Azertyuiop a écrit:pop03 a écrit:A Metz, le RN perdrait 2.5 pts par rapport à 2014. Vos extrapolations sont erronées. Vous donnez une importance au parachutage considérable alors que le citoyen lambda ne connait déjà pas les conseillers municipaux sortants (en dehors du maire).
Si tel était le cas, il devrait y avoir des déperditions similaires pour le RN dans toutes les villes par rapport aux scrutins nationaux. Là, on en est très loin.
Aux européennes de 2019, et alors qu'au niveau national il régressait au niveau départemental et plus encore au niveau national par rapport à 2014, le RN a pris presque 10 points à Calais entre les deux scrutins, rassemblant 41,54% des voix.
Et malgré tout, il ne ferait que son score de 2008 ?? Si l'implantation locale ne joue pas là-dedans, par quel sortilège expliquer une telle débandade ?
Il y a un critère indispensable qu'il faut prendre en compte, la présence de la maire sortante en place depuis 2008. On ne peut pas dissocier le score des candidats, du bilan du sortant et de sa popularité lors des élections municipales.
Les sondages actuels l'indiquent, la plupart des villes de taille secondaire verront les sortants reconduits au-delà des étiquettes: Grasse, Béziers, Beauvais, Toulon, Saint-Etienne, Fréjus, Reims, Caen, Clermont-Fd, Maubeuge...Selon moi, l'implantation locale ne peut rien contre ce phénomène ou de manière très négligeable. Il faudrait réaliser une étude en comparant le score de candidats RN parachutés par rapport à 2014 et d'autres ancrés localement par rapport à 2014 pour démontrer que ce n'est pas un facteur déterminant sur le résultat.