Jean-Philippe a écrit:La pays est en crise politique depuis mars 2009, date à laquelle le président Marc Ravalomanana avait été chassé du pouvoir (il vit en exil en Afrique du Sud) par Andry Rajoelina, actuel président de transition.
L'élection présidentielle est prévue en mai et juillet 2013 et les deux hommes ne seront pas candidats (le premier l'a déclaré le 12 décembre, le second aujourd'hui), sous la pression des États voisins rassemblés au sein de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) et de l'UE.
L'île, indépendante depuis 1960, compte un peu plus de 20 millions d'habitants et fait partie des pays les plus pauvres.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/15/97001-20130115FILWWW00723-madagascar-rajoelina-renonce.php
"Je compte sur vous pour voter pour moi en 2018, nous allons faire un retour en force à ce moment là ", a déclaré le président de la Transition lors d'un discours d'inauguration du nouvel hôtel de ville à Toamasina (est)
Le premier tour de l'élection présidentielle à Madagascar, attendu depuis 2009 pour sortir d'une grave crise politique, a été reporté du 8 mai au 24 juillet, a annoncé aujourd'hui la commission électorale nationale indépendante (Cenit).
Lalao Ravalomanana (60 ans), l'épouse de l'ancien président renversé Marc Ravalomanana, actuellement en exil ; Didier Ratsiraka (77 ans en novembre), chef de l'Etat de 1975 à 1993 et de 1997 à 2002 ; et Edgar Razafindravahy, le candidat du TGV, parti de l'actuel homme fort de l'île, Andry Rajoelina.
Le code électoral exige entre autres conditions que les candidats aient résidé à Madagascar pendant six mois avant le scrutin, ce qui n'est le cas ni de Mme Ravalomanana, ni de M. Ratsiraka.
Ce refus apparent de Rajoelina de respecter la règle du jeu ne manquera pas de relancer les spéculations sur sa réelle volonté d'ouvrir la voie à une élection libre et démocratique et d'attiser la colère des candidats qui ont joué le jeu et posé leur démission dans les délais.
[...]
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine (UA) a laissé entendre qu'il ne reconnaîtrait pas une victoire de l'un de ces trois candidats. (Rajoelina, Ravalomanana et Ratsiraka) La communauté internationale a en effet fait pression pour qu'aucun des protagonistes de la crise de 2009 ne se présente.
[..]
Lundi soir, la moitié des candidats concernés par l'obligation de quitter leur fonction gouvernementale avaient effectivement démissionné: Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires Etrangères, Brigitte Rasamoelina, membre du Conseil de Transition, Hajo Andrianainarivelo, vice-Premier ministre en charge de l'Aménagement du territoire, Camille Vital, ambassadeur auprès des Nations Unies à Genève, Faharo Ratsimbelson, chef de région, Sylvain Rabetsaroana, Alain Tehindrazanarivelo et Roland Ratsiraka, membres du Conseil Supérieur de la Transition (CST, équivalent du Sénat).
Les "requêtes" demandant le retrait de ces trois candidats "sont déclarées irrecevables", a annnoncé la Cour dans un communiqué, expliquant que ses "arrêts, avis et décisions ne sont susceptibles d'aucune voie de recours".
[...]
La Cour électorale refuse ainsi de réviser la liste qu'elle a publiée le 3 mai, rejetant les demandes déposées par le premier ministre Omer Beriziky, le Comité pour la réconciliation malgache (CRM), le Conseil de suivi et de contrôle de l'application de la feuille de route (CSC), le Comité militaire de la défense nationale (CMDN), le ministre des forces armées et celui de la sécurité intérieure.
ploumploum a écrit:La tenue du 1er tour le 24 juillet n'est pas garantie.
Le président de la Transition à Madagascar, Andry Rajoelina, a affirmé qu'il acceptait sa disqualification de la course à la présidentielle prévue le 25 octobre, mais Lalao Ravalomanana, candidate également exclue, la rejette, a-t-on appris aujourd'hui.
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