Herimene a écrit:La concomitance des Départementales et des Régionales si elle se confirme pourrait aider le RN à conquérir un ou plusieurs départements de l'ancien Languedoc-Roussillon, car le RN y fera un gros score aux Régionales donc ce serait étonnant que cela ne soit pas le cas sur les Départementales si elles ont lieu en même temps.
Mais pour faire basculer la région ce sera très difficile. Et le casse-tête de la tête de liste est réel, ses 3 principales figures dans la région étant toutes trois Maires (Aliot, Ménard même s'il est hors parti et Sanchez) et je suis pas certain qu'elles aient envie de risquer de quitter leur Mairie (encore plus Aliot qui vient d'être élu, même si le risque est mesuré).
En tout cas, si on a bien des Départementales et Régionales concomitantes, et avec un bonus possible si sa tête de liste est issue d'un des départements cités comme c'est assez probable, les Pyrénées-Orientales et le Gard peuvent être deux départements cibles de choix pour le RN pour faire basculer un Conseil départemental (même si ce sera difficile)... L'Aude pourrait être aussi une conquête surprise, mais faudrait pour cela une grosse vague RN (car la gauche ne sera pas dans de trop basses eaux et c'est une terre fidèle au PS bien que très ouverte au RN désormais).
avavainouva a écrit:Je suis d'accord avec cela.
Les sortants PS comme LR auront une prime qui atténuera la tendance entre PS et EELV dans des régions comme l'Occitanie. Et par ricohet, dans les départementales.
Mais je ne sais pas encore si cela sera suffisant pour que Delga par exemple garde la région dans le giron PS. Et encore moins convaincu que cela suffise pour avoir une domination PS aux départmentales.
Dans d'autres régions avec des sortants PS (élus dans des circonstances particulières en 2015) tels que le Centre Val de Loire et la Bourgogne Franche Comté , je ne pense pas du tout que la prime de sortant jouera autant qu'en Occitanie, et donc je ne crois pas que ces deux régions resteront PS.
newritture a écrit:Tout à fait d'accord avec cette remarque. Mais dans le cas de la Haute-Garonne (comme de tout département situé dans une région socialiste) je crois que ça sera atténué (en tout cas à gauche), puisque Carole Delga en tant que sortante PS fera un score au niveau régional plus élevé qu'attendu (si la région n'était pas aux mains du PS), qui mordra forcément sur le score d'une potentielle liste EELV. Enfin à l'heure actuelle il me semble improbable que la tête de liste EELV soit de ce département, il me semble qu'une élue du Languedoc-Roussillon soit plus probable (je pense à Agnès Langevine, très proche de Yannick Jadot et vice-présidente de la région, candidate retirée à Perpignan), ce qui aidera aussi (à la marge) le PS.
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