Elections sénatoriales 2020-Haute-Corse

[Sergent Bauchat]

C'est vrai... une seule exception :Marie-Claire Scamaroni, députée de 1983 à 1984... mais c'était au Parlement européen !

[Relique]

C'est vrai... une seule exception :Marie-Claire Scamaroni, députée de 1983 à 1984... mais c'était au Parlement européen !

Ah ! Je n'avais pas réussi à trouver l'information sur les parlementaires européens ! Merci!

[MiniM]

Note: données seulement depuis le début des années 90.

Sur le sujet, le femme ayant été le plus d'être élue au Sénat est Anne-Marie Natali (maire de Borgo et épouse de l'ancien sénateur Paul Natali) avec 28% au deuxième tour en Haute-Corse en 2014. Le meilleur résultat en Corse-du-Sud étant Julia Sanguinetti (EELV, ex-PNC, secrétaire régionale) avec 6,05%, aussi en 2014.

Côté député, le meilleur résultat est Stéphanie Grimaldi (UMP/LR/DVD, maire de La Porta de 2001 à 2020) qui a fait 48% dans la 2e circonscription de Haute-Corse en 2007 (elle s'est aussi présentée en 2012 (36%) et 2017 (14%)). Le meilleur résultat en Corse-du-Sud étant Maria Guidicelli (LREM) avec 35%, en 2017 dans la 1e circonscription (elle est maintenant conseillère d'opposition sur une liste mené par un nationaliste en Haute-Corse).

[CARL]

6 candidats pour 1 siège :

Paulu Santu Parigi, soutenu par le parti Femu A Corsica (autonomiste, majorité territoriale).

Le maire de Santa Lucia di Mercuriu et conseiller territorial entend décrocher le siège qui ferait de lui le premier sénateur nationaliste de Corse après l'entrée au Palais-Bourbon, en 2017, des trois premiers députés nationalistes.

Face à lui, divers candidats issus de différentes obédiences politiques.

Simon Venturini, le maire nationaliste d'Alzi, proche de Corsica Libera, se présente sans affiliation à un parti. Outre celui-ci, le maire d'Antisanti, Anthony Alessandrini, candidat de gauche soutenu par le sénateur de Haute-Corse sortant, est également dans les starting-blocks.

À gauche, toujours, Philippe Peretti, adjoint au maire de Bastia, soutenu par le Parti socialiste dont il est membre, s'engage sous la bannière de la gauche progressiste et socialiste, une plateforme créée par Emmanuelle de Gentili depuis la formation de la coalition ayant permis à Gilles Simeoni de remporter la mairie en 2014 et à nouveau à l'œuvre au sein de la majorité bastiaise lors des dernières municipales de mars 2020.

Sur le flanc droit, le maire de Galeria, Jean-Marie Seité (divers droite), s'aligne, lui aussi officiellement sur la ligne de départ, pour une candidature largement ouverte aux voix de droite, du centre, mais également de la gauche, espère-t-il.

Enfin, à droite encore, Jean-Simon Savelli (divers droite), président de la ligue corse de rugby, ex-directeur de cabinet de l'ancien maire de L'Île-Rousse, Jean-Joseph Allegrini-Simonetti, se lance pour la première fois dans l'arène politique.

Quant au septième candidat possiblement sur les rangs, François Orlandi, il n'avait, hier, ni confirmé ni infirmé son intention évoquée il y a peu dans nos colonnes, de briguer à son tour le fauteuil.

source : https://corsematin.com/articles/senator ... sud-112017

[Marcy]

Anthony Alessandrini (PRG) a jeté l'éponge et n'est pas candidat (en dénonçant des manoeuvres qualifiées comme dignes d'un Machiavel) - tout comme François Orlandi (LREM ou apparenté). Il n'y a donc que 5 candidats, dont 2 nationalistes, 2 de droite et 1 seul de gauche... le socialiste Philippe Peretti, adjoint au maire (nationaliste !) de Bastia.

Il faut donc s'attendre à des importants reclassements qui ne soient pas gauche/droite du fait de l'inconnue nationaliste : le PCF ne peut guère voter pour un adjoint au maire nationaliste, de même sans doute que tout ou partie du PRG. Y a-t-il un accord implicite entre les nationalistes et Philippe Peretti, seul le mieux placé des trois étant encore candidat au deuxième tour ? et donc un futur duel droite/nationalistes préfigurant les territoriales ? Que feront alors la gauche et LREM dans ce cas ?Au premier tour (au moins) il devrait y avoir un certain nombre de votes blancs...

https://corsematin.com/articles/senator ... urg-112110

[Marcy]

Anthony Alessandrini (PRG) a jeté l'éponge et n'est pas candidat (en dénonçant des manoeuvres qualifiées comme dignes d'un Machiavel) - tout comme François Orlandi (LREM ou apparenté). Il n'y a donc que 5 candidats, dont 2 nationalistes, 2 de droite et 1 seul de gauche... le socialiste Philippe Peretti, adjoint au maire (nationaliste !) de Bastia.

