Elections municipales 2014 - Haut-Rhin

[Républicain67]

Un duel Habig-Sanjuan en perspective, avec un avantage au sortant, qui avait été réélu au premier tour en 2008 et avait devancé nettement le candidat FN sur sa ville en 2011 lors des cantonales. La candidate PS Catherine Hoffarth est probablement appelée à faire de la figuration, même si elle dépassera les 10% lui permettant de se maintenir. En tout cas, Ensisheim est, en l'état actuel, le principal espoir de score important pour le FN en Alsace. Son candidat est connu, implanté, il a déjà réalisé des scores importants lors des élections précédentes. C'est suffisamment rare en Alsace pour être noté, mais je ne pense pas qu'il réussisse à battre Habig, dont l'implantation est toute aussi ancienne et solide.

Comme en 2008, Aimé Sense, conseiller municipal sortant, conduira la liste de Lutte Ouvrière à Ensisheim. (http://www.dna.fr/edition-de-guebwiller/2014/01/14/sense-et-les-travailleurs).

[Républicain67]

L'agglomération mulhousienne est effectivement la "chasse gardée" du couple Binder depuis de nombreuses années. Il est encore une fois frappant de constater la faiblesse du nombre de listes dans le Haut-Rhin, où pourtant la structure militante du FN apparaît plus forte que dans le Bas-Rhin. Il est vrai aussi que le couple Binder n'est pas en bon termes avec les proches de Marine Le Pen, et notamment Philippot. On se souvient que Patrick Binder avait d'abord appelé à voter "oui" au référendum local sur la fusion des collectivités, avant d'être sèchement rappelé à l'ordre par la direction nationale. De la même façon, il a été tout aussi directement rappelé à l'ordre après avoir déclaré soutenir Gilbert Meyer à Colmar, et prié de monter une liste FN autonome. Je pense que les tensions entre les Binder et la direction nationale sont pour beaucoup dans le faible nombre de listes actuellement présentées par le FN.

Le FN haut-rhinois, dirigé d'une main de fer par le couple Binder, même si cela n'est pas du goût de tous les militants locaux, comme par exemple José Sanjuan (tête de liste à Ensisheim), a décidément bien du mal à monter des listes dans l'agglomération mulhousienne et dans le Bassin potassique, qui sont tout de même ses zones de forces traditionnelle dans le sud de l'Alsace. Mis à part Ensisheim, le FN ne devrait être présent qu'à Mulhouse (Martine Binder) et Illzach (Freddy Ciolek ). Le parti d'extrême droite sera en effet absent à Rixheim (exclusion de Joris Hanser), Kingersheim, Wittenheim et Wittelsheim. (http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2014/01/16/le-front-national-peine-a-trouver-des-candidats). Pour rappel, Marine Le Pen a dépassé les 30% des suffrages exprimés dans ces deux dernières communes, où d'après une récente enquête de l'IFOP, le FN aurait été en bonne position pour l'emporter en mars prochain. Finalement, en regardant de près, commune par commune, je ne prête que peu d'intêret à ce genre d'enquête. Idem dans la Lorraine voisine où, sauf surprise de dernière minute, le FN devrait être absent à Freyming-Merlebach, Stiring-Wendel et Dombasle-sur-Meurthe, où d'après la même enquête, il aurait en passe de l'emporter au printemps. Pour revenir à mon Alsace, je suis tout à fait d'accord avec comtedeparis, notamment sur le "rappel à l'ordre" de la direction nationale du FN à l'égard de Patrick Binder, lors du référendum du 7 avril. Pour l'instant, aucune information n'est sortie, pour le moment, quant à d'éventuelles listes FN sur Colmar, Saint-Louis ou Cernay. A suivre...

[Républicain67]

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L'agglomération mulhousienne est effectivement la "chasse gardée" du couple Binder depuis de nombreuses années. Il est encore une fois frappant de constater la faiblesse du nombre de listes dans le Haut-Rhin, où pourtant la structure militante du FN apparaît plus forte que dans le Bas-Rhin. Il est vrai aussi que le couple Binder n'est pas en bon termes avec les proches de Marine Le Pen, et notamment Philippot. On se souvient que Patrick Binder avait d'abord appelé à voter "oui" au référendum local sur la fusion des collectivités, avant d'être sèchement rappelé à l'ordre par la direction nationale. De la même façon, il a été tout aussi directement rappelé à l'ordre après avoir déclaré soutenir Gilbert Meyer à Colmar, et prié de monter une liste FN autonome. Je pense que les tensions entre les Binder et la direction nationale sont pour beaucoup dans le faible nombre de listes actuellement présentées par le FN.

