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Législatives 1997

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Re: Législatives 1997

Messagede vudeloin » Jeu 14 Avr 2011 11:28

Chamrousse est aussi à cheval sur la montagne, ce qui explique les deux cantons, mais je constate avec intérêt que certains lecteurs suivent avec intérêt les indications que le site permet de donner ! :)
Bon, rendez vous pour un autre message sur un thème pas innocent : celui des triangulaires de 1997 dont on prétend qu'elles ont facilité la victoire de la gauche plurielle...
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Re: Législatives 1997

Messagede vudeloin » Jeu 14 Avr 2011 17:59

Chose promise, chose due ! :)

L’une des caractéristiques des élections législatives anticipées de 1997 a été l’apparente multiplication des triangulaires engageant d’une part un candidat de gauche, ensuite un candidat de la droite parlementaire classique et enfin, un candidat du Front National.

Certains ont même considéré que le succès de la gauche lors de ce renouvellement de l’Assemblée Nationale était étroitement lié au maintien intempestif de candidats FN dans toutes les circonscriptions où l’on s’était retrouvé avec un schéma de triangulaire.

L’analyse générale du phénomène ne doit cependant pas faire oublier quelques aspects essentiels.

Un, la gauche revenait de loin, puisque le PS avait subi en 1993 la pire raclée de son histoire, en tombant sous les 70 députés.

Deux, le Front National, dans la foulée du scrutin de 1995 où Jean Marie Le Pen, quoique non qualifié pour le second tour, avait tout de même obtenu 15 % des voix, avait confirmé son influence aux législatives de 1997 en réalisant 3,8 millions de voix et 15,2 %.

Trois, le reflux de la droite fut quasi général, quelque soit la circonscription, que le député sortant y soit membre de la majorité parlementaire ou de l’opposition.

Les rapports de forces globaux du premier tour donnaient en effet 40,3 % aux partis de gauche, 7 % aux diverses mouvances écologistes ( la plus importante étant celle des candidats Verts, alliés de la gauche ), 36,2 % à l’ensemble RPR – UDF – divers droite et 15,2 % au Front National.

C'est-à-dire que le rapport de forces était, de manière globale, bien moins favorable à la droite qu’il n’avait pu l’être quatre ans auparavant où la gauche avait fait 36 % en ajoutant les Verts, la droite UDF – RPR et alliés 42,9 % et le FN 12,2 %.

Pour ce qui est des sièges obtenus par les forces politiques en présence au terme des deux tours rappelons que la gauche, dans son ensemble, obtint 320 élus ( dont 250 PS, 36 PCF et apparentés, 33 RCV et 1 divers ) contre 257 à la droite ( 140 RPR, 113 UDF, 3 divers droite et 1 FN ).

Une différence de 63 sièges au total donc.

77 sièges furent disputés dans le cadre de triangulaires entre gauche, droite et FN.
Dans 7 cas, elles portaient sur des sièges de gauche sortants.

Dans tous les cas, les candidats de gauche furent reconduits dans leur mandat.

Dans les 70 autres, ce sont des sièges de droite qui étaient concernés.

Et les dégâts furent importants, avec 41 succès pour les candidats de gauche, soit pratiquement 60 % des sièges concernés.

Il y eut quelques victimes célèbres de ce processus : Bernard Saugey dans l’Isère, Gérard Vignoble ou Christian Vanneste dans le Nord, Olivier Dassault et Jean François Mancel dans l’Oise, Jean François Copé en Seine et Marne, Pierre Bédier dans les Yvelines, Yves Rousset Rouard dans le Vaucluse, Eric Raoult en Seine Saint Denis…

Et quand on regarde les scores obtenus par les candidats de gauche au second tour, on pourrait se dire que la présence du FN fut pour beaucoup dans la mésaventure des candidats de la droite classique.

En effet, 3 candidats de gauche sur 77 ont été élus avec plus de 50 % des votes et 13 ont été élus en réalisant un score compris entre 45 et 50 % des suffrages.

Ce qui signifie que les deux tiers des élus de gauche issus des triangulaires ( 32 sur 48 ) ont été élus en faisant un score compris entre 40 et 45 % des suffrages au second tour.

