Raphadu86 a écrit:Au temps pour moi ! Merci à vous deux pour ces informations !
Je n'avais jamais été confronté à ce genre de situation, je n'ai donc pas fait une lecture correcte de l'article de la PQR.
A vous entendre, il semblerait que cela soit (très relativement) régulier... c'est le cas ?
Par ailleurs, le député Savatier donne une troisième raison: c'est celle de la réforme avortée censée supprimer une circonscription dans la Vienne: sa circonscription aurait sans doute fusionné avec la deuxième circonscription de la Vienne, dont l'actuel député est Sacha Houlié (LREM). Or, en l'absence de cette fusion, et ayant déjà annoncé qu'il ne ferait pas de second mandat, il donne l'occasion à sa suppléante de se faire connaître avant une potentielle candidature en 2022.
Enfin, dans un autre article du même journal, on apprend qu'il soutient le sortant Alain Claeys (PS) pour le second tour des municipales à Poitiers, contre le candidat de son mouvement. En réalité, ce député semble -du regard d'un observateur de la vie politique de son département- ne s'être jamais complètement retrouvé dans le mouvement (il semblerait que ses relations avec l'exécutif local de LREM soient tendues). Cela explique sans doute en grande partie cette décision.
Oui très probablement. Son nom faisait d'ailleurs partie de la cinquantaine-soixantaine de députés REM disparu des radars de l'assemblée depuis le début de la législature en 2017.
Ce qui a effectivement un coté cocasse de lui confier aujourd'hui une mission ministérielle (dont il ne s'appesantit pas beaucoup sur le sujet dans l'article).
Les missions parlementaires depuis plus de 6 mois existent depuis les années 1960 et avaient alors une vraie utilité sur le contenu des travaux rendus
A la longue, l'usage en a été dévoyé et elles ont surtout pour unique intérêt désormais d'éviter une élection partielle, ce dont la classe politique dans son ensemble a horreur, et plus encore la majorité parlementaire lorsque le gouvernement est impopulaire.
Dans les années 1980, c'était une spécialité iséroise. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, c'était plutôt les Yvelines qui regorgeaient de talents.