Le FN haut-rhinois, dirigé d'une main de fer par le couple Binder, même si cela n'est pas du goût de tous les militants locaux, comme par exemple José Sanjuan (tête de liste à Ensisheim), a décidément bien du mal à monter des listes dans l'agglomération mulhousienne et dans le Bassin potassique, qui sont tout de même ses zones de forces traditionnelle dans le sud de l'Alsace. Mis à part Ensisheim, le FN ne devrait être présent qu'à Mulhouse (Martine Binder) et Illzach (Freddy Ciolek ). Le parti d'extrême droite sera en effet absent à Rixheim (exclusion de Joris Hanser), Kingersheim, Wittenheim et Wittelsheim. (http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2014/01/16/le-front-national-peine-a-trouver-des-candidats). Pour rappel, Marine Le Pen a dépassé les 30% des suffrages exprimés dans ces deux dernières communes, où d'après une récente enquête de l'IFOP, le FN aurait été en bonne position pour l'emporter en mars prochain. Finalement, en regardant de près, commune par commune, je ne prête que peu d'intêret à ce genre d'enquête. Idem dans la Lorraine voisine où, sauf surprise de dernière minute, le FN devrait être absent à Freyming-Merlebach, Stiring-Wendel et Dombasle-sur-Meurthe, où d'après la même enquête, il aurait en passe de l'emporter au printemps. Pour revenir à mon Alsace, je suis tout à fait d'accord avec comtedeparis, notamment sur le "rappel à l'ordre" de la direction nationale du FN à l'égard de Patrick Binder, lors du référendum du 7 avril. Pour l'instant, aucune information n'est sortie, pour le moment, quant à d'éventuelles listes FN sur Colmar, Saint-Louis ou Cernay. A suivre...

Le FN qui ne devrait présenter qu'un nombre limité de listes en Alsace (une dizaine?), et être à coup sûr absent à Colmar, veut faire de la petite ville d'Ensisheim (28% pour Le Pen en 2012, 39% des voix aux cantonales de 2011), située au nord du Bassin potassique alsacien, sa principale ville-cible dans la région. Marine Le Pen viendra le 11 mars dans la cité minière (7000 habitants) pour soutenir le candidat local José Sanjuan. A mon avis, même s'il fera un très bon score dans cette commune ouvrière en mars, ne prendra pas la mairie, solidement tenue par le maire sortant et conseiller général Michel Habig (UMP). (http://www.dna.fr/edition-de-guebwiller/2014/02/10/marine-le-pen-le-11-mars, http://www.lalsace.fr/actualite/2014/02/14/duel-ou-triangulaire-a-ensisheim-le-fn-est-en-embuscade).

[Républicain67]

Et si, en dehors des trois grandes villes de la région et de Schiltigheim (où les municipales seront très intéressantes à suivre), Ensisheim était la ville à suivre en Alsace, notamment avec la fois un FN haut et un candidat Lutte Ouvrière bien implanté, qui en 2008 avait fait 11% des voix (soit le meilleurs scores national du parti trotskiste)! (http://www.ensisheim2014.fr/archives/2014/02/14/29210299.html).

[Républicain67]

Le site du journal L'Alsace a publié l'ensemble des listes de listes du département. (http://www.lalsace.fr/actualite/2014/03/07/les-listes).

[Républicain67]

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L'agglomération mulhousienne est effectivement la "chasse gardée" du couple Binder depuis de nombreuses années. Il est encore une fois frappant de constater la faiblesse du nombre de listes dans le Haut-Rhin, où pourtant la structure militante du FN apparaît plus forte que dans le Bas-Rhin. Il est vrai aussi que le couple Binder n'est pas en bon termes avec les proches de Marine Le Pen, et notamment Philippot. On se souvient que Patrick Binder avait d'abord appelé à voter "oui" au référendum local sur la fusion des collectivités, avant d'être sèchement rappelé à l'ordre par la direction nationale. De la même façon, il a été tout aussi directement rappelé à l'ordre après avoir déclaré soutenir Gilbert Meyer à Colmar, et prié de monter une liste FN autonome. Je pense que les tensions entre les Binder et la direction nationale sont pour beaucoup dans le faible nombre de listes actuellement présentées par le FN.

Le FN haut-rhinois, dirigé d'une main de fer par le couple Binder, même si cela n'est pas du goût de tous les militants locaux, comme par exemple José Sanjuan (tête de liste à Ensisheim), a décidément bien du mal à monter des listes dans l'agglomération mulhousienne et dans le Bassin potassique, qui sont tout de même ses zones de forces traditionnelle dans le sud de l'Alsace. Mis à part Ensisheim, le FN ne devrait être présent qu'à Mulhouse (Martine Binder) et Illzach (Freddy Ciolek ). Le parti d'extrême droite sera en effet absent à Rixheim (exclusion de Joris Hanser), Kingersheim, Wittenheim et Wittelsheim. (http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2014/01/16/le-front-national-peine-a-trouver-des-candidats). Pour rappel, Marine Le Pen a dépassé les 30% des suffrages exprimés dans ces deux dernières communes, où d'après une récente enquête de l'IFOP, le FN aurait été en bonne position pour l'emporter en mars prochain. Finalement, en regardant de près, commune par commune, je ne prête que peu d'intêret à ce genre d'enquête. Idem dans la Lorraine voisine où, sauf surprise de dernière minute, le FN devrait être absent à Freyming-Merlebach, Stiring-Wendel et Dombasle-sur-Meurthe, où d'après la même enquête, il aurait en passe de l'emporter au printemps. Pour revenir à mon Alsace, je suis tout à fait d'accord avec comtedeparis, notamment sur le "rappel à l'ordre" de la direction nationale du FN à l'égard de Patrick Binder, lors du référendum du 7 avril. Pour l'instant, aucune information n'est sortie, pour le moment, quant à d'éventuelles listes FN sur Colmar, Saint-Louis ou Cernay. A suivre...