Le score le plus faible étant à l’actif d’Annette Peulvast Bergeal, élue PS de la 8e circonscription des Yvelines, avec 40,3 % des voix.

Oui mais la réalité commande de dire aussi qu’outre la progression du FN au premier tour, générale dans chacune des circonscriptions concernées, ce qui fut aussi général fut la perte d’influence des sortants RPR – UDF et divers droite.

Des pertes de 5,7, 10 points et plus sur le premier tour de 1993 furent constatées.

Mention particulière d’ailleurs pour Olivier Dassault et Jean François Mancel, dans les deux premières circonscriptions de l’Oise.

Elus tous les deux au premier tour en 1993, le premier perdit 20,9 % sur son score de l’époque et le second laissa en route 23,2 % des voix.

Ainsi relancée, la gauche pouvait parfaitement aller chercher les deux sièges, ce qu’elle ne manqua pas de faire, en réalisant au second tour 44,1 % sur le nom d’Yves Rome ( et 2 339 voix d’avance sur Olivier Dassault ) et 42,8 % sur celui de Béatrice Marre ( et 1 943 voix d’avance sur Jean François Mancel ).

La dynamique de défaite qui avait marqué la droite au premier tour ne pouvait donc que se trouver amplifiée au second et nombre de succès de la gauche furent emportés avec suffisamment de netteté pour ne pas être imputables qu’à la seule configuration des seconds tours.

Ainsi, dans le cas yvelinois, la candidate du PS fut élue avec une avance supérieure à 2 000 voix sur le candidat RPR Pierre Bédier ( qui fut un bref secrétaire d’Etat quelques années plus tard, avant de devenir Président du CG 78 puis de disparaître de la vie politique suite à quelques problèmes judiciaires ayant conduit à son inéligibilité en 2009 ) et plus importante encore sur la candidate du FN, nommée Marie Caroline Le Pen, c'est-à-dire la seconde fille de qui vous savez…

On se souviendra d’ailleurs de quelques images télévisées particulièrement violentes où Annette Peulvast Bergeal fut agressée physiquement par Jean Marie Le Pen, venu participer à la campagne de second tour de sa fille, qui était d’ailleurs arrivée en tête au premier.

De fait, le recul de la droite, sorte de réplique des mouvements sociaux de l’automne 1995 dans les urnes, cumulé avec la vague en faveur du FN s’étaient combinés pour donner une chance à une gauche requinquée et dont l’influence se rapprochait, dès le premier tour, des 45 % et atteint d’ailleurs près de 49 % des voix au second.

Dans ce contexte, les triangulaires ne furent qu’un élément de plus d’un mouvement plus général, puisque, sur les autres sièges, le rapport de forces fut le suivant :

Gauche 272 élus
Droite 228 élus.

Il est donc probable que, même dans une configuration plus « habituelle « ( duel au second tour ), la gauche aurait tout de même obtenu la majorité absolue en 1997.
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Re: Législatives 1997

Messagede Zimmer » Sam 16 Avr 2011 12:04

vudeloin a écrit:Quant aux fondements de la dissolution, pour avoir connu cela d'assez près, je me demande encore pourquoi... Alors j'en suis à des conjectures diverses...

Chirac avait été élu en 1995 Président de la République en commençant par se débarrasser d'un Edouard Balladur qui s'y voyait déjà... Un grand nombre des chefs de droite et du centre qui avaient soutenu cette candidature ont d'ailleurs été " tricards " un certain temps ( à commencer par Nicolas Sarkozy ). Problème : la situation des comptes publics n'était pas florissante et le Gouvernement Juppé avait commencé par mettre un coup de bambou fiscal à l'été 1995.
Hausse de la TVA de deux points, majoration exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt de solidarité sur la fortune ( eh oui ! à l'époque on avait peur de 5 % de déficit public et on augmentait le rendement de l'ISF ! )...Le tout avant le fameux plan Juppé sur les retraites qui avait mis dans la rue des manifestants en masses très compactes et conduit Canal Plus à inventer le Juppéthon !
Bref, à la suite de ce coup de massue fiscal, la situation des comptes publics s'est un peu améliorée et les perspectives s'annonçaient plutôt bonnes au printemps 1997.
L'idée de la dissolution, c'était alors histoire de tirer parti d'un climat amélioré et d'assurer sept ans de chiraquisme pur, avec la reconduction d'une majorité de députés de droite, quand bien même aurait elle un peu rétréci et n'aurait elle pu retrouver l'ampleur de 1993...
De plus, je subodore que, dans le plan, on aurait fini par mettre en oeuvre un report des législatives 2002 après la présidentielle, histoire, sur la base d'une réélection attendue, d'enfoncer le clou et de s'installer durablement au pouvoir.
Mais c'était sans compter sur l'impertinence de l'électorat, comme nous allons encore le voir dans les épisodes suivants...


