AlbiLa ville-préfecture est aux mains d'une majorité divers droite depuis 1995 et la victoire de Philippe Bonnecarrère, aujourd'hui sénateur UDI du Tarn. Il a transmis le flambeau (mairie+agglomération) à Stéphanie Guiraud-Chaumeil en 2014 mais semble avoir des remords depuis. Entre temps, la cité épiscopale s'est donnée à Emmanuel Macron, où il a tenu son ultime meeting de campagne avant son élection à la présidence de la République.
Pour 2020, la maire-sortante, Stéphanie Guiraud-Chaumeil est donc candidate à sa réelection, divers droite. Elle va retrouver face à elle une ancienne membre de la majorité municipale, proche du député Philippe Folliot, Muriel Roques-Etienne, qui a obtenu l'investiture LREM. Candidat à toutes les élections à Albi depuis plusieurs décennies pour le FN aujourd'hui devenu RN, Frédéric Cabrolier est également de la partie. A gauche, l'union semblait possible avec la création d'un collectif réunissant la plupart des formations politiques mais l'EELV Pascal Pragnère a décidé d'y aller seul. Le collectif Albi 2020 a choisi Nathalie Ferrand-Lefranc pour le représenter.
Saint-JuéryLa deuxième ville de la communauté d'agglomération du grand albigeois était un bastion socialiste depuis 1978 (Jean Polisset puis Jacques Lasserre) avant de tomber dans l'escarcelle d'un dissident du PS, Jean-Paul Raynaud, élu du canton. Si la ville se distingue par un vote extrême assez haut lors des scrutins nationaux, elle reste encore ancrée à gauche sur le plan local.
En 2020, le maire-sortant, Jean-Paul Raynaud est candidat à sa réelection, sans étiquette. Il va affronter David Donnez, issu de la société civile, sans étiquette, mais comprenant dans son équipe d'anciens élus de l'ère Lasserre. Enfin, Dominique Baloup, colistier de Jean-Paul Raynaud aux dernières élections départementales, a décidé de lancer sa propre liste. Les trois candidats se qualifient tous "d'hommes de gauche".
Au passage, lien vers le site que j'anime sur ces municipales à Saint-Juéry
https://lesotdutarn.blogspot.com/CastresAprès une succession d'alternance droit-gauche, la sous-préfecture du Tarn s'est stabilisée à droite depuis 2001 en renouvelant sa confiance pour trois mandats consécutifs au RPR puis UMP, Pascal Bugis qui préside également la communauté d'agglomération Castres-Mazamet. Comme à Albi, LREM a fait à Castres d'excellents scores depuis 2017.
En 2020, le maire-sortant divers droite, à décidé de se représenter pour un quatrième mandat. Jean-Paul Piloz, déjà candidat en 2014 va à nouveau représenter le RN. A gauche, c'est le sans étiquette André Martinez qui sera tête de liste d'un collectif formé de partis politiques (EELV, PS, PC) et de citoyens. Enfin, Guillaume Arcese, se présente sans étiquette mais avec le soutien de Jean Terlier, député LREM.