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la vie politique italienne

Forum dédié à la vie politique sur le "vieux continent". Réagissez sur les institutions européennes, les élections ou les décisions politiques de nos voisins européens.

Re: la vie politique italienne

Messagede ligerien » Mar 1 Mai 2018 07:01

Pour la Frioul-Vénétie-Julienne, je pense que c'est plus parlant exprimé en voix (législatives / régionales) :

Lega 177.809 / 147.340
Forza Italia 73.598 / 50.908
Fratelli 36.598 / 23.183
UDC 8 138 / x
Progetto FVG x / 26.564
Autonomia Responsabile x / 16.774

M5E 169 299 / 29.810 !!!

PD 129 112 / 76.423
+EUROPA 23 525 / x
IEI 3 437 / x
CPL 2 929 / x
Cittadini per Bolzonello Presidente x / 17.166
Open Sinistra FVG x / 11.748
Slovenska Skupnost x / 4.880
LUG 22 079 / x
POTERE AL POPOLO 5 935 / x

CASAPOUND 8 775

PATTO PER L'AUTONOMIA 7 079 / 17.279

etc...

Déjà, les résultats exprimés en % peuvent laisser croire des transferts entre les camps, ils doivent exister un peu, mais on a surtout une démobilisation de ceux qui ne croient pas en la victoire régionale.

Malgré le bond en pourcentage, même la droite et l'extrême-droite perdent significativement des voix.

Quand j'observe les coalitions de gauche et de droite, n'a-t-on une gauche plus à gauche et un apport centriste à droite ? Ce qui signifie du transfert de voix de centre-droit vers la droite.

Bon après pour le mouvement 5 étoiles, la chute est vertigineuse, quelques hypothèses qui n'engagent que moi :
- Aux législatives certains ont cru en la victoire et sont complètement désabusés par l'absence de victoire et l'impossibilité de décanter le post 2ème tour
- Un électorat pas très régulier dans sa participation aux scrutins
- Un mauvais candidat et une mauvaise campagne ?
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Re: la vie politique italienne

Messagede spinto » Mar 1 Mai 2018 12:25

ligerien a écrit:Pour la Frioul-Vénétie-Julienne, je pense que c'est plus parlant exprimé en voix (législatives / régionales) :

(...)

Déjà, les résultats exprimés en % peuvent laisser croire des transferts entre les camps, ils doivent exister un peu, mais on a surtout une démobilisation de ceux qui ne croient pas en la victoire régionale.


Tu as raison, il y a une baisse générale de la participation, et sans cette précision, on peut penser à des transferts. Une fois ce constat en tête, en pourcentage comme en voix, l'analyse porte sur le même facteur : la mobilisation (ou démobilisation, plutôt) différentielle. Sur ce point là, je ne suis pas convaincu par l'explication par la démotivation liée à la probable défaite, du moins pas dans ces proportions. Preuve en est que le candidat de centre-gauche ne s'en sort pas si mal. Les éléments que tu développes en fin de message me semblent plus convaincants, car propre aux électeurs du M5S.

ligerien a écrit: Quand j'observe les coalitions de gauche et de droite, n'a-t-on une gauche plus à gauche et un apport centriste à droite ? Ce qui signifie du transfert de voix de centre-droit vers la droite.


Je ne sais pas pour le transfert de voix. Déjà la lecture n'est pas facilitée, dans chacune des coalitions, par les mouvements régionalistes, qui obtiennent des résultats non négligeables, et dont je suis bien incapable de retracer la sensibilité. Ensuite, au sein de la coalition de droite, la Ligue est le parti qui perd le moins de voix par rapport aux législatives : transfert depuis Forza Italia ou Fratelli d'Italia (mais quel intérêt avec le vote par coalition qui a le mérite d'éviter le biais du vote utile), ou tout simplement électeurs leghistes du 4 mars qui font (un peu plus) bloc derrière leur leader pour soutenir sa fermeté dans les négociations pour former un gouvernement ? Je penche plutôt pour la seconde.

ligerien a écrit: Bon après pour le mouvement 5 étoiles, la chute est vertigineuse, quelques hypothèses qui n'engagent que moi :
- Aux législatives certains ont cru en la victoire et sont complètement désabusés par l'absence de victoire et l'impossibilité de décanter le post 2ème tour
- Un électorat pas très régulier dans sa participation aux scrutins
- Un mauvais candidat et une mauvaise campagne ?


