Européennes de 2019 - Sondages/Projections dans l'UE

[ploumploum]

Comme d'habitude, en dehors de la République tchèque (KSCM) et peut être la Lettonie (Parti socialiste), la gauche radicale ne devrait avoir d'élus en Europe orientale. Le groupe restera toujours très occidental. L'extrême gauche de la Gauche anticapitaliste européenne ne devrait pas avoir d'élus. Est-ce que Syriza siégera toujours au sein de la GUE?

J'ai de sérieux doutes sur la capacité des Socialistes lettons ( Latvijas Sociālistiskā partija) à obtenir en solo un siège : en 2014, la liste n'a obtenu que 1,5 % et le parti avait perdu le seul siège qu'il avait obtenu en 2009 via une coalition avec les sociaux-démocrates de l'Harmonie

Par contre, il y a un autre pays de l'Europe de l'Est qui pourrait envoyer un eurodéputé app GUE: la Slovénie.
En effet, Levica (littéralement "La Gauche"; membre du PGE) a obtenu environ 9,3 % aux dernières législatives. Avec un tel score aux européennes et vu l'émiettement du paysage politique slovène, cela leur assurerait presque un siège.

[Républicain67]

Le PS pourrait pour la première fois se retrouver sous la barre des 5% et perdre tous ces élus. Je ne pensais pas que la "pasokisation" du PS français était si avancée. C'est encore plus frappant lorsqu'on compare avec les pays voisins, où si les partis socialistes sont mal en point, ils semblent résister pour l'instant: Belgique, Espagne, Allemagne, Italie...

Juste pour comparer avec le monde francophone, le PS de chez nous semble en mauvaise posture face aux PS wallon et suisse. C'est encore plus frappant quand on compare la situation française avec celle de la Belgique francophone (Wallonie + Bruxelles). Outre-Quiévrain, le PS dans l'opposition semble bien résister, malgré les affaires (Publifin,Samusocial), à la montée des marxistes du Parti du travail de Belgique, notamment dans la Wallonie industrielle (Sillon Sambre-Meuse). Le PS francophone reste en tête de la gauche.

[emile]

Le PS pourrait pour la première fois se retrouver sous la barre des 5% et perdre tous ces élus. Je ne pensais pas que la "pasokisation" du PS français était si avancée. C'est encore plus frappant lorsqu'on compare avec les pays voisins, où si les partis socialistes sont mal en point, ils semblent résister pour l'instant: Belgique, Espagne, Allemagne, Italie...

Juste pour comparer avec le monde francophone, le PS de chez nous semble en mauvaise posture face aux PS wallon et suisse. C'est encore plus frappant quand on compare la situation française avec celle de la Belgique francophone (Wallonie + Bruxelles). Outre-Quiévrain, le PS dans l'opposition semble bien résister, malgré les affaires (Publifin,Samusocial), à la montée des marxistes du Parti du travail de Belgique, notamment dans la Wallonie industrielle (Sillon Sambre-Meuse). Le PS francophone reste en tête de la gauche.

Pas de ligne claire, un leader inconnu, des élus opportunistes dedans et dehors... Entre LREM et GenerationS, plus les départs nombreux ici et là, on ne sait même plus qui est encore au PS ni ce qu'il a à proposer. Avec en plus un président ministre de Hollande, pas étonnant que le PS soit en voie de disparition...
Jusqu'à l'incroyable groupe Nouvelle Gauche brassant des En Marche et des soi-disant socialistes, censément d'opposition mais servant de vivier de secrétaires d'Etat opportunistes. Je ne suis pas certain que cette vieille politique un peu pourrie et totalement floue enthousiasme l'électeur...

[Républicain67]

Le PS pourrait pour la première fois se retrouver sous la barre des 5% et perdre tous ces élus. Je ne pensais pas que la "pasokisation" du PS français était si avancée. C'est encore plus frappant lorsqu'on compare avec les pays voisins, où si les partis socialistes sont mal en point, ils semblent résister pour l'instant: Belgique, Espagne, Allemagne, Italie...