Il faut donc s'attendre à des importants reclassements qui ne soient pas gauche/droite du fait de l'inconnue nationaliste : le PCF ne peut guère voter pour un adjoint au maire nationaliste, de même sans doute que tout ou partie du PRG. Y a-t-il un accord implicite entre les nationalistes et Philippe Peretti, seul le mieux placé des trois étant encore candidat au deuxième tour ? et donc un futur duel droite/nationalistes préfigurant les territoriales ? Que feront alors la gauche et LREM dans ce cas ?Au premier tour (au moins) il devrait y avoir un certain nombre de votes blancs...

https://corsematin.com/articles/senator ... urg-112110

Ayant lu un message d'Hérimène sur la page "Corse du Sud" où il se murmure qu'il y aurait eu un accord droite-nationalistes en Corse du Sud (pour expliquer l'absence de candidat nationaliste face au sénateur sortant de droite, avec renvoi d'ascenseur au profit des nationalistes aux territoriales) je me demande s'il n'y a pas un accord du même type, mais au profit d'une partie de la gauche, en Haute-Corse, avec un sénateur socialiste nationaliste-compatible.

Donc nous aurions le jeu suivant en Corse pour les territoriales :
- nationalistes / droite pro-nationalistes / gauche pro-nationalistes
- droite anti-nationalistes
- gauche anti-nationalistes

Si les anti-nationalistes ne s'allient pas (fracture gauche/droite !) les nationalistes gagnent à tous les coups (au deuxième tour)... A suivre !

[Herimene]

Plus précisément, j'indiquais que le PNC, qui est une composante minoritaire de la majorité nationaliste mais est mieux implantée que les autres forces en Corse-du-Sud grâce à la conquête de Porto-Vecchio notamment, a semble-t-il refusé de présenter un candidat, et c'est probablement un accord de bons procédés avec la droite. Corsica Libera qui s'est beaucoup rapprochée du PNC a obtempéré, et probablement que Femu a Corsica, la mouvance de Gilles Simeoni, n'a pas voulu en rajouter, ou n'a pas pu proposer quelqu'un.

De là à dire qu'il y aurait un autre accord implicite en Haute-Corse, voire qu'il y aurait une contrepartie aux Territoriales, je n'irais pas jusque là. Mais je pense aussi que Philippe Peretti a ses chances, étant le seul candidat de gauche, visiblement Nationaliste-compatible. Si le candidat officiel de Femu a Corsica Paulu Santu Parigi est en difficulté à l'issue du premier tour, face à la droite, il n'est pas improbable qu'il y ait des tractations d'entre-deux-tours qui favorisent Peretti. Je pense quand même que les Nationalistes préféreraient avoir un Sénateur issu de leurs rangs, mais c'est clair qu'un Socialiste de Bastia avec lequel ils ont l'habitude de travailler serait déjà pour eux une réelle avancée par rapport à quelqu'un issu du PRG et qui était un adversaire historique.

Pour les Territoriales, c'est encore trop tôt pour en parler. Beaucoup de choses peuvent se passer, mais il est probable en effet que les lignes soient beaucoup moins claires qu'auparavant, et que les Nationalistes, bien que divisés, débauchent des personnalités qui soient issues d'autres forces politiques.

[paulhistoire]

Paulu Santu Parigi : 279 voix. Nationaliste : 50%
Jean-Marie Seite : 198 voix. Droite: 35,48%
Simon-Jean Venturini : 43 voix. Nationaliste : 7,71%
Jean-Simon Savelli : 20 voix. : 3,58%
Philippe Peretti : 18 voix. Gauche: 3, 23%

Il n’a manqué qu’une voix à Parigi pour l’emporter au 1er tour, peu de suspens

[Marcy]

Paulu Santu Parigi : 279 voix. Nationaliste : 50%
Jean-Marie Seite : 198 voix. Droite: 35,48%
Simon-Jean Venturini : 43 voix. Nationaliste : 7,71%
Jean-Simon Savelli : 20 voix. : 3,58%
Philippe Peretti : 18 voix. Gauche: 3, 23%

Il n’a manqué qu’une voix à Parigi pour l’emporter au 1er tour, peu de suspens

C'est une énorme claque pour le candidat socialiste (nationaliste-compatible). Il serait intéressant d'avoir la proportion de votes blancs et nuls, qu'on peut supposer provenir essentiellement des formations non représentées à ce scrutin (LREM, PRG et assimilés, PCF). Dans un département où la gauche avait naguère des positions dominantes l'effacement de la gauche est impressionnant.

La progression de Femu a Corsica depuis 2014 provient certainement d'un électorat plutôt DVG (tendance PRG, mais il y a aussi eu des ralliements de PRG à LREM - qu'on ne peut donc plus classer DVG en 2020) et est de bon augure pour la famille nationaliste à la veille des territoriales.