Probablement un peu de tout ça oui. Sur le 3ème point, c'est également ce que sous-entend le correspondant du Monde en Italie.
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Re: la vie politique italienne

Messagede spinto » Dim 3 Juin 2018 14:37

Alors que la période de gestation du nouveau gouvernement est - a priori - terminée, des Italiens sont appelés à retourner aux urnes dimanche prochain pour des élections municipales dans 783 communes, dont 21 préfectures (7 comptant plus de 100 000 habitants : Catane, Messine, Brescia, Siracuse, Vicence, Terni et Ancône). Il s'agit du renouvellement des maires et conseils municipaux élus en 2013, vague d'élections qui avait principalement été marquée par la domination du centre-gauche sur une droite en déroute au niveau local et sur un M5S qui n'avait pas réussi à réitérer la percée des élections générales 2013.
Ainsi, sur les 21 préfectures :
- 12 ont un maire du PD + 3 indépendants élus sur des listes soutenues par le PD. S'ajoute le maire de Messine, R. Accorinti, élu contre le candidat du PD, mais classé à gauche également (mouvance altermondialiste). Soit 16 maires de gauche ou de centre-gauche sur 21 ;
- 4 sont dirigées par un commissaire préfectoral suite à des démissions ou destitutions du maire (3 municipalités ayant initialement élu des conseils municipaux de droite : Teramo, Brindisi et Trapani, et un ayant un maire PD : Terni) ;
- 1 ayant élu en 2013 un maire M5S : Raguse, en Sicile.

La première question est de savoir si le centre-gauche va connaître un reflux, et à quelle hauteur. C'est déjà réglé pour Udine, dont l'élection était anticipée pour être calée sur l'élection régionale en Frioul-Vénétie julienne : la Ligue, à la tête d'une coalition de droite classique, a remporté la mairie au détriment du maire sortant PD. D'assez peu, toutefois (50,4 % des voix face au candidat de centre-gauche).

Au-delà, on pourra observer si la suprématie de la Ligue au sein des coalitions de droite se confirme. Cela fait assez peu de doute dans les villes du Nord, mais le phénomène va-t-il gagner du terrain dans le centre et le sud, suite à la rupture de la Ligue au Parlement avec le reste de la droite pour former la coalition avec le M5S.
L'offre proposée aux électeurs dimanche prochain est assez révélatrice de cette transition dans le paysage politique : si les coalitions de droite classique restent la norme, on note quelques exceptions. La Ligue a ainsi refusé de participer à une coalition de droite à Barletta et Brindisi (dans les Pouilles) et à Siracuse et Trapani (en Sicile), et y présente son propre candidat. Dans ces villes du Sud où la Ligue ne peut a priori espérer gagner seule, cette division de la droite fait a priori le jeu du M5S. C'est encore plus clair à Raguse (ville dont le maire sortant est M5S) : la Ligue ne présente aucun candidat, et soutient plus ou moins officiellement le candidat M5S.
A l'inverse, dans le Nord, le M5S ne présente pas de candidat face aux coalitions de droite menées par la Ligue, à Sienne (Toscane) et Vicence (Vénétie).
Si l'alliance gouvernementale entre les deux partis fonctionne au niveau national, on peut penser que ces gestes de "bonne volonté" seront amenés à se généraliser dans le futur. Notons toutefois que, pour l'instant, aucune coalition à ces élections de juin ne réunit le M5S et la Ligue.