Juste pour comparer avec le monde francophone, le PS de chez nous semble en mauvaise posture face aux PS wallon et suisse. C'est encore plus frappant quand on compare la situation française avec celle de la Belgique francophone (Wallonie + Bruxelles). Outre-Quiévrain, le PS dans l'opposition semble bien résister, malgré les affaires (Publifin,Samusocial), à la montée des marxistes du Parti du travail de Belgique, notamment dans la Wallonie industrielle (Sillon Sambre-Meuse). Le PS francophone reste en tête de la gauche.

Pas de ligne claire, un leader inconnu, des élus opportunistes dedans et dehors... Entre LREM et GenerationS, plus les départs nombreux ici et là, on ne sait même plus qui est encore au PS ni ce qu'il a à proposer. Avec en plus un président ministre de Hollande, pas étonnant que le PS soit en voie de disparition...
Jusqu'à l'incroyable groupe Nouvelle Gauche brassant des En Marche et des soi-disant socialistes, censément d'opposition mais servant de vivier de secrétaires d'Etat opportunistes. Je ne suis pas certain que cette vieille politique un peu pourrie et totalement floue enthousiasme l'électeur...

Si d'aventure le PS venait à disparaître du Parlement européen, ça serait un coup dur pour le groupe social-démocrate. Partout en Europe (sauf quelques exceptions) les socialistes et alliés devraient reculer par rapport à 2014, notamment dans des grands pays comme la France, l'Allemagne ou l'Italie.

[pop03]

Projection en sièges réalisée par Reuters du 26/07/2018:
Comparaison avec la situation actuelle.

PPE/EPP: 180 (-39)
S&D: 154 (-35)
ALDE: 104 (+36)
ENL/ENF: 63 (+28)
ELDD/EFDD: 59 (+14)
GUE/NGL: 56 (+5)
CRE/ECR: 42 (-29)
Verts /G-EFA: 34 (-18)
NI: 13 (-8)

http://fingfx.thomsonreuters.com/gfx/rn ... T-POLL.jpg

Par rapport à la projection réalisée en mars par Treffpunkteuropa:
Le groupe ENL, actuellement 8 ème en siège, remonterait à la 4ème place grâce aux sondages de la Lega autour de 30% avec une progression de 17 sièges par rapport à mars. Les sociaux-démocrates sont en hausse de 11 sièges mais sont encore à 26 sièges du PPE. L'ALDE est en baisse de 8 sièges. Les autres groupes sont plutôt stables.

[ploumploum]

La percée de EELV doit sans doute tout d'abord être attribuée à un effet Hulot, mais au-delà de cet effet conjoncturel dont les effets vont vite s'estomper, j'ai l'impression qu'il y a aussi une tendance de fond bien plus solide et à l'échelle européenne, d'une remontée des Verts : souvent, c'est très ténu mais en Allemagne, c'est vraiment frappant, et on a aussi de très bons sondages récents aux Pays-Bas et en République tchèque.

Vu les sondages actuels, je ne vois pas de réelle tendance de fond sur une supposée remontée des Verts européens hormis en Allemagne, en Finlande et éventuellement au Danemark :
- la coalition lettonne "Union des verts et des paysans" (où "les Paysans" dominent) est plutôt en retrait pour le scrutin d'octobre
- en Autriche, les verts ont disparu du Nationalrat en 2017 et les derniers sondages (3 à 6 %) n'incitent guère à l'optimisme
- en République Tchèque, le parti vert "Zeleni" navigue autour des 1- 2 %
- aux Pays-Bas, la "Gauche Verte" navigue autour des 10 %. On est loin d'une percée mais plutôt sur la poursuite du résultat de mars 2017 (9 %). Je ne comprends toujours pas l'excitation médiatique qu'il y a (eu) autour de ce parti.
- en Suède, les Verts sont plutôt en retrait
- en Hongrie, LMP végète toujours autour des 5-7 %
...

