Sondagièrement, c'est sûr, ça ne va pas mieux. Les cotes sont à la baisse, assez proches (mais pas au point près) selon les instituts.
Ce sont certaines statistiques type chômage Pôle Emploi, PIB,... qui vont un peu mieux, plus ou moins en ligne avec les tendances du continent; sondagièrement ça ne suffit pas: ça ne se sent pas au quotidien et même, "on ne tombe pas amoureux d'un taux de croissance" surtout quand c'est 1,5% et pas 5, la façon de faire déplaît etc....
Sur les taux d'insatisfactions, ils sont impressionnants c'est sûr. Les optimistes indécrottables chez Hollande diraient que justement, il y a une importante marge de progression ;-) et d'autre part que ce n'est pas parce qu'on est insatisfait du président qu'on ne va pas finir par le réélire, c'est surtout vrai des sympathisants et militants PS ou électeurs Hollande 2012 (cf.
interview de B. Julliard, aubryste, peu satisfait mais trouvant logique que le candidat soit Hollande quand même), en effet pour voter pour quelqu'un d'autre il faut tout de même estimer que, sur le fond et tactiquement, c'est une meilleure idée.
Ceci dit, si même le noyau électoral traîne les pieds et vote par défaut, c'est tout de même fort mal parti.
La comparaison avec 2012 est intéressante, merci de ressortir les chiffres. Si avec 34/44 pour l'Elysée et Matignon et un socle électoral grognon mais conservé, on arrivait à une défaite au second tour, alors là avec 16/19 et un socle plus entamé... une défaite au premier tour ne sera pas impossible du tout?