Article du Monde titrant "Le Nouveau Parti anticapitaliste menacé d’implosion" :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/27/le-nouveau-parti-anticapitaliste-menace-d-implosion_6047379_823448.htmlA vrai dire, la création du NPA en 2009 suites au bon score (relatif mais + de 4% et largement devant LO et PCF) de Besancenot à la présidentielle à vite été pleine de désenchantement.
Le fait que le Front de gauche se soit créé pile en parallèle, regroupant à l'origine le PCF, le Parti de gauche de Mélenchon et, pour faire un troisième volet, la Gauche Unitaire de Christian Picquet, qui a quitté le NPA avec son courant dès son premier conseil national.
Par la suite le courant Convergences et alternative a aussi rejoint le FDG (2011 je crois), puis ce fut le tour de la Gauche Anticapitaliste (avec la coporte parole Myriam Martin) en 2012... Mais plus que ça, c'est l'absence du parti de plusieurs élections majeures (et notamment les législatives, qui peuvent rapporter des sous) malgré une côté de sympathie existante pour Poutou, qui me semblent les condamner. Ils indiquent ainsi ne pas vraiment être en capacité de peser, lors d'élections nationales comme les européennes l'idée d'une alliance avec LO a émergée pour finir par un simple soutien. L'élection de Philippe Poutou à Bordeaux, dans le cadre d'une alliance avec LFI, ne masque pas l'échec global.
Je ne connais pas bien les débats internes mais l'article indique que Besancenot proposerait une séparation "à l'amiable" avec les autres courants du partis, prompt à défendre une alliance avec la gauche plutôt que le "pureté révolutionnaire". Au dernier congrès la majorité sortante (venue de la LCR) n'a pas eu la majorité absolue et au derier conseil national elle a été mise en minorité par la coalition de toutes les autres tendances.
Je ne connais pas bien les jeux internes au NPA donc j'imagine que la direction comprend Poutou, Poupin et Besancenot ?
En face, ceux qui remettent en cause la stratégie comprennent "d’anciens dirigeants de l’organisation de jeunesse, comme le syndicaliste postier Gaël Quirante, de petits groupes issus de Lutte ouvrière, ou de morceaux de l’ancienne majorité".