[PhB]

Je viens de voir que Wikipedia consacre une page aux sondages pour les élections européennes 2019 et les projections de sièges qui en résultent :
[url=https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sondages_sur_les_élections_européennes_de_2019]les liens ne fonctionnent pas lorsqu'il y a des accents, il faut copier et coller l'adresse pour y accéder[/url]

Quelques remarques selon les tableaux disponibles :
* la principale évolution depuis les élections de 2014 serait une radicalisation sur l'axe pro<->anti européen : explosion des droites anti-européennes et extrêmes-droites (CRE+ELDD+ENL+autres ED passeraient de 130 - hors députés britanniques - à environ 170 députés, presque le quart du parlement) et inversement progression nette de l'ADLE, qui passerait de 67 à 77 députés, auxquels il faudrait ajouter 34 députés "En Marche" et autres centristes, soit environ 110 au total (environ 16%).
* on assisterait à une chute des principaux partis "classiques" : de 167 à moins de 140 pour S&D (20%), de 217 à environ 185 pour le PPE, qui resterait la formation la plus importante avec plus du quart du parlement (dont les partis très eurosceptiques qui continueraient à y être accueillis)
* plus à gauche le nombre de députés resterait proche de la centaine (14%), avec un glissement des Verts vers GUE. Cette stagnation apparente masquerait une progression relative, puisque le nombre total de députés diminuera de 751 à 705 pour la prochaine législature.

Cependant sur les sondages depuis 2017 on assiste plutôt à :
* une remontée des Verts et, dans une moindre mesure, de GUE
* une stabilité des centristes
* une chute brutale de S&D et PPE (respectivement 170 -> 136 et 200 -> 185)
* une progression forte des droites anti-européennes
Le mouvement de bascule des "grands partis" vers les droites dures anti-européennes est donc très récent, puisque l'essentiel s'est déroulé sur la dernière année.

[PhB]

Résultat Final des élections législatives du 3 mars 2019 en Estonie

RE (Parti de la Réforme/ADLE) : 28,83 % (+1,8 pt par rapport à 2015) / 34 sièges (+4)
K (Parti du Centre/ADLE) : 23,06 % (- 1,7 pt) : 26 sièges (-1)
EKRE (Parti Populaire-Conservateur) : 17,84 % (+9,7 pts) / 19 (+12)
I (Pro Patria/PPE) : 11,41 % (-2,3 pts) 12 sièges (-2)
SDE (Socx-Dems/S&D) : 9,81 % (-5,4 pts) / 10 sièges (-5)

E200 (Estonie 200-Libéral): 4,50 % (+4,5 pts, nouveau) / 0 siège (=)
EVA (Parti Libre-Conservateur): 1,16 % (-7,5 pts) / 0 siège (-8)

Finalement le K récupère un siège au RE. (Message codé) :)
La coalition la plus probable sera RE+I+SDE (56/101), la coalition sortante (K+I+SDE) n'ayant que 48/101 sièges.
Le K et RE ne voulant pas s'allier, (le K étant le parti des russes d'Estonie (pour schématiser), et le EKRE isolé, je ne vois pas trop d'autres solutions.

https://rk2019.valimised.ee/et/election ... esult.html

On notera également que le parti écologiste Erakond Eestimaa Rohelised double son score en atteignant 10226 voix et 1,8 %.

Sur la base de ces résultats on peut faire une projection pour la représentation de l'Estonie au Parlement Européen. Edit : je fais mes projections à la proportionnelle avec plus forte moyenne, je n'ai pas vérifié le mode réel de scrutin
* Hypothèse 1 : avec Brexit ; le nombre de députés estoniens au Parlement Européen passe de 6 à 7 ; en l'occurrence le seuil pour être élu se situerait autour de 9,61 %. On obtiendrait :
- 1 siège - de justesse - pour le SDE (S&D), inchangé - si le score tombait à 9,6 % ce siège serait perdu au profit d'un 3ème député pour les RE
- 1 siège pour Isamaa Pro Patria (PPE), inchangé
- 1 siège pour EKRE, +1 (qui rejoindrait le groupe CRE ? L'Alliance Nationale lettone, très proche de l'EKRE, est membre de l'ECR).
- 2 sièges pour le parti du centre K, +1 (ADLE, plutôt centre gauche)
- 2 sièges également pour le RE, inchangé (ADLE, plutôt centre droit) - très proche du 3ème siège.
- 0 sièges pour EVA
- 0 sièges pour le groupe Verts+ALE (-1)
Soit au total 4 ADLE , 1 CRE, 1 PPE, 1 S&D
* Hypothèse 2 : sans Brexit, la représentation reste à 6 députés. Le SDE perd également son représentant (seuil à 11,41 %), ce qui donnerait 4 ADLE, 1 CRE, 1 PPE.

