de pmf » Dim 5 Déc 2021 14:04
Avant de tirer des conclusions sur le délit qu'aurait commis Marc Goua en tant que Maire de la Commune de Trelazé, il serait de bon ton de se souvenir que les réquisitions d'un Procureur de la République, pour aussi sévères qu'elles soient dans une affaire dite de favoritisme, ne valent pas condamnation, même si la Démission du mis en cause au lendemain du prononcé du réquisitoire ne plaide pas pour son innocence.
Ce que je déplore, c'est que les articles de presse de Ouest France, journal pourtant réputé pour sa volonté de bien informer ses lecteurs, ne soient pas plus précis pour décrire le délit de favoritisme reproché à Marc Goua. Il s'agit, si j'ai bien compris, de la modification substantielle en cours de travaux de la construction d'une Salle de Spectacles ou de Concerts avec signature par le Maire, Marc Goua, de marchés ou d'avenants en lien avec un premier marché de gros oeuvre notifié à l'entreprise Eiffage et ce pour la modification du projet en cours sans aucun appel d'offres alors que le montant des travaux nouveaux dépassaient la limite financière acceptable pour contracter par avenant avec le détenteur du marché initial.
Ouest France devrait être plus explicite sur la description des travaux supplémentaires ou de la nouvelle conception de l'ouvrage ainsi que sur le montant en cause ainsi que sur celui du marché initial.
Pour finir, comment se fait-il qu'un responsable de poste comptable puisse payer des mémoires de travaux en lien avec un avenant important sans se poser la question de la régularité de ces décaissements. J'en arrive à une idée qui serait que les documents produits au responsable du poste comptable ne faisaient pas apparaître de lien avec le marché initial et si, tel est le cas, je comprendrais beaucoup mieux la sévérité des réquisitions et je pense qu'alors le jugement prononcé en janvier 2022 ne devrait pas s'éloigner des réquisitions, voire aller plus loin que celles-ci.
Souhait que Ouest France ou un autre média local ou national apporte des précisions dans ce que j'appellerai l'affaire de Trélazé ou plutôt l'affaire Marc Goua, un élu local et national à qui j'aurais, avant le 4 décembre, accordé le............ (désolé, je suis Laïque et il y a une limite à mon expression) sans confession. Comme quoi soyons prudents dans nos qualifications d'élus comme d'ailleurs de citoyens, voire d'amis.