Relique a écrit:Deux motions ont été mises en ligne sur le site de Claude Nicolet, secrétaire national à la citoyenneté et à la laïcité et premier signataire de la motion 2:
La motion 2:
http://claudenicolet.fr/la-federation-d ... meyer.html
La motion 3:
http://claudenicolet.fr/la-federation-d ... ttron.html
Fabien a écrit:Aucune motion, semble-t-il, ne s'interroge sur le choix du MRC de continuer à soutenir envers et contre tout le PS et ses "réformes structurelles"... Pourtant, Hollande et cie sont à peu-près aussi proches de la gauche républicaine que Christine Boutin de la laïcité...
Fabien a écrit:Aucune motion, semble-t-il, ne s'interroge sur le choix du MRC de continuer à soutenir envers et contre tout le PS et ses "réformes structurelles"... Pourtant, Hollande et cie sont à peu-près aussi proches de la gauche républicaine que Chrsitine Boutin de la laïcité...
Motion 3 a écrit:- prendre acte que la majorité présidentielle n'est plus représentative de l'accord PS-MRC de 2012. C'est la majorité socialiste qui nous a quittés ! La « reprise en main des acteurs de la finance », la « politique de croissance » de l'activité, la « justice fiscale », la « réindustrialisation », « une parité monétaire plus juste », sont autant de « clés de notre avenir » qui n'ont pas été respectées. L'accord a été sacrifié sur l'autel de la règle des 3 % et du néo-libéralisme imposés par la commission européenne. Rappelons que cet accord qualifiait d'« inacceptable » le pacte européen, signé par François Hollande après sa prise de fonction. Cette majorité nous a trahis.
Nous devons en prendre acte, publiquement et fortement, dès maintenant et refuser toute alliance avec des partis qui n'ont aucun regard critique sur le tournant libéral de 1983 et sur la construction d'institutions néolibérales et anti-démocratiques à l'échelle européenne. Nous devons dire clairement que le maintien de la France et de l'Union européenne dans un état de semi-apesanteur démocratique n'est plus acceptable. La France doit reconquérir la plénitude de sa souveraineté politique, ce qui impose la vigilance face à des délégations de souveraineté consenties par référendum
Motion 3 a écrit:Le vote du TSCG (traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) fut le pêché originel. La loi Macron, fourre-tout des technocrates néo-libéraux de Bercy et de Bruxelles, le péché mortel.
C'est sur ce texte, fondé sur une analyse économique erronée et aboutissant à des décisions contraires aux intérêts des travailleurs, que la majorité de Manuel Valls a vacillé. Incapable de réunir une majorité de députés de gauche, François Hollande menaça d'abandonner la France au Front National en déclenchant des élections anticipées. Si ce « chantage » fut efficace, les députés ne censurant pas le gouvernement, il demeure un signe fort du repli idéologique du gouvernement et de sa soumission aux injonctions du « Triple B » : Bercy, Bruxelles, Berlin. La preuve a été donnée que le débat est vidé de son sens. L'idée de représentation nationale des citoyens par l'Assemblée Nationale est bafouée. L'Assemblée est trop souvent une chambre d'enregistrement de décisions prises ailleurs.
Relique a écrit:Fabien a écrit:Aucune motion, semble-t-il, ne s'interroge sur le choix du MRC de continuer à soutenir envers et contre tout le PS et ses "réformes structurelles"... Pourtant, Hollande et cie sont à peu-près aussi proches de la gauche républicaine que Chrsitine Boutin de la laïcité...
Vous lisez peut-être un peu vite...Motion 3 a écrit:- prendre acte que la majorité présidentielle n'est plus représentative de l'accord PS-MRC de 2012. C'est la majorité socialiste qui nous a quittés ! La « reprise en main des acteurs de la finance », la « politique de croissance » de l'activité, la « justice fiscale », la « réindustrialisation », « une parité monétaire plus juste », sont autant de « clés de notre avenir » qui n'ont pas été respectées. L'accord a été sacrifié sur l'autel de la règle des 3 % et du néo-libéralisme imposés par la commission européenne. Rappelons que cet accord qualifiait d'« inacceptable » le pacte européen, signé par François Hollande après sa prise de fonction. Cette majorité nous a trahis.
Nous devons en prendre acte, publiquement et fortement, dès maintenant et refuser toute alliance avec des partis qui n'ont aucun regard critique sur le tournant libéral de 1983 et sur la construction d'institutions néolibérales et anti-démocratiques à l'échelle européenne. Nous devons dire clairement que le maintien de la France et de l'Union européenne dans un état de semi-apesanteur démocratique n'est plus acceptable. La France doit reconquérir la plénitude de sa souveraineté politique, ce qui impose la vigilance face à des délégations de souveraineté consenties par référendum
Et un peu plus haut:Motion 3 a écrit:Le vote du TSCG (traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) fut le pêché originel. La loi Macron, fourre-tout des technocrates néo-libéraux de Bercy et de Bruxelles, le péché mortel.
C'est sur ce texte, fondé sur une analyse économique erronée et aboutissant à des décisions contraires aux intérêts des travailleurs, que la majorité de Manuel Valls a vacillé. Incapable de réunir une majorité de députés de gauche, François Hollande menaça d'abandonner la France au Front National en déclenchant des élections anticipées. Si ce « chantage » fut efficace, les députés ne censurant pas le gouvernement, il demeure un signe fort du repli idéologique du gouvernement et de sa soumission aux injonctions du « Triple B » : Bercy, Bruxelles, Berlin. La preuve a été donnée que le débat est vidé de son sens. L'idée de représentation nationale des citoyens par l'Assemblée Nationale est bafouée. L'Assemblée est trop souvent une chambre d'enregistrement de décisions prises ailleurs.
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