Or les [url=https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Élections_européennes_de_2014_en_Estonie]résultats pour 2014 les liens ne fonctionnent pas lorsqu'il y a des accents, il faut copier et coller l'adresse pour y accéder[/url] étaient :
- RE 24,3 % et 2 sièges (+1 par rapport à 2009)
- K 22,4 % et 1 siège (-1) - soit au total 3 sièges ADLE
- Union de la Patrie et Res Publica 13,9 % et 1 siège PPE
- SDE 13,6 % et 1 siège S&D
- 13,2 % et 1 siège pour Indrek Tarand, candidat indépendant qui contribue activement au sein du groupe Verts+ALE
- 4 % et 0 siège pour EKRE.
Soit au total 3 ADLE, 1 PPE, 1 S&D, 1 Verts+ALE

J'ignore si Indrek Tarand compte se représenter, quelles seraient ses chances, et sur quelles autres listes il prendrait des voix. Cependant, même s'il est réélu, l'ajout d'un représentant CRE sans diminution du nombre de députés ALDE et PPE marquerait une droitisation de la représentation estonienne au Parlement Européen. Ce pays contribuerait donc au mouvement de fond européen de droitisation au profit des partis eurosceptiques.

A fortiori, si le groupe S&D ou Verts+ALE perdait un membre, voire les 2 du fait de la dispersion des voix, la gauche estonienne essuierait une lourde défaite et pourrait ne plus être représentée au Parlement Européen pendant la prochaine législature.

Édit : selon Wikipedia Indrek Tarand se présenterait aux Européennes comme candidat SDE et les sondages donnent un équilibre 2 à 3 RE, 2 K (soit 4 à 5 ADLE), 1 à 2 EKRE (CRE), 1 SDE (S&D)
Sources :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Élections_européennes_de_2019_en_Estonie
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sondages_sur_les_élections_européennes_de_2019

[PhB]

Comme pour l'Estonie, j'ai commencé le même exercice de projection pour la Slovaquie, sur la base des résultats au premier tour de la Présidentielle. Edit : je fais mes projections à la proportionnelle avec plus forte moyenne, je n'ai pas vérifié le mode réel de scrutin
Pour 14 députés et un seuil d'éligibilité autour de 5,5%, ça donnerait :
7 élus pour Slovaquie Progressiste (ADLE, + 7)
3 élus pour SMER-SD (S&D, -1)
2 élus pour une liste "Harabin" (Eurosceptique ?, +2)
1 élu pour L'SNS (Extrême droite [url=https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parti_populaire_«_Notre_Slovaquie_»]alliée à Aube Dorée[/url], +1)
1 élu pour une liste "Mikloško" ( ?, +1) Cet élu serait le plus fragile en cas de renoncement au Brexit, qui ramènerait le nombre des représentants slovaques à 13 au lieu de 14.
0 élus pour Most (PPE, -1)
Le très grand succès de la candidate Zuzana Čaputová (PS/ADLE) avec 41 % des voix induirait un raz-de-marée ADLE avec au moins la moitié des sièges. La Slovaquie copierait-elle le scénario macronien de la France ?

Cependant les sondages portant sur les élections européennes donnent des résultats très différents. Selon le dernier Poll of Polls, daté du 26 février on aurait :
22 % pour SMER S.D. (S&D), soit 4 députés selon mes calculs (seuil à 5,5 %), inchangé par rapport à la dernière législature, donc en diminution relative puisque la Slovaquie passe de 13 à 14 représentants (si Brexit)
12 % pour SAS (CRE), soit 2 élus
11 % pour L'SNS, soit 2 élus également, marqués à l'ultra-droite
10 % pour SME Rodina (ENL), 1 élu
9 % pour OL'aNO (CRE), 1 élu
9% et 1 élu également pour Progresívne Slovensko + Spolu (PS+Spolu, ADLE), soutien de Zuzana Čaputová
8% et 1 élu pour SNS (ELDD)
6% et 1 élu pour le Mouvement Chrétien Démocrate KDH (PPE)
6% et 1 élu pour Most–Híd (PPE)
Selon ces sondages, le nouveau rapport de force serait donc très à droite et très anti-européen, avec 8 élus sur 14 affichant ce profil :
- Les 2 du SNS, tellement radicaux que leur rattachement à un groupe semble incertain (peut-être 1 seul en cas d'annulation du Brexit, en concurrence avec le 4ème élu SMER SD) (+2 par rapport à 2014)
- 1 ENL (+1)
- 1 ELDD (+1)
- 3 CRE (=)
Soit +4 au total.
Moins à droite ou moins opposés à l'Europe il n'y aurait que :
2 PPE (-4 !)
1 ADLE (+1)
3 (possible en cas de non-Brexit) à 4 S&D (= à -1)

