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Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Forum de discussion dédié aux élections sénatoriales de septembre 2011 et au renouvellement pour la première fois d'une moitié du Sénat français.

Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Sam 11 Sep 2010 10:24

En complément d'un article de La République des Pyrénées.fr sur les élections cantonales dans ce département, une partie consacrée au prochain scrutin sénatorial dans les Pyrénées-Atlantiques.

La bataille du Luxembourg

2011 sera aussi l'année des sénatoriales pour notre département. Trois places seront à pourvoir. Parmi les trois sortants, deux ne se représentent pas: le centriste Didier Borotra et l'UMP, Auguste Cazalet. Seule la socialiste, Annie Jarraud-Vergnolle, devenue sénatrice à la mort d'André Labarrère, est candidate à sa succession. Si ce dernier avait dû son élection au passage au scrutin proportionnel, le retour au scrutin majoritaire uninominal ne déssert pas pour autant cette fois les socialistes. Après les municipales de 2008, le nombre de ses grands électeurs a bien progressé (autour de 45%). Parmi les candidats possibles, outre la sortante, le PS pourrait aligner également Georges Labazée, candidat déclaré depuis plusieurs mois. Les noms des conseillers généraux, Philippe Garcia et François Maïtia et celui de Jean-Yves Lalanne, maire de Billère, sont aussi évoqués.

Du côté du MoDem, Jean-Jacques Lasserre et Denise Saint-Pé, qui s'y préparent depuis des années seront candidats. L'UMP fait déjà le plein de ses candidats sur la seule côte basque (et même sur la sixième ciconscription) avec Daniel Poulou, Peyuco Duhart et Michel Hiriart. On dit aussi que Jean Castaings, l'actuel président du conseil général lorgnerait aussi vers le Luxembourg...

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/09/10/la-foire-lance-les-cantonales,154727.php?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede maxxx » Sam 11 Sep 2010 13:21

Sur les sortants, aucune surprise dans le fait qu'Auguste Cazalet (UMP), 73 ans, ne repartira pas. Elu depuis 1983, il avait précisé en 2001 que ce serait certainement son dernier mandat...

Même chose du côté de Didier Borotra (UC), 74 ans, sénateur-maire de Biarritz, et, de ce côté là, c'est tant mieux, il ne va pas manquer au Palais du Luxembourg et encore moins à la représentation de son département : chez ce dernier c'est quand même le vide sidéral : aucune proposition de loi, question au gouvernement, intervention en séance publique et son dernier rapport date de....1997 ! Il a de toute façon avoué qu'il ne s'était quasiment jamais rendu depuis 2000 rue de Vaugirard et les administrateurs du Sénat ne le connaissent même pas...Je trouve cela vraiment scandaleux : il y a certes un phénomène d'absentéisme fort au Parlement chez certains, mais là, franchement, on atteint la palme...

Annie Jarraud-Vergnolle (PS), 63 ans, devrait selon toute vraisemblance être reconduite en 2011. Sa position de sortante ne fait que la renforcer, même si son seul handicap réside dans le fait qu'elle n'est élue que depuis 2006, depuis le décès du très célèbre maire de Pau, André Labarrère...C'est quand même suffisant pour s'implanter...

L'UMP aurait par contre grand intérêt à soutenir, pour les deux autres sièges, des centristes Modem-tendance centre droit, si elle veut s'inscrire dans l'optique de la conservation de la majorité au Sénat : les options Jean-Jacques Lasserre (UC), 64 ans, ancien président du conseil général qui espère le redevenir en 2011, et Denise Saint Pé (Modem), 59 ans, vice-présidente du conseil général, conseillère régionale sont vraiment crédibles, d'autant que ces deux candidats ont déclarés leur intérêt pour le Sénat il y a longtemps et qu'ils labourent en conséquence le terrain...Pour le 3ème siège, l'UMP investirait dès lors le président du conseil général, Jean Castaings, 73 ans, qui a pu consolider ses réseaux en prenant la présidence du département...

En effet, l'UMP est plus faiblement implantée que les centristes (l'UMP n'est d'ailleurs présente de manière forte que dans la zone basque autour de Biarritz) dans ce département, comme en témoigne le rapport de force au sein du groupe Force 64 au conseil général. Si elle veut garder les équilibres actuels en termes de sénateurs, elle a plus qu'intérêt à ne pas être gourmande et à ne chercher qu'à conserver son siège...tout en favorisant les centristes.

