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On en sait un peu plus sur les candidats investis par la droite estrosienne, et donc possiblement par la majorité présidentielle :
Dans la 1ère circonscription, l'hypothèse Olivier Bettati a été définitivement écartée, ce qui me parait tout à fait logique en raison du pedigree de l'homme politique, difficilement compatible avec la Macronie (le "en même temps" a ses limites). À la place, Graig Monetti, 28 ans, chef de cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieure, Frédérique Vidal, et adjoint au maire de Nice en charge de la Jeunesse. Sa suppléante est Anne Ramos, conseillère départementale, adjointe à l’Urbanisme et aux grands projets à Nice, ex-colistière de Jacques Peyrat lors des municipales de 2008.
Dans la 3e circonscription, la situation est moins claire. Cédric Roussel, le député LREM sortant, a annoncé qu'il briguait un second mandat mais il n'a pas les valeurs de Christian Estrosi, qui lui préfère son adjoint Philippe Pradal (ex-LR, aujourd'hui Horizons) qui l'avait remplacé en tant que maire quand celui-ci était à la tête de la Région en 2016-2017. Philippe Pradal sera suppléé par Jennifer Salles, avocate et fille de Rudy Salles, qui fut député de la circonscription sans interruption de 1988 à 2017 ! Il avait été battu aux dernières législatives, éliminé dès le premier tour. La balle est dans le camp de LREM : le parti présidentiel va-t-il confirmer le choix d'Estrosi, soutenir son député sortant qui n'a pas fait preuve de déloyauté ou botter en touche ? Une candidature dissidente n'est pas à exclure ici.
Dans la 5e circonscription, Marine Brenier est dans une position délicate puisque, restée fidèle à LR, elle a soutenu la candidature de Valérie Pécresse et n'a pas rejoint le parti Horizons. Elle est certes membre du micro-parti d'Estrosi, La France audacieuse, et reste proche du maire de Nice mais elle pourrait faire les frais d'un soutien pas assez affirmé au président Macron. Adjoint au maire de Nice, Pascal Condomitti pourrait obtenir l'investiture si les choses venaient à se corser.
Le reste de l'article de Nice-Matin n'est pas en libre accès.
Enfin, d'après cet autre article, dans la 6e circonscription, la députée sortante LR, Laurence Trastour-Isnart brigue un nouveau mandat. Peu Macron-compatible, elle devrait affronter un candidat de la majorité présidentielle, tel que Henri Trompier, délégué départemental d'Agir. Enfin, pour le RN, Bryan Masson, conseiller régional et conseiller municipal de Saint-Laurent-du-Var, s'est déclaré candidat.