A noter que le M5S n'est pas en grande forme dans les communes qu'il dirige depuis 2013 et qui sont remises en jeu cette année. S'il n'y a rien de spécial à Assemini (27 000 habitants, dans la banlieue de Cagliari, en Sardaigne), ce n'est pas le cas dans les deux autres villes qu'il a conquis il y a 5 ans :
- à Raguse (74 000 habitants, en Sicile), le maire sortant a renoncé à se représenter après avoir été lâché par la majorité du M5S local, suite à un mandat assez mouvementé ;
- à Pomezia (64 000 habitants, qui est principalement une ville-dortoir de Rome en dépit de son littoral), le maire a du démissionner après avoir été lâché par sa majorité au conseil municipal. La ville est régi depuis mars par un commissaire préfectoral, et la situation aux élections est proche de celle de Parme l'année dernière : le maire sortant se représente face à la liste officielle du parti, promettant d'être "le Pizzarotti du Latium" (F. Pizzarotti étant le maire de Parme réélu contre le M5S qui l'avait exclu).

L'année dernière, le M5S avait déjà perdu la quasi totalité de ses premiers succès (municipales de 2012) : Parme (le candidat officiel n'obtenant que 3% face à F. Pizzarotti), Mira (près de Venise, le M5S ne parvenant pas au 2nd tour) et Comacchio (en Emilie-Romagne, le maire sortant étant réélu mais après avoir quitté le M5S). Seule la petite ville de Sarego (7 000 habitants), avait été conservée par le mouvement.
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Re: la vie politique italienne

Messagede spinto » Lun 11 Juin 2018 23:42

Retour rapide sur le 1er tour des élections municipales de 2018, intervenues hier.

Globalement, la droite a pris l'ascendant pour l'instant. Elle reconquiert d'ailleurs 4 villes dès le 1er tour, au détriment de la gauche, dont la plus grande ville en jeu, Catane (310 000 habitants). Barletta (94 000 habitants), Trévise (85 000 habitants) et Vicence (112 000 habitants) complètent ce quatuor. Pour toutes ces villes qui ont toujours montré un tropisme à droite, c'est plus un retour à la normale qu'une véritable surprise. La défaite du maire sortant de Catane est toutefois violente, avec seulement 26% des suffrages.
En outre, la droite est désormais certaine de reconquérir Imperia (42 000 habitants) et surtout Messine (235 000 habitants), l'autre grande ville sicilienne en jeu, puisque seuls restent en lice des candidats de droite. Dans cette dernière, le maire sortant de tendance altermondialiste, élu à la surprise générale il y a 5 ans, et qui depuis s'est fait connaître pour avoir crier son opposition à la guerre lors du G7 de Taormina (mais aussi hier pour avoir proposer d'ouvrir le port de Messine à l'Aquarius, rejeté dans les eaux internationales par le nouveau ministre de l'Intérieur italien) est balayé avec seulement 14 % des voix, en quatrième position.
La droite est également bien partie pour conquérir (ou reconquérir) Terni (49 % des voix), Sondrio (47 %) ou Brindisi (35 % avec une liste Fratelli d'Italia/Lega à 18 %). En son sein, la Ligue confirme sa suprématie sur Forza Italia dans le nord et, peut-être plus encore, dans les anciennes régions de l'Italia rossa (29% à Terni, contre 9 % à la Ligue), jusque dans le Latium (devant Forza Italia dans les communes périphériques de Rome : Fiumicino, Anzio ou Pomezia). Le constat est le même quasiment partout, de Brescia à Pise, de Massa à Ancône. Forza Italia résiste encore, mais de quelques points, dans le Mezziogorno continental. Seule la Sicile n'offre à M. Salvini que des scores résiduels (2 à 3 % seulement dans les principales villes).

La gauche résiste mieux qu'aux élections générales et conserve Brescia (200 000 habitants, 54 % des voix), en plus de conquérir Trapani (68 000 habitants, et 71% des voix), en Sicile. Elle est par ailleurs a priori favorite à Ancône (48 % des voix).
Toutefois, le PD peut légitimement s'inquiéter des scores qu'il obtient dans certains de ses anciens fiefs, qui sonnent comme un nouvel avertissement après les résultats du référendum de 2016 et des élections générales de mars, tous franchement médiocres dans ces régions. Il est ainsi sérieusement mis en difficulté, avec un vrai suspens pour le second tour, à Pise, Sienne, Massa (toujours face à la droite) en Toscane et à Imola (face au M5S) en Emilie-Romagne. Terni, en Ombrie, est perdue dès le 1er tour, la droite y affrontant le M5S au second tour.
En revanche, force est de constater que, hormis quelques candidats indépendants locaux, le PD ne souffre d'aucune concurrence au sein de la gauche et reste la force dominante de ces coalitions.

