Eco92 a écrit:je trouve parfaitement anormal que quelqu'un qui a le poids symbolique d'un chef de parti, député, responsable d'investiture, voit son parti comme un terrain de drague de jeunes militantes.
Comme vous l'a déjà fait remarquer Corondar, vous avez une fâcheuse tendance à mélanger allégrement les temporalités, et à juger les gens en fonction de leur dernier statut, même à des années de distance.
Qu'il y ait eu des idylles (ou des coucheries, choisissez le terme approprié) entre militants écologistes, y compris entre responsables écologistes, ça a été de notoriété publique (et effectivement ça n'a jamais rien eu de répréhensible). Dans ce contexte, que Julien Bayou en ait eu sa part n'étonnera personne.
Et il ne devient chef de parti qu'en 2019, député qu'en 2022, bien après les relations avec les accusatrices (j'allais écrire "plaignantes", mais ça aurait été un mensonge digne de Sandrine Rousseau: la seule qui a porté plainte l'a fait tardivement, en 2024, après avoir même refusé de collaborer à l'enquête interne du parti ! Sa plainte a été classée en moins d'un an pour absence d'infraction).
En revanche, il est bien le seul auquel cela ait coûté sa carrière politique. J'y vois deux paramètres distinctifs : il est un homme, et il s'est trouvé considéré comme un concurrent pour Sandrine Rousseau. C'est bien cela, et cela seulement, qui a précipité son sort.
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