La vie politique en Argentine

[PhB]

Premier revers pour Milei, qui a dû retirer le 6 février son projet de "loi omnibus", pourtant déjà largement édulcorée, devant le "risque" de rejet par le parlement :
https://www.marianne.net/monde/milei-su ... de-la-nuit
https://www.liberation.fr/international ... rce=532798
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
https://www.la-croix.com/international/ ... t-20240207

[Stéphane]

Elections législatives ce 26 octobre en Argentine : on renouvelle la moitié des sièges des députés, et un tiers des sièges des sénateurs. Longtemps favori, La Libertad Avanza de Xavier Milei semble de plus en plus contesté, selon les derniers sondages. On devrait avoir les premiers résultats dans la soirée.
Peu surprenant, Trump cherche à peser sur le scrutin en conditionnant le versement d'une aide financière à la victoire du parti de Milei.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lec ... nes_de_202
https://www.mediapart.fr/journal/intern ... de-dollars

[ploumploum]

Victoire nette du LLA, le parti de Milei, qui l'emporte avec un peu plus de 40 % des suffrages exprimés et arrive 7 pts devant les péronistes de Kirchner, la Fuerza Popular

A la Chambre, le LLA obtient 64 des 127 sièges en jeu (il en avait 35 dans la série sortante) et dispose désormais d'environ une centaine de députés (sur les 257)

Au Sénat, le LLA obtient 13 des 24 sièges en jeu.

https://resultados.elecciones.gob.ar/resultados/1/0/10

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

[Eco92]

C'est une victoire surprise, qui contredit les sondages et les dernières élections, c'est notamment flagrant à Buenos Aires ou une partielle récente avait un résultat inverse.

Victoire relative car Milei n'a pas la majorité, mais il ne l'avait pas avant et sort nettement renforcé, en plus en ayant un récit médiatique de victoire innatendue, il a gagné, sans discussion.

Trump de son côté assure des flots d'argents à l'Argentine pour son bon choix, il avait promis de lourdes sanctions en cas de mauvais vote des argentins.

[Stéphane]

C'est une victoire surprise, qui contredit les sondages et les dernières élections, c'est notamment flagrant à Buenos Aires ou une partielle récente avait un résultat inverse.

Victoire relative car Milei n'a pas la majorité, mais il ne l'avait pas avant et sort nettement renforcé, en plus en ayant un récit médiatique de victoire innatendue, il a gagné, sans discussion.

Trump de son côté assure des flots d'argents à l'Argentine pour son bon choix, il avait promis de lourdes sanctions en cas de mauvais vote des argentins.

Il semblerait que le mécontentement engendré dans la population argentine par la politique de Milei reste encore inférieur au mauvais souvenir laissé par les Péronistes. Il en a résulté une faible mobilisation de l'opposition, qui explique en partie ce résultat.

[ligerien]

C'est analysé en clivage gauche droite, mais l'enseignement est surtout que la droite argentine c'est Milei désormais.
Il y a 2 ans il y avait eu 26 et 27% pour les 2 coalitions de droite.
Les peronistes baissent un peu, Milei est en tête sans faire la somme des 2 ex coalitions de droite.
Le "reste" en petits bouts a beaucoup augmenté.
Il y a des pro Milei, l'abstention augmente, l'opposition est forte mais non incarnée.

[Fabien]

Si feu la coalition Juntos por el Cambio se situait indubitablement globalement à droite, elle comprenait aussi des partis qui se définissent plus par leur anti-péronisme, telle la très hétérogène UCR, la plus vieille formation du pays... affiliée à l'internationale socialiste. Le parti PRO de l'ancien président Macri (parfois soupçonné d'être le marionnettiste de Millei) s'est rallié en majorité à l'actuel président, mais ce n'est pas le cas de tous les partis de l'ancienne alliance. Certains ont ainsi rejoint la coalition "Provinces Unies".

La seule comparaison possible à périmètre plus ou moins équivalent est donc celle qui concerne les péronistes "kirchneristes". On notera que jusqu'à assez récemment, les regroupements des différents péronistes (pro et anti-Kirchner, centre-gauche et centre/centre-droite, etc.) avaient une configuration très fluctuante, ce qui compliquait beaucoup l'analyse... sans parler du poids très important des gouverneurs et autres barons régionaux de cet état fédéral.