Rappelons quand même que cette dissolution intervenait quelques mois seulement après le très important mouvement social de l’automne 1995 (tu en parles toi aussi) et après une série d’élections législatives partielles ayant eu lieu entre la fin de l’année 1995 et 1996 qui s'étaient révélées catastrophiques pour le pouvoir en place. C’est vrai que la conjoncture économique a commencé à s’améliorer en 1997 mais ça s’est surtout fait ressentir à partir du second semestre de cette même année et, du coup, c’est le gouvernement Jospin (premier et unique, à ce jour, gouvernement de cohabitation qui ait été de gauche) qui en a bénéficié lors des élections régionales et cantonales… de mars 1998. La dissolution de 1997 fut donc en effet un très mauvais calcul pour Chirac.

A l’opposé des autres dissolutions ayant eu lieu sous la Vème République et qui avaient toutes des motifs légitimes (adoption d’une motion de censure en 1962, grave crise sociale et politique en 1968, élection et réélection de Mitterrand en 1981 et en 1988 alors que la droite était majoritaire à l’Assemblée nationale), celle-ci est apparue comme une « dissolution de convenance » (un type de dissolution parfois pratiqué au Royaume-Uni), ce qui n’a pas vraiment été compris et surtout approuvé par les Français. L’échec qui s’en est suivi devrait, en tout cas et sans doute pour encore très longtemps, dissuader un autre président de la République de recourir à ce genre de dissolution. Il en va sans doute de même, et c’est un autre sujet, avec le recours au référendum suite au résultat de celui de mai 2005.

Outre les scores très importants du FN (sous l’ère « Jean-Marie » Le Pen et alors que la scission mégrétiste devait intervenir un an et demi plus tard, il connaissait là son apogée à des élections législatives) et le regain électoral certain du PCF (le premier et le seul vraiment significatif, à ce jour, depuis le début de son déclin en 1981, regain qui annonçait aussi sans doute les succès électoraux de l’extrême-gauche (LO et LCR) de la fin des années 90 et du début des années 2000, sachant qu’Arlette Laguiller avait déjà fait un score de 5,30 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle de 1995), le fait marquant de ce scrutin fut sans doute l’extraordinaire retour de balancier de l’électorat. En effet, après la débâcle historique qu’elle avait connue aux élections législatives de 1993, qui aurait parié, à l’époque, que la gauche serait à nouveau majoritaire à l’Assemblée nationale à peine quatre ans plus tard ? Tout cela confirme en tout cas, qu’en politique, les choses peuvent évoluer extrêmement vite.

On peut aussi revenir sur la constitution du groupe RCV (Radical, Citoyen et Vert) dont l’existence, aux côtés des groupes socialiste et communiste, était emblématique d’une vraie pluralité de la gauche (la « gauche plurielle ») durant cette législature. Les Verts faisaient, pour la première fois de leur histoire, leur entrée à l’Assemblée nationale et le « chevènementisme » avait encore un vrai poids politique au sein de la gauche française, tandis que le PRS (Parti Radical-Socialiste) qui allait devenir le PRG quelques mois plus tard sortait tout juste des « années Bernard Tapie ».

