Corondar a écrit:Sur Lille je vois une élection très serrée. Contrairement à Paris, on est pas sur une élection indirecte par arrondissement. Aubry peut tout à fait être victime d'un mouvement "Tout sauf Aubry". Je la vois être réélue mais sur le fil, et une défaite est tout à fait envisageable. Lille se gentrifie aussi beaucoup (dans certains quartiers c'est très net), et Aubry a toujours été clivante pour beaucoup. Si une partie de la droite et du centre décident de se "payer" le symbole qu'Aubry peut représenter, ça va se jouer à pas grand chose...
Genaro Flores a écrit:AUBRY : MERCI LOMME !
Indubitablement, une victoire à la Pyrrhus pour Martine Aubry qui l’emporte sur le fil grâce à la commune associée de Lomme. En effet, celle-ci voit son maire sortant Roger Vicot (PS) réélu à l’occasion d’une quadrangulaire, totalisant 52,12% contre 21,52% pour Véronique Deleplanque (Les Verts), soit un écart de 657 voix qui permet à Aubry de rester maire de Lille.
Ce qui a fait dire à Stéphane Baly qu’elle est devenue la maire de... Lomme !
Ailleurs, c’est la déroute, aussi bien dans la commune associée d’Hellemmes qu’à Lille... intra-muros, en l’occurrence sans Lomme et Hellemmes ! Assurément, la surprise du chef ! L’abstention record dans les quartiers populaires de Lille Sud et du Faubourg de Béthune, à vrai dire les derniers fiefs socialistes, explique pour partie ce désamour.
In fine, du jamais vu depuis qu’Hellemmes et Lomme, deux communes ouvrières, ont rejoint la capitale des Flandres, respectivement en 1977 et 2000.
Le résultat le plus étriqué était intervenu aux municipales de mars 1983 lorsque Pierre Mauroy, alors Premier ministre, avait récolté à Lille intra-muros 51,5% (52,82% avec Hellemmes) face au teigneux et très droitier Bruno Chauvierre.
Franchement, il ne serait guère étonnant qu’Aubry passe le flambeau à mi-mandat à la socialiste Audrey Linkenheld (battue de peu au 1er tour en 2017 dans la 2ème circonscription du Nord par l’insoumis Ugo Bernalicis), l’unique tête qui émerge au sein d’une équipe déjà usée que devraient malmener sans relâche les 12 élus verts.
Sinon, et là aussi c’est une grande première, on soulignera l’absence de la droite dans le conseil municipal. La faute à qui ? A l’inénarrable Marc-Philippe Daubresse, chassé aussi bien par les Lillois que les Lambersartois. Un épilogue apocalyptique pour ce carriériste éhonté !
Genaro Flores a écrit:AUBRY : MERCI LOMME !
Indubitablement, une victoire à la Pyrrhus pour Martine Aubry qui l’emporte sur le fil grâce à la commune associée de Lomme. En effet, celle-ci voit son maire sortant Roger Vicot (PS) réélu à l’occasion d’une quadrangulaire, totalisant 52,12% contre 21,52% pour Véronique Deleplanque (Les Verts), soit un écart de 657 voix qui permet à Aubry de rester maire de Lille.
Ce qui a fait dire à Stéphane Baly qu’elle est devenue la maire de... Lomme !
Ramdams a écrit:Genaro Flores a écrit:AUBRY : MERCI LOMME !
Indubitablement, une victoire à la Pyrrhus pour Martine Aubry qui l’emporte sur le fil grâce à la commune associée de Lomme. En effet, celle-ci voit son maire sortant Roger Vicot (PS) réélu à l’occasion d’une quadrangulaire, totalisant 52,12% contre 21,52% pour Véronique Deleplanque (Les Verts), soit un écart de 657 voix qui permet à Aubry de rester maire de Lille.
Ce qui a fait dire à Stéphane Baly qu’elle est devenue la maire de... Lomme !
Et c'est précisément sur la base d'irrégularités constatées par Baly et Spillebout dans des bureaux de vote lommois que ces deux candidats tentent un recours. (Source : Daily Nord, accès payant)
Du côté de LREM, on met en plus en exergue le fait que Meriem Amouri, présidente de l’Association Lilloise pour le Fond de Participation des Habitants (subventionnée à hauteur de 180 000 € par la mairie), a utilisé le carnet d'adresses pour envoyer un courrier sans équivoque, pro-Aubry, peu avant le second tour. La Voix du Nord en parle ici. Affaire à suivre, on ne sera pas fixé avant la fin de l'année.
En attendant, et c'est tout le paradoxe, Aubry n'a certes jamais été aussi mal élue, mais elle dispose de la majorité au conseil municipal la plus unicolore depuis qu'elle a été parachutée en 2001. Le maintien de la MEL dans le giron "centriste" on va dire viendra cependant compenser cette hégémonie.
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