mercurus a écrit:Je vois très mal la FI abandonner l'un de ses postes de député pour celui de maire. Ils n'ont qu'un groupe de 17 députés et dans aucune circonscription, ils ne sont assurés d'être réélus, même pour JLM à Marseille, ce serait difficile de regagner la circonscription ensuite. Parce que je rappelle qu'il y a une loi qui interdit le cumul des mandats.
SALVAT a écrit:Le nom de DARMANIN avait beaucoup circulé courant novembre 2017 pour mener une liste REM/droite dans la capitale des Flandres.
Les "affaires" qui l'ont affecté à la même époque lui ont brisé les jambes et un sondage au même moment (fin nov. début déc.), demeuré discret quant à ses résultats, ont fait reculer le ministre.
La droite et le centre ont choisi leur tête de liste à travers Thiérry PAUCHET, un centriste de toujours qui a reçu l'assurance de Darmanin qu'il ne sera pas candidat en 2020 pour reconquérir le Beffroi !
LR acceptant de suivre un centriste...cela fait longtemps que cette situation ne s'était produite ; si ma mémoire ne me trahit pas, il faut remonter à la candidature de Norbert SEGARD, venu du centre, qui avait fait trembler, en 1977, Pierre MAUROY. Et pour ajouter un détail, il avait pour directeur de campagne un certain Lucien KALFON dont pierrep ou pmf nous préciseront s'il est bien le géniteur de leur camarade François KALFON...de Melun en Seine et Marne.
source : la Voix du Nord
Bertrand SALVAT
Républicain67 a écrit:