Le M5S est, à l'image des régionales récentes, le grand perdant de ce premier tour. Dans le nord, ces résultats sont catastrophiques, ne dépassant les 10 % qu'à Ancône, Massa, Imola et Terni (au second tour dans ces deux dernières) parmi les principales villes. Il n'atteint même pas les 5 % à Trévise, à peine à Brescia.
La situation s'améliore un peu en allant vers le sud, mais on est loin, très loin des résultats des législatives et sénatoriales : entre 15 et 20 % à Teramo (Abruzzes), Barletta (Pouilles), Catane ou Syracuse (Sicile). Les 20 % ne sont dépassés que très rarement : Brindisi (Pouilles) ou Avellino (Campanie), permettant un accès au 2nd tour dans cette dernière.
Enfin, il sauve plus ou moins la face dans les trois villes qu'il détenait : favori à Assemini (Sardaigne, 45 %), il va devoir batailler dur à Raguse (Sicile, 23% face au candidat de Fratelli d'Italia, à 21 %) et à Pomezia (Latium, 29 % face au candidat LN-FI-FdI à 25 %). Dans cette dernière, il pourra éventuellement bénéficier de reports de voix de l'ancien maire, qui avec 23% des voix, rate son pari de se faire réélire hors du mouvement.

A noter enfin les nombreux bons scores de listes civiques, indépendantes de tout parti. Elles parviennent au second tour à Syracuse, Messine, Viterbo ou Aprilia pour les principales.
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Re: la vie politique italienne

Messagede Eco92 » Mar 26 Juin 2018 07:39

Les municipales d'hier confirment que la Ligue est le grand vainqueur de la coalition. Salvini a qualifié les élections "d'historiques". La Ligue a remporté plusieurs fiefs du PD comme Pise, Sienne ou Massa, la Toscane globalement est balayée et a écrasé le sortant de la ville de Terni, tenue jusqu'ici par un maire M5S, avec 63%.

Les gains se font toutefois en majorité sur le PD, montrant qu'il n'arrive plus à avoir le "vote utile" au 2nd tour, la Ligue ne fait plus peur.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/25/97001-20180625FILWWW00093-italie-la-ligue-remporte-plusieurs-elections-locales.php
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Re: la vie politique italienne

Messagede CARL » Mar 26 Juin 2018 13:20

Il faut encore noter que les néo-fascistes de Casapound ont obtenu leur premier siège de conseiller municipal (mais échouent à prendre la mairie à la droite) à Anagni (avec quand même 45 % des voix au second tour !), et qu'ils ont permis la victoire de la coalition de droite emmenée par la Lega à Sienne.
source : https://www.tpi.it/2018/06/26/casapound ... io-anagni/

A noter aussi que la Lega obtient son premier mandat de maire dans les Abruzze, à Silvi.
Source : https://tg24.sky.it/politica/2018/06/25 ... ruzzo.html
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Re: la vie politique italienne

Messagede pop03 » Lun 4 Fév 2019 00:45

Abruzzes: Election régionale le 10/02/2019 de 7h00 à 23h00

Population: 1.3 millions. 4 Provinces: Chieti, Pescara, L'Aquila, Teramo
https://tg24.sky.it/politica/2019/01/30 ... -vota.html

Luciano D'Alfonso (PD) a été élu en 2014 à la tête de la région. En 2018, il a été élu sénateur (circo Abruzzes). Giovanni Lolli (PD) occupe la gouvernance depuis août 2018.
https://it.wikipedia.org/wiki/Presidenti_dell%27Abruzzo
https://it.wikipedia.org/wiki/Giunta_re ... %27Abruzzo