Deux projections à l'opposé l'une de l'autre donc. Les prochains sondages seront passionnants !

[ploumploum]

Comme pour l'Estonie, j'ai commencé le même exercice de projection pour la Slovaquie, sur la base des résultats au premier tour de la Présidentielle. Pour 14 députés et un seuil d'éligibilité autour de 5,5%, ça donnerait :
7 élus pour Slovaquie Progressiste (ADLE, + 7)
3 élus pour SMER-SD (S&D, -1)
2 élus pour une liste "Harabin" (Eurosceptique ?, +2)
1 élu pour L'SNS (Extrême droite [url=https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parti_populaire_«_Notre_Slovaquie_»]alliée à Aube Dorée[/url], +1)
1 élu pour une liste "Mikloško" ( ?, +1) Cet élu serait le plus fragile en cas de renoncement au Brexit, qui ramènerait le nombre des représentants slovaques à 13 au lieu de 14.
0 élus pour Most (PPE, -1)
Le très grand succès de la candidate Zuzana Čaputová (PS/ADLE) avec 41 % des voix induirait un raz-de-marée ADLE avec au moins la moitié des sièges. La Slovaquie copierait-elle le scénario macronien de la France ?

Cependant les sondages portant sur les élections européennes donnent des résultats très différents. Selon le dernier Poll of Polos, daté du 26 février on aurait :
22 % pour SMER S.D. (S&D), soit 4 députés selon mes calculs (seuil à 5,5 %), inchangé par rapport à la dernière législature, donc en diminution relative puisque la Slovaquie passe de 13 à 14 représentants (si Brexit)
12 % pour SAS (CRE), soit 2 élus
11 % pour L'SNS, soit 2 élus également, marqués à l'ultra-droite
10 % pour SME Rodina (ENL), 1 élu
9 % pour OL'aNO (CRE), 1 élu
9% et 1 élu également pour Progresívne Slovensko + Spolu (PS+Spolu, ADLE), soutien de Zuzana Čaputová
8% et 1 élu pour SNS (ELDD)
6% et 1 élu pour le Mouvement Chrétien Démocrate KDH (PPE)
6% et 1 élu pour Most–Híd (PPE)

Selon ces sondages, le nouveau rapport de force serait donc très à droite et très anti-européen, avec 8 élus sur 14 affichant ce profil :
- Les 2 du SNS, tellement radicaux que leur rattachement à un groupe semble incertain (peut-être 1 seul en cas d'annulation du Brexit, en concurrence avec le 4ème élu SMER SD) (+2 par rapport à 2014)
- 1 ENL (+1)
- 1 ELDD (+1)
- 3 CRE (=)
Soit +4 au total.
Moins à droite ou moins opposés à l'Europe il n'y aurait que :
2 PPE (-4 !)
1 ADLE (+1)
3 (possible en cas de non-Brexit) à 4 S&D (= à -1)

Deux projections à l'opposé l'une de l'autre donc. Les prochains sondages seront passionnants !

Autant je comprends la projection tirée de sondages pur des législatives vu qu'il s'agit du même type de mode de scrutin, autant celle tirée des résultats du 1er tour de la présidentielle je la trouve hasardeuse dans la mesure où les enjeux et le mode de scrutin diffèrent complètement. En Slovaquie où le Président est plus une autorité morale quasi-incontestable qu'autre chose, la logique qui prédomine est celle de rééquilibrage du pouvoir en particulier face à la domination du SMER-SD (qui s'érode cependant). En l'occurrence, Mme Caputova a bénéficié d'un front anti-SMER incluant entre autres l'électorat conservateur du SaS dont le candidat s'était retiré pour la soutenir. (voir fil dédié)