Le FN qui ne devrait présenter qu'un nombre limité de listes en Alsace (une dizaine?), et être à coup sûr absent à Colmar, veut faire de la petite ville d'Ensisheim (28% pour Le Pen en 2012, 39% des voix aux cantonales de 2011), située au nord du Bassin potassique alsacien, sa principale ville-cible dans la région. Marine Le Pen viendra le 11 mars dans la cité minière (7000 habitants) pour soutenir le candidat local José Sanjuan. A mon avis, même s'il fera un très bon score dans cette commune ouvrière en mars, ne prendra pas la mairie, solidement tenue par le maire sortant et conseiller général Michel Habig (UMP). (http://www.dna.fr/edition-de-guebwiller/2014/02/10/marine-le-pen-le-11-mars, http://www.lalsace.fr/actualite/2014/02/14/duel-ou-triangulaire-a-ensisheim-le-fn-est-en-embuscade).

Finalement, le FN n'aura que quatre listes dans le Haut-Rhin:
- Mulhouse: Martine Binder
- Illzach: Freddy Ciolek
- Ensisheim: José Sanjuan
- Widensolen: Vincent Wiss

Le parti frontiste sera en outre présent au Bonhomme avec Jean-François Abraham (père de Julia, n°2 à Strasbourg), mais absent à Colmar, Saint-Louis (liste en 2008), Wittelsheim, Wittenheim, Cernay...

[comtedeparis]

Même remarque que pour le Bas-Rhin. On pensait le FN mieux organisé dans le 68, mais cela se limite au couple Binder à Mulhouse, et à quelques communes proches ou très petites (Windensolen). Pour ma part, je pense que le meilleur score du parti va se jouer entre Ensisheim, où l'implantation de Sanjuan est réelle, et Illzach, où le FN est le seul adversaire de la liste parrainée par le maire sortant Eckenspieller (UMP). Au vu des résultats du FN dans ces deux communes aux élections nationales, la barre des 30% peut être franchie, surtout à Ensisheim.

[Républicain67]

Le Front de gauche ne sera présent qu'à Mulhouse. A Colmar, il n'a pas réussi à boucler sa la liste. Contrairement à 2008, il n'y aura pas de liste communiste à Wittenheim. A Staffelden (Bassin potassique), le maire apparenté PCF se représente. La petite commune ouvrière (mines de potasse, aujourd'hui fermées) avait pendant longtemps, si je ne me trompe pas, l'unique mairie communiste d'Alsace.

[Républicain67]

Le Front de gauche ne sera présent qu'à Mulhouse. A Colmar, il n'a pas réussi à boucler sa la liste. Contrairement à 2008, il n'y aura pas de liste communiste à Wittenheim. A Staffelden (Bassin potassique), le maire apparenté PCF se représente. La petite commune ouvrière (mines de potasse, aujourd'hui fermées) avait pendant longtemps, si je ne me trompe pas, l'unique mairie communiste d'Alsace.

Précision, la liste DVG conduite par Maurice Haffner, ancien mineur de potasse et adjoint au maire de Wittenheim avait dépassé la barre des 20%. Pour rester au PCF, mais en 2014, Serge Jaeggy (unique candidat de gauche aux dernières cantonales, 2011 et partielle de 2012), conduira une liste DVG à Munster, où il est assez bien implanté localement.

[comtedeparis]

Étonnant que le FG n'ait pas réussi à monter une liste à Colmar, deuxième ville du département, alors que LO n'a, elle, pas eu de mal à trouver des colistiers. Quoi qu'il en soit le poids de l'extrême gauche devrait être marginal dans le département, sauf à Mulhouse, où le FG peut monter jusqu'à 5%, et enlever de précieuses voix à Freyburger au premier tour, dans la lutte serrée qu'il mène face à Rottner. Pour Staffelfelden, je confirme qu'il s'agit de la dernière municipalité "communiste" (Pilarz n'est plus membre du parti) depuis très longtemps. Les communistes ont perdu toutes leurs autres mairies en 1983 si je ne me trompe pas. Il est vrai, qu'ils n'en avaient jamais eu beaucoup, tant l'Alsace a toujours été la région la plus anticommuniste de France, pour des raisons historiques faciles à comprendre.