Mode de scrutin pour le conseil régional:
Le conseil est constitué de 31 conseillers, élus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire dans quatre circonscriptions correspondant aux provinces des Abruzzes.
À l'issue du scrutin, les forces politiques qui soutiennent le candidat élu président de la junte régionale reçoivent au moins 60 % des 29 sièges à pourvoir — deux sièges sont réservés respectivement au président élu et au candidat arrivé juste après lui — et au plus 65 %.
Seuls participent à la répartition les forces politiques et coalitions ayant remporté au moins 4 % des suffrages exprimés au niveau régional. Au sein des coalitions, seules les formations ayant recueilli au moins 2 % des exprimés sont admises à l'attribution des sièges.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_r ... s_Abruzzes

Répartition des 29 sièges:
Chieti: (396K hab): 8 sièges
Pescara: (319K hab): 7 sièges
L'Aquila: (309K hab): 7 sièges
Teramo: (309K hab): 7 sièges

Election 2014:
Luciano D'Alfonso (PD/ Coalition de gauche) : 46.3% (+3.6) / 18 sièges (+2)
Giovanni Chiodi (FI/ Coalition de droite): 29.3% (-19.5) / 7 sièges ( -20)
Sara Marcozzi (M5E): 21.4% (nouveau) / 6 sièges (nouveau)
Maurizio Acerbo (Un'Altra Regione con Acerbo/ PaP): 3.1%

Election 2019:
Sara Marcozzi (M5E): conseillère régionale sortante
Marco Marsilio (FdI/ Coalition de droite): sénateur élu en 2018 (circo Latium)
Giovanni Legnini (PD/ Coalition de gauche): ancien vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, ancien député et sénateur (circo Abruzzes).
Stefano Flajani (CasaPound): avocat
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Re: la vie politique italienne

Messagede ploumploum » Ven 8 Fév 2019 11:29

pop03 a écrit:Abruzzes: Election régionale le 10/02/2019 de 7h00 à 23h00

Population: 1.3 millions. 4 Provinces: Chieti, Pescara, L'Aquila, Teramo
https://tg24.sky.it/politica/2019/01/30 ... -vota.html

Luciano D'Alfonso (PD) a été élu en 2014 à la tête de la région. En 2018, il a été élu sénateur (circo Abruzzes). Giovanni Lolli (PD) occupe la gouvernance depuis août 2018.
https://it.wikipedia.org/wiki/Presidenti_dell%27Abruzzo
https://it.wikipedia.org/wiki/Giunta_re ... %27Abruzzo

Mode de scrutin pour le conseil régional:
Le conseil est constitué de 31 conseillers, élus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire dans quatre circonscriptions correspondant aux provinces des Abruzzes.
À l'issue du scrutin, les forces politiques qui soutiennent le candidat élu président de la junte régionale reçoivent au moins 60 % des 29 sièges à pourvoir — deux sièges sont réservés respectivement au président élu et au candidat arrivé juste après lui — et au plus 65 %.
Seuls participent à la répartition les forces politiques et coalitions ayant remporté au moins 4 % des suffrages exprimés au niveau régional. Au sein des coalitions, seules les formations ayant recueilli au moins 2 % des exprimés sont admises à l'attribution des sièges.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_r ... s_Abruzzes

Répartition des 29 sièges:
Chieti: (396K hab): 8 sièges
Pescara: (319K hab): 7 sièges
L'Aquila: (309K hab): 7 sièges
Teramo: (309K hab): 7 sièges

Election 2014:
Luciano D'Alfonso (PD/ Coalition de gauche) : 46.3% (+3.6) / 18 sièges (+2)
Giovanni Chiodi (FI/ Coalition de droite): 29.3% (-19.5) / 7 sièges ( -20)
Sara Marcozzi (M5E): 21.4% (nouveau) / 6 sièges (nouveau)
Maurizio Acerbo (Un'Altra Regione con Acerbo/ PaP): 3.1%

Election 2019:
Sara Marcozzi (M5E): conseillère régionale sortante
Marco Marsilio (FdI/ Coalition de droite): sénateur élu en 2018 (circo Latium)
Giovanni Legnini (PD/ Coalition de gauche): ancien vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, ancien député et sénateur (circo Abruzzes).
Stefano Flajani (CasaPound): avocat


