Il est soupçonné d’être « le chef d’une organisation criminelle » qui négociait des pots-de-vin sur des contrats de construction dans la centrale nucléaire d’Angra 3, a précisé par la suite le parquet. M. Temer a été arrêté dans le cadre d’une opération anticorruption baptisée « Radioactivité » qui enquête sur « des détournements de fonds et des versements illicites » pour « une organisation criminelle dirigée par (lui) ».
Stéphane a écrit:Jusqu'où ira Bolsonaro ? : « on peut pardonner » la Shoah
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Pullo a écrit:Stéphane a écrit:Jusqu'où ira Bolsonaro ? : « on peut pardonner » la Shoah
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Pour apporter de l'eau au moulin de ceux qui pensent, au Brésil et dans le reste du monde, qu'il est un fasciste et un dictateur en puissance, Jair Bolsonaro a pris des décisions controversées (euphémisme). Parmi elles :
- la réduction des financements par le gouvernement fédéral des filières de sociologie et de philosophie, sous prétexte de pousser les étudiants vers des formations susceptibles de leur assurer un débouché professionnel rapide ;
- l'intervention auprès de la direction de la banque publique Banco do Brasil pour faire retirer une publicité montrant la diversité du Brésil, le président y voyant de la propagande LBGT (il a déclaré qu'il ne voulait pas que son pays soit "un paradis du tourisme gay").
Ajoutons à ces frasques la direction erratique du gouvernement fédéral (le ministre de l'Education, peu suspect de gauchisme, a été limogé au début de ce mois), et les mesures nocives pour l'environnement (comme la levée des restrictions de l'emploi des pesticides, comme si les polémiques aux USA et en Europe sur le glyphosate n'avaient pas eu lieu...). Après plus de cent jours de pouvoir, très agités, ce n'est pas joyeux...
ploumploum a écrit:Pullo a écrit:Stéphane a écrit:Jusqu'où ira Bolsonaro ? : « on peut pardonner » la Shoah
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Pour apporter de l'eau au moulin de ceux qui pensent, au Brésil et dans le reste du monde, qu'il est un fasciste et un dictateur en puissance, Jair Bolsonaro a pris des décisions controversées (euphémisme). Parmi elles :
- la réduction des financements par le gouvernement fédéral des filières de sociologie et de philosophie, sous prétexte de pousser les étudiants vers des formations susceptibles de leur assurer un débouché professionnel rapide ;
- l'intervention auprès de la direction de la banque publique Banco do Brasil pour faire retirer une publicité montrant la diversité du Brésil, le président y voyant de la propagande LBGT (il a déclaré qu'il ne voulait pas que son pays soit "un paradis du tourisme gay").
Ajoutons à ces frasques la direction erratique du gouvernement fédéral (le ministre de l'Education, peu suspect de gauchisme, a été limogé au début de ce mois), et les mesures nocives pour l'environnement (comme la levée des restrictions de l'emploi des pesticides, comme si les polémiques aux USA et en Europe sur le glyphosate n'avaient pas eu lieu...). Après plus de cent jours de pouvoir, très agités, ce n'est pas joyeux...
J'avoue ne pas voir le début d'une once de rapport entre le qualificatif "fasciste/dictateur" et les décisions rapportées ou alors cela signifie que tous les gouvernements qui entreprennent des réformes radicales dans l’éducation ou le sociétal (dans n'importe quel sens) ont un penchant fasciste.
En revanche, les propos rapportés par Stéphane sont vraiment significatifs.
Donc critiquer Bolsonaro oui, mais évitons le le "bashing" de base (Bolsonaro il est méchant ! Pourquoi ? parce qu'il n'est pas gentil*) car ça le sert plus qu'autre chose.
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