Lors de ces élections législatives de 1997, sept membres du gouvernement Juppé étaient battus : Anne-Marie Couderc, Jacques Toubon et Corinne Lepage (qui n’était pas sortante mais qui tentait de reprendre le siège d’Alain Devaquet) à Paris, Alain Lamassoure dans les Pyrénées-Atlantiques, Jean-Jacques de Peretti en Dordogne, Pierre-André Périssol dans l’Allier et Eric Raoult en Seine-Saint-Denis. Par ailleurs, étaient notamment élus pour la première fois et pour certains d’entre eux, l’unique fois à ce jour : Martine Aubry, Eric Besson (à l’époque avec l’étiquette PS), Jean-Louis Bianco, Marie-George Buffet, Yves Cochet, Renaud Donnedieu de Vabres, Nicolas Dupont-Aignan, François Goulard, Elisabeth Guigou, Robert Hue, Anne-Marie Idrac, Marylise Lebranchu, Maurice Leroy, Noël Mamère, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Catherine Tasca, André Vallini et Dominique Voynet. Enfin, après qu’ils aient perdu leur siège en 1993, on comptait, entre autres, parmi les revenants : Jean-Marie Bockel, Michel Crépeau, Michel Delebarre, Raymond Forni, Georges Frêche, Edmond Hervé, François Hollande, Lionel Jospin, André Lajoinie, Jean-Yves Le Drian, Louis Mermaz, Henri Nallet, Jean-Jack Queyranne, Yvette Roudy, Dominique Strauss-Kahn, Michel Vauzelle…
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Re: Législatives 1997

Messagede vudeloin » Sam 16 Avr 2011 14:37

Dissolution de convenance, c'est la juste expression, Zimmer !

Le fait est que la majorité parlementaire d'alors, comme d'ailleurs le Gouvernement et tout ce qui pouvait tourner autour ( notamment les attachés parlementaires des Ministres ) étaient convaincus que le résultat de la dissolution serait positif, du point de vue politique.

Evidemment, quelques députés de droite savaient fort bien que leur mandat, entamé dans la vague bleue de mars 1993, avait toute chance de se terminer prématurément, mais rien ne paraissait devoir menacer l'allure générale du Parlement, c'est à dire de rester le monopole de la majorité de droite.

Manque de chance, c'est que le Gouvernement pensait relance et croissance économique quand les électeurs se souvenaient plutôt de l'automne 1995 et du plan Juppé.

C'est à dire qu'après avoir fait grève ou grève par procuration, les électeurs ont voté en direct au printemps 1997...

Comme quoi, la hauteur de vues est parfois assez mal partagée :)
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Re: Législatives 1997

Messagede LeysinNight » Mar 23 Juil 2013 15:08

Voici les principaux résultats et analyses en Ardèche (07).

Pour la première fois sous la Ve République 3 députés de gauche (PS et PRG) sont élus en Ardèche avec Pascal Terrasse, Jacques Dondoux et Stéphane Alaize.

1re (Privas) : Après avoir été battu en 1993, le maire du Teil et ancien député PS Robert Chapuis se voit refusé l'investiture du Parti socialiste par les militants ardèchois qui lui préfère son ancien assistant parlementaire Pascal Terrasse (32 ans en 1997) et conseiller général du canton de Bourg-Saint-Andéol depuis 1994. La situation du député sortant et maire de Privas, Amédée Imbert (UDF) est difficile du fait qu'il doit faire face à la candidature dissidente de Christian Lavis (ancien maire de Viviers) et aussi que dans "l'Événement du Jeudi" du 28 mars 1996 < Condamné (...) le maire de Privas, Amédée Imbert (soixante-neuf ans), ne desirera peut être pas se lancer dans un duel qui s'annonce difficile voir joué d'avance <. Terrasse arrive en tête avec 31,88% suivi d'Imbert avec 23,44% et Pascal Terrasse l'emporte au second-tour avec 59,23% et 40,77 pour le maire de Privas. A noter aussi qu'Amédée Imbert est battu dans sa ville et dans son canton.

2e (Annonay) : Dans cette circonscription ancrée à droite depuis 1958, le PS choisi comme candidat le PRG Jacques Dondoux (maire et conseiller général de Saint-Agrève) qui avait failli battre Perbet en 1988 pour faire face au député sortant RPR Henri-Jean Arnaud qui ce trouve dans une situation délicate avec son suppléant le maire d'Annonay Claude Faure. Réélu maire d'Annonay en 1995, Claude Faure avait vue sa réélection annulé par le conseil d'état mai 97 pour "campagne de promotion" et fausse inauguration.Arnaud arrive en tête avec 31,62% talonné par Dondoux avec 30,42% et Henry Deprès (FN) avec 13,86%. Le 1er juin 3486 nouveaux électeurs se rendent aux urnes et cela favorisera l'élection de Jacques Dondoux avec 51,69% contre 48,31 pour le député sortant. A Noter que Dondoux obtient 59,13% à Annonay. Dondoux sera nommé le 4 juin Secrétaire d'état dans le gouvernement Jospin et il sera remplacé en Ardèche par son suppléant Jean Pontier.

3e (Largentière) : Après avoir réaliser les conquêtes du canton en 1994 et de la ville d'Aubenas en 1995, Stéphane Alaize se pose en sérieux candidat pour les législatives (son père n'étant plus que conseiller municipal d'opposition à Vals-les-Bains) contre le député RPR et maire des Vans Jean-Marie Roux. Roux arrive en tête avec 31,37% contre 28,30% pour Alaize. Stéphane Alaize sera élu avec 52,48%.
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Re: Législatives 1997

Messagede Tatu » Dim 26 Mar 2017 17:11

Liste des députés qui ne se représentaient pas (Avec la date de leur 1ère élection après le redécoupage de 1986) :

- Jean-Paul Baréty Alpes-Maritimes 2 RPR 1994
- Gaston Franco Alpes-Maritimes 5 RPR 1993
- Pierre Merli Alpes-Maritimes 7 P.Rad 1988
- Georges Chavanes Charente 1 CDS 1988
- Jean-Louis Léonard Charente-Maritime 1 RPR 1993
- Jean-François Deniau Cher 1 PR 1988
- Jean-Claude Bonaccorsi Haute-Corse 2 RPR 1995
- Jean Royer Indre-et-Loire 1 dvd 1988
- Jean Desanlis Loir-et-Cher 3 CDS 1988
- Bertrand Cousin Finistère 2 RPR 1993
- Jean-Louis Goasduff Finistère 3 RPR 1988
- Jean Bousquet Gard 1 P-Rad 1988
- Jean-Jacques Chaban-Delmas Gironde 2 RPR 1988
- Pierre Garmendia Gironde 4 PS 1988
- Jean-Pierre Bastiani Haute-Garonne 7 CDS 1993
- Olivier Guichard Loire-Atlantique 7 RPR 1988
- Jean Begault Maine-et-Loire 4 AD 1988
- Alain Levoyer Maine-et -Loire 6 PPDF 1993
- Charles Fèvre Haute-Marne 1 PR 1988
- André Droitcourt Meuse 1 PR 1993
- Raymond Marcelin Morbihan 1 PR 1988
- Michel Godard Morbihan 5 PPDF 1993
- Jean Seitlinger Moselle 5 CDS 1988
- Alphonse Bourgasser Moselle 10 PR 1993
- Bernard Davoine Nord 5 PS 1993
- Michel Dessaint Nord 11 CDS 1995
- Gabriel Deblock Nord 14 CNIP 1993
- Marie-Fanny Gournay Nord 15 RPR 1993
- Claude Pringalle Nord 18 RPR 1993
- Francisque Perrut Rhône 9 PR 1988
- Pierre Gascher Sarthe 5 Dvd 1993
- Gratien Ferrari Savoie 1 PR 1993
- Daniel Colliard Seine Maritime 8 PCF 1993
- Léon Aimé Vendée 2 AD 1993
- Philippe de Canson Var 3 RPR 1994
- Alain Devaquet Paris 7 RPR 1988
- Yves Verwaerde Paris 18 PR 1993
- Patrick Balkany Hauts-de-Seine 5 RPR 1988
- Pierre Quillet Seine et Marne 6 RPR 1993
- Louis Pierna Seine Saint-Denis 4 PCF 1988
- Pierre Bernard Seine-Saint-Denis 12 Dvd 1995
- Roland Nungesser Val de Marne 7 RPR 1988
- Georges Marchais Val de Marne 11 PCF 1988
- Christian Gourmelen Val d’Oise 2 PR 1993
- André Damiens Yvelines 2 CDS 1996
- Paul-Louis Tenaillons Yvelines 3 CDS 1988

> 15 RPR, 22 UDF (2 P. Rad, 7 CDS, 9 PR, 2 AD, 2 PPDF), 1 CNIP, 3 DVD, 2 PS et 3 PCF = 46/577
Sources : Supplément du Monde (3/6/1997)
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