Un sondage récent (25 janvier) donnait le candidat de droite vainqueur avec 37 % des voix, contre 32 % pour l'élue M5E et 30 % pour le candidat du parti démocrate.
https://www.termometropolitico.it/13845 ... ruzzo.html

5 autres conseils régionaux seront renouvelés cette année : Sardaigne (24 février), Basilicate (24 mars), Piémont (26 mai), Calabre (novembre) et Émilie-Romagne (novembre)
Les présidents sortants sont tous issus du PD. A noter que la présidence de la région de Basilicate fait également l'objet d'un intérim depuis juillet dernier puisque M.Pittella, en place depuis 2013, a été suspendu après son assignation à résidence dans le cadre d'une enquête pour corruption dans le système de santé de la région. Bien qu'il ait finalement démissionné fin janvier, un recours gagné entretemps lui permet de se représenter



A signaler également au niveau politique : le Congrès du Parti Démocrate, 1 an après la déroute des législatives.
Maurizio Martina, ex-ministre des Gvts Renzi et Gentiloni, investi Secrétaire du parti en juillet dernier après la démission de Renzi, a préféré lâcher son mandat afin de provoquer ce Congrès.
L'élection du nouveau Secrétaire se fait en deux temps :
- primaire interne où seuls les militants votent. Les 3 candidats les mieux placés sont qualifiés pour la seconde étape.
- primaire ouverte aux sympathisants le 3 mars. Si aucun des candidats n'obtient la majorité absolue, ce seront les délégués des candidats élus lors de la 1ère étape qui éliront le nouveau Secrétaire entre les deux candidats les mieux placés à la primaire ouverte

La primaire interne s'est déroulée en janvier et les résultats ont été annoncés il y a quelques jours.
Les 3 qualifiés sont :
- Nicola Zingaretti (53 ans), président de la région du Latium depuis 2013. favori du scrutin, il dispose de pas mal de soutiens d'élus et barons du parti à commencer par Prodi, d'Alema, Gentiloni...
Il a obtenu 47,38 % lors du vote des militants.
- Maurizio Martina (40 ans), n°2 du PD sous la direction de Renzi, ex-ministre de l'Agriculture.
Il a obtenu 36,10 %
- Roberto Giachetti (57 ans), député depuis 2001. Il a obtenu 11,13 %

https://en.wikipedia.org/wiki/2019_Demo ... rty_(Italy)_leadership_election

https://www.partitodemocratico.it/congr ... l-3-marzo/

https://www.repubblica.it/politica/2019 ... P1-S1.6-T1
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Re: la vie politique italienne

Messagede pop03 » Ven 8 Fév 2019 12:32

ploumploum a écrit:5 autres conseils régionaux seront renouvelés cette année : Sardaigne (24 février), Basilicate (24 mars), Piémont (26 mai), Calabre (novembre) et Émilie-Romagne (novembre)
Les présidents sortants sont tous issus du PD.


En Sardaigne, les sondages sont aussi en faveur de la droite, on s'achemine vers une débâcle de la gauche comme en 2017-2018:
Sicile: UG (PD) --> UD (DB)
Latium: UG (PD) --> UG (PD)
Lombardie: UD (Lega) --> UD (Lega)
Molise: UG (PD) --> UD (FI)
Frioul-Vénétie julienne: UG (PD) --> UD (Lega)

La question sera de savoir si l'Emilie-Romagne bastion de gauche qui n'a pas connu d'alternance fera une "Andalousie".
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Re: la vie politique italienne

Messagede pop03 » Dim 10 Fév 2019 12:28

pop03 a écrit:Abruzzes: Election régionale le 10/02/2019 de 7h00 à 23h00

Participation à 12h00 : 13.42% (-2.50 par rapport à 2014)
https://twitter.com/you_trend/status/10 ... 0469979136

Par Province:
Chieti: 13.17% (-2.31)
L'Aquila: 13.01% (-0.12)
Pescara: 14.13% (-3.44)
Teramo: 13.45% (-4.19)
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