Quels candidats pour la présidence du Sénat ?

[iPolitique]

Bonsoir,

Je pense que nous aurons deux premiers tours "classiques" droite (Larcher) vs gauche (Bel), avec des abstentions au centre, et qu'une candidature "centriste" ne sortira qu'au troisième tour (à la majorité relative).

Ce n'est pas un hasard si Arthuis a changé de ligne politique depuis septembre 2010, abandonnant une ligne de centre-droit (pour qui le centre est l'allié naturel de la droite) pour adopter une ligne stricto sensu centriste (pour qui le centre est à équidistance de la droite et de la gauche).

Bien entendu, tout dépendra du rapport de force droite-gauche issu du scrutin de dimanche: la solution Arthuis n'est viable que si au sein de l'Union centriste le pôle MoDem-AC (qui sortira certainement affaibli) peut faire une majorité avec la gauche.

Je sens en revanche moins la solution PRG (et encore moins la solution Chevènement, parfois avancée).

[pierrot]

Je cite depuis longtemps l'hypothèse Baylet en cas de résultat très serré (je pense qu'il le sera, en sièges) : dans ce cas le groupe RDSE aura un rôle primordial à jouer.
A mon avis, sa participation à la primaire citoyenne, outre la possibilité d'éviter à moindre frais (à tous les sens du terme) une candidature catastrophe en 2012, avait surtout pour but d’obliger les socialistes à le soutenir au cas où une majorité franche de gauche ne se dessine pas. En effet, sans majorité claire d'un côté où de l'autre, PS + RDSE + MoDem + quelques radicaux valoisiens Borlooistes et quelques centristes, ça peut faire une majorité de circonstance au Nième tour autour de Baylet en attendant les recompositions qui naîtrons inévitablement des scrutins de 2012. Majorité sénatoriale plutôt située dans l'opposition à Nicolas Sarkozy d'ici là.

[RAYAN DU 09]

En tant qu' Ariégeois sa me serait bien plaisir que quelque'un de chez nous (Jean Pierre Bel ) soit numéro 2 de la République.

[iPolitique]

Numéro 3, plutôt! ;)

[SALVAT]

pourquoi 3 ? Il est bien le second personnage de l'Etat selon l'ordre protocolaire.
BS

[Jean-Philippe]

Dans l'ordre protocolaire, le président du Sénat est en effet n°2.

[iPolitique]

Non, sous la Ve République c'est le numéro 3 (après le PR et le PM) ;)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... e=20110922

[Marcy]

Non, si le Président du Sénat peut être considéré comme le deuxième personnage de l'Etat car il est appelé à exercer l'intérim de la présidence de la République (ce qui est arrivé deux fois sous la Vème République, en 1969 et 1974), le décret du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... dateTexte=)
est clair : le numéro deux protocolairement en France est le Premier ministre, et le Président du Sénat est le n° 3.

[vudeloin]

Je pense que Bel peut être élu ( il a le soutien de la majorité du groupe PS du Sénat, par ailleurs nettement hollandais plus qu'aubryste, après avoir été assez pénétré par les strauss kahniens ) si la majorité de gauche est suffisamment nette ( genre plus de six voix ).
Ceci dit, une partie des PRG devant son élection au transfert de voix de droite ( comme Raymond Vall dans le Gers ) et on ne sait jamais...
Quant au replacement d'Arthuis au centre centre au lieu du centre droit, il ne m'inspire qu'un haussement d'épaules.
Je ne sais pas où certains ont été pêcher une telle information, parce que, franchement :) !!

PS Le Président du Sénat est le numéro 3 dans l'ordre protocolaire, le numéro 2 étant l'excellent Premier Ministre, même s'il a la particularité d'avoir le droit de remplacer tout Président de la République défaillant pour quelque raison que ce soit, depuis le décès accidentel à la destitution pour forfaiture...

[iPolitique]

Quant au replacement d'Arthuis au centre centre au lieu du centre droit, il ne m'inspire qu'un haussement d'épaules.
Je ne sais pas où certains ont été pêcher une telle information, parce que, franchement :) !!

Puisque les "certains" c'est moi, ce sont tout simplement les déclarations d'Arthuis, qui ont changé entre l'avant et l'après été 2010 quant à son attitude en cas de duel droite-gauche au second tour d'une élection.