cevenol30 a écrit:Il y a décidément un besoin d'exister et quoi de mieux pour cela qu'une liste, peut-être carrément du parti seul, à une élection nationale?
Disons aussi que ne pas se présenter (seul ou en coalition) à une élection dite européenne quand on est l'un des partis les plus ouvertement pro-européens serait assez étrange.
Concernant l'alliance avec Agir, qui siège avec l'UDI à l'Assemblée et dispose d'un groupe autonome au Sénat, j'y crois de moins en moins ou du moins elle n'est plus aussi simple qu'au départ : Riester est désormais au Gvt et à mon avis LREM va de plus en plus privilégier une liste d'union pour éviter une dispersion des voix face "au danger RN" (le 1er des dangers selon Macron lui-même) qui le talonne voire le dépasse dans les dernières enquêtes aux dépends de la stratégie dite de la fragmentation de la droite pour affaiblir LR (qui reste assez stable pour l'instant dans les enquêtes)
Eco92 a écrit:A noter que si j''ai bien compris, si Lagarde est élu (l'UDI est encore en dessous des 4 % dans les sondages mais sait-on jamais) il devra laisser son mandat de député et devenir député européen, les nouvelles règles de cumuls imposant de prendre le dernier mandat obtenu (ce qu'avait finement remarqué Bompard). Dupont-Aignan est dans le même cas s'il mène bien sa liste.
Je dis cela après l'avoir lu ici et c'est ce que j'ai compris, mais une confirmation ne serait pas de trop !
En l'occurrence, les règles de 2014 ne concernent que les cumuls "mandat parlementaire-mandat exécutif local". La disposition légale qui impose d'abandonner le mandat parlementaire occupé précédemment au profit du mandat parlementaire récemment acquis est beaucoup plus ancienne...
Par contre, je confirme que la loi de 2014 permet désormais au député/sénateur élu au scrutin majoritaire de passer au Parlement européen tout en transmettant son siège national à son suppléant (s'il est disponible)
elections-europeennes-2019-f48/les-elections-europeennes-2019-pour-resistons-t7641.html#p127566