani (RN-UDR) : 8 %
Knafo (REC) : 7 %

2) Union LE-LFI :

Dati (LR) : 28 %
Gregoire (PS-PCF) : 22 %
Belliard (LE-LFI) : 19 %
Bournazel (HOR-REN) : 15 %
Mariani (RN-UDR) : 8 %
Knafo (REC) : 7 %

3) Union de la droite et du centre :

Dati (LR-REN-HOR) : 35 %
Gregoire (PS-PCF) : 22 %
Belliard (LE) : 14 %
Chikirou (LFI) : 12 %
Mariani (RN-UDR) : 9 %
Knafo (REC) : 7 %

Au-delà de la domination assez nette de Dati dans les sondages, cela montre trois choses. D'une part, le statut de leader à gauche de Gregoire se renforce. D'ailleurs autant la liste LFI que LE se rapproche du seuil de maintient de 10 %. D'autre part, Bournazel a l'air d'être solide autour des 15 % grâce au soutien de Renaissance. Il faudra voir si cela va tenir dans le temps. Enfin, l'extrême droite reste forte dans la capitale par rapport à ses scores habituels. Il faudra voir aussi si cela tient dans le temps car elle représente des réserves de voix potentiellement importante pour la droite en vue du second tour.

[myckilem]

https://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-2026-taxe-fonciere-creches-de-nuit-nuisances-sonores-le-programme-du-modem-pour-paris-08-11-2025-RVKC2UJCYZDEHPW6GB5534EYHA.php

Le MoDem lance ses 1000 propositions pour Paris. En termes de soutien, la question n'est pas encore tranché s'ils vont soutenir Rachida Dati ou Pierre-Yves Bournazel. Néanmoins, c'est la première option qui tiendrait la corde. Le MoDem Paris va d'ailleurs présenter ses projets à Rachida Dati en premier lieu.

[myckilem]

Si quelqu'un en doutait encore, Sonia Chikirou (LFI) se lance à son tour dans la campagne pour la mairie de Paris. En 2020, LFI (dont la tête de liste était Danielle Simonet) avait 4.57 % à l'échelle de Paris.

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/municipales-2026-l-insoumise-sophia-chikirou-se-lance-dans-la-course-a-la-mairie-de-paris-1763119254