Le retour au scrutin majoritaire montre l'importance des personnalités des candidats : la gauche a renforcé ses positions municipales en 2008, alors qu'avant cette date elle partait avec un gros déficit dans la perspective de la disparition de la proportionnelle, en gagnant des villes comme Anglet, Orthez, Oloron, Salies de Béarn et quelques villes autour de Pau...Cela dit, beaucoup de maires de petites communes restent sur un positionnement centriste et le Modem est forcément incontournable dans le département-fief de François Bayrou...D'autant que certaines villes ont plus été marquées par des passages de l'UMP-DVD au Modem ou centre droit qu'à un passage à gauche toute. Les petites communes de montagne comptent aussi dans l'analyse des rapports de force...

A gauche, Georges Labazée et François Maitia compléteront certainement le trio avec la sénatrice sortante. Le PS ne devrait pas avoir trop de souci au niveau de ses partenaires, étant donné que les communistes (retranchés sur leur ville de Boucau) comme Europe écologie sont quasiment absents dans ce département...

A noter une particularité dans ce département : les petits partis régionalistes, basques ont quelques élus dans le département, difficilement positionnables sur l'échiquier politique droite-gauche. Certains d'entre eux ont l'habitude de s'allier à Jean-Jacques Lasserre, d'autres sont plus enclins à se rabattre sur les socialistes...Ca complique énormément les prévisions.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Mar 21 Déc 2010 23:04

Contrairement à ce qui s'écrivait en septembre, le sortant Auguste Cazalet (UMP), dans une interview parue aujourd'hui sur La République des Pyrénées.fr, n'exclut pas de se représenter.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/12/21/pas-un-sarkozyste-convaincu,172385.php
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Jeu 30 Déc 2010 08:52

Toujours dans une interview mise en ligne (aujourd'hui) sur La République des Pyrénées.fr, le député UMP de la 6ème circonscription du département et par ailleurs suppléant de Michèle Alliot-Marie*, Daniel Poulou, confirme sa candidature.

* Il la remplace, à l'Assemblée nationale, depuis 2002, après y avoir siégé une première fois, de 1993 à 1995 lorsqu'elle était membre du gouvernement Balladur.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/12/30/un-president-a-la-hauteur,173298.php
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Jeu 30 Déc 2010 10:19

Je pense que Cazalet va se retirer dès qu'il verra qu'il risque fort d'être battu.
Pour Poulou, on peut comprendre qu'il sente la fin de son parcours à l'Assemblée nationale, MAM ayant passé 10 au gouvernement n'y sera plus en 2012 (même si Sarkozy est réélu). Je ne sais pas sa cote auprès des élus locaux, mais à 68 ans en 2011, on ne peut pas parler de renouvellement. De plus sa défaite aux dernière cantonales dans son canton l'a affaibli. Je ne pense pas qu'il devrait être investi, sauf si MAM met tout son poids politique dans la balance (et encore).
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede SALVAT » Sam 1 Jan 2011 22:49

Un rappel des chiffres de 2001 : le scrutin se faisait à la proportionnelle, il redevient, comme il a été dit, majoritaire à 2 tours.
Liste PS 466 voix 1 élu André Labarrere remplacé, suite à son décès, par par Annie Jarraud.
Liste RPR et UDF 417 voix 1 élu Auguste Cazalet
Liste UDF 293 voix 1 élu Didier Borotra
Liste RPR-DVD 248 voix
Liste régionalistes 190 voix
Liste PCF 60 voix
Liste UCF 6 voix
Liste FN 2 voix
Liste MNR 0 voix

Les élections municipales ont provoqué un certain nombre de mouvements de la droite (+ MODEM-centre) vers la gauche :
ainsi les villes d'ANGLET, BILLERE, LESCAR, OLORON, ORTHEZ, SALIES et GAN.
Le mouvement inverse a concerné HENDAYE et JURANCON.
Pour les communes de moins de 3500 habitants, et avec les précautions d'usage concernant l'étiquetage des élus, ARAUX, ARTIX, BUGNEIN, LACARRE, TARDETS ont été perdues par la droite tandis que ALOS, BAUDREIN, LARUNS, MAULEON-L.,MAZIERES la rejoignaient et qu'ESPELETTE s'est affirmée davantage à droite.
La Gauche a gagné autour de 90 voix en tenant compte des pondérations partisanes dans les conseils municipaux élus à la proportionnelle et des désignations d'électeurs supplémentaires dans les villes de plus de 30.000 habitants.
A noter que l'UMP a davantage souffert que les centristes dans un déficit que j'ai rendu commun puisqu'à l'instar de maxxx notamment, je pense qu'à défaut d'union lors du premier tour, il y aura rassemblement MODEM-UMP au second.
Les élections cantonales ont apporté 11 cantons à la gauche (j'ai retiré la conseillère générale de Pau), les élections régionales lui ont ajouté un bénéfice de 3 voix mais il lui manquera la voix d'un député (perdue depuis 2002).
Sans vouloir chiffrer à l'unité près, d'autant qu'il y aura les cantonales de mars et que d'autres informations peuvent corriger certaines dont je dispose, c'est sur une centaine de voix supplémentaires que la gauche peut compter par rapport au scrutin de 2001.
Le total des voix de gauche auxquelles il convient d'ajouter la moitié des régionalistes donne autour de 720 voix.
C'est un chiffre théorique tant la personnalité d'André LABARRERE élargissait le champ des voix qu'il a recueillies jusqu'au centre, représenté, à l'époque, par un élu de la côte peu actif sur le terrain. On l'a bien vu les effets de sa disparition lors des municipales de PAU où le nombre des élus de gauche s'est réduit comme le seront ses grands électeurs.Dans le même temps, les centristes se sont consolidés notamment autour de Jean LASSALLE dont la circonscriptions rassemble une foule de petites communes (212 sur 547) qui additionneront les électeurs en faveur des candidats centristes annoncés et de leur colistier si l'UMP veut décompter ses forces au premier tour. Les socialistes ne pourront mordre autant qu'ils avaient pu le faire en 2001 sur cet électorat.
Les 720 voix ne pourront donc n'être qu'un chiffre-plafond exceptionnel ne permettant pas l'élection d'un sénateur (1700 électeurs inscrits environ).
La visite du président Sarkozy à l'autre député centriste du département, François BAYROU, plaide pour un accord MODEM/UMP.
Et les deux sénateurs centristes ne seront pas "méchants" lors de l'élection du président du Sénat...
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede vudeloin » Mar 11 Jan 2011 01:12

Une élection avec quelques incertitudes, c'est le moins que l'on puisse dire.

Dans mes comptes d'apothicaire, la gauche disposerait, du coté des délégués des conseils municipaux, d'environ 720 votes, plus une quarantaine de régionalistes d'obédience diverse, certains proches de la gauche, d'autres de la droite, reproduisant de fait les clivages valables sur l'autre rive de la Bidassoa.

Les centristes et l'UMP auraient environ 180 à 200 voix chacun, plus un peu plus de 500 votes pour les élus divers droite.
Le partage serait clair et habituel ; le pays Basque plutôt à droite sur la côte, avec un rapport des forces plus équilibré sur le Pays Basque intérieur et un Béarn penchant à gauche.

La configuration de l'élection est essentielle et il n'est pas interdit de penser que nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises en la matière, notamment pour savoir si le Modem ira voir l'UMP ou pas.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Mer 19 Jan 2011 22:02

19 janvier 2011 11h44 | Par richard picotin

Et après les cantonales, pointent les sénatoriales

Les sénateurs des Pyrénées-Atlantiques seront renouvelés en septembre. Les candidats potentiels se bousculent au portillon, pour trois sièges seulement.

Si les cantonales de mars prochain mobilisent pour l'heure l'énergie du personnel politique, d'autres élections, au moins aussi importantes, se profilent déjà à l'horizon. Il s'agit des sénatoriales qui se dérouleront en septembre, avec une égale possibilité d'un chamboulement majeur : un passage à gauche de la majorité des sages du Palais du Luxembourg -ce qui aurait pour conséquence de compliquer considérablement la fin de mandat de Nicolas Sarkozy- de la même manière que le Parlement de Navarre risque de tomber dans l'escarcelle du Parti socialiste, une grande première depuis la création de l'institution après la Révolution.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les sénateurs sortants sont au nombre de trois : Annie Jarraud-Vergnolle pour le Parti socialiste, Didier Borotra (il a été élu à l'heure où l'UDF existait encore) pour le centre et Auguste Cazalet pour l'UMP. Ils ont été élus il y a 9 ans à la proportionnelle sur des listes, un mode de scrutin abandonné en 2011. Les prochains sénateurs, qu'ils soient soutenus par une formation politique, ou qu'ils se présentent en dehors des partis, seront élus pour 6 ans seulement. Les candidatures sont acceptées seules ou regroupées sur des listes, dans le cadre d'un scrutin majoritaire à deux tours. Le corps électoral est celui d'un collège de grands électeurs, formé des délégués des conseils municipaux (95 % du collège), des conseillers régionaux et généraux et des députés.

Ce type de scrutin constitue un retour aux modalités antérieures et ce sont donc essentiellement les conseillers municipaux qui élisent les sénateurs. Si bien que la poussée enregistrée par la gauche lors des dernières élections municipales pourrait ne pas être sans conséquences sur la représentation, tant au plan local que national.

À gauche, Annie Jarraud-Vergnolle, ancienne suppléante d'André Labarrère disparu en cours de mandat, souhaite se représenter. Elle risque d'être la seule sortante. Mais Georges Labazée vise également le siège, sauf -ou peut-être d'autant plus- s'il est devenu entre-temps président du Conseil général.

Les noms de Jean-Yves Lalanne (maire de Billère) et de Philippe Garcia (divers gauche, conseiller général d'Arzacq-Arraziguet) sont également régulièrement évoqués.

À gauche toujours, le Parti communiste présentera bien entendu des candidats.

Au centre, Didier Borotra, et même si une surprise est toujours possible, a indiqué et répété en son temps qu'il mettra fin à sa carrière politique à l'extinction de ses mandats actuels de maire et de sénateur. Dans sa famille politique, le basque Jean-Jacques Lasserre ne cache pas qu'il se verrait bien porter au Sénat ses convictions sur l'organisation territoriale. Et la béarnaise Denise Saint-Pé aussi.

Pléthore à l'UMP

Au sein de l'UMP, le fauteuil qu'Auguste Cazalet devrait « libérer » à l'issue de 3 mandats consécutifs (27 ans au total), semble aiguiser les appétits. Ils sont au moins trois sur la Côte basque à viser le siège : Daniel Poulou (il a déjà annoncé sa candidature), Michel Hiriart, maire de Biriatou et président de l'association des maires du département, et Peyuco Duhart, le maire de Saint-Jean-de-Luz qui pourrait bénéficier d'un coup de pouce de MAM. Et quatre de plus en Béarn, où l'on évoque les noms d'Annie Hilde (maire d'Idron), de Francis Courouau (conseiller général d'Arudy), de Bernard Dupont (conseiller général d'Arzacq-Arraziguet) et de Charles Pélanne (conseiller général de Garlin).

Étant entendu qu'ils ne seront que trois à recevoir l'investiture. Et un seul, en principe, à espérer pouvoir décrocher le pompon.

http://www.sudouest.fr/2011/01/19/et-apres-les-cantonales-pointent-les-senatoriales-294001-656.php


L'avantage du scrutin majoritaire, c'est qu'il permet plus facilement des dissidences et que celles-ci ont souvent moins de conséquences qu'avec un scrutin proportionnel car les dissidents peuvent se retirer après le premier tour.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede vudeloin » Jeu 20 Jan 2011 00:19

Poussez pas, y en aura pas pour tout le monde, serait on tenté de dire...
Et en plus, on a les socialistes aux basques, donc...
Bon, soyons clairs : plus la droite et le centre exprimeront de divisions, plus ils prendront le risque de la mauvaise surprise...

Comme dit l'autre, plus le désir s'accroît, plus l'effet se recule !
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede maxxx » Jeu 20 Jan 2011 18:03

Cela dit je suis assez surpris que l'UMP détienne la très convoitée présidence de l'asso des maires départementale...
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