Défiant les Nations unies et la Cour constitutionnelle, le chef de l’Etat guatémaltèque a maintenu sa décision de refuser l’entrée du territoire à la CICG, alimentant encore davantage la colère populaire. Celle-ci est d’autant plus vive que M. Morales avait promis durant sa campagne électorale de lutter contre la corruption et de prolonger le mandat de la mission onusienne.
Eco92 a écrit:C'est une surprise, mais l'élection présidentielle a menée à l'élection du candidat anticorruption de gauche Bernardo Arevalo avec 58 % des voix face à Sandra Torres, sa concurrente de droite, menant sa troisième campagne de second tour, et qui ne récolte que 37,5 %.
Ancien sociologue et diplomate, d'inspiration keynesienne, Arevalo menait la campagne pour jeune mouvement Semilla, créé en 2015 pour lutter contre le gouvernement conservateur et particulièrement pour destituer Otto Pérez Molina, président accusé de plusieurs cas de malversation pour lesquels il a finalement été condamné en 2022. Mais après son départ l'acteur Jommy Morales, présenté comme un homme neuf mais tout aussi corrompu, a laissé place à l’ultraconservateur Alejandro Giammattei, tout pareil.
C'est une vraie révolution, complètement inattendue il y a quelques mois - un peu plus depuis son accès au second tour mais il ne l'avait atteint qu'avc 11,74 % et une large division des candidatures. Si un enthousiasme est venu sur sa candidature, il reste que ça ne sera pas simple pour lui car à l'assemblée législative son parti n'a que 23 sièges sur 160.
https://www.mediapart.fr/journal/intern ... -guatemala
Après le premier tour de la présidentielle le 25 juin, le juge Fredy Orellana avait ordonné, sur demande du procureur Rafael Curruchiche, au TSE de suspendre Semilla et d’enquêter sur des anomalies présumées concernant l’enregistrement de membres lors de sa formation en 2017. Les États-Unis considèrent MM. Orellana et Curruchiche comme « corrompus ».
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