Fabien a écrit:Si j'étais à la place des "frondeurs", je "prêterais" le nombre de députés nécessaires pour faire un groupe. Ce serait un geste cohérent avec leur démarche de rapprochement avec les communistes et les écologistes, et "n'aggraverait" pas plus leur cas que la nouvelle motion de censure que Christian Paul a promis de déposer...
Toujours au niveau de la composition des groupes, on notera que deux députés situés plutôt dans la majorité, Gabriel Servile et Bruno-Nestor Azérot, sont restés au groupe GDR aux côtés des 10 FG et des deux MIM, dans l'opposition, ainsi que d'Huguette Bello, aux positions assez variables.
Volonté des deux intéressés de garder un minimum de distance vis à vis du PS? Souci de ce dernier de ne pas encourager un rapprochement des forces aujourd'hui dispersées à sa gauche (nécessité faisant loi en cas de fin du groupe GDR...)?
Les quelques "atypiques" cités dans le groupe GDR sont surtout des élus ultramarins qui sont là en bonne part pour la liberté de vote soit la "volonté (...) de garder un minimum de distance vis à vis du PS".
Sur le reste, effectivement il y a une toile de fond de constitution d'un pôle intermédiaire (de gauche, tout court) et les pro-gouvernement écolos en tirent prétexte/raison pour s'en aller: en présence d'un gouvernement de centre-gauche (censément), la cohabitation entre écolos "de centre-gauche" et "de gauche" n'est censément plus possible (il est vrai que c'est dur), d'où scission du parti et du groupe. Ce qui arrive maintenant est une suite de la scission partisane arrivée avant les régionales. Néanmoins, la disparition du groupe écolo est un drôle de symbole à l'heure où la fermeture de Fessenheim est à tout le moins retardée. Et la répartition des élus entre les deux "morceaux" ne correspond pas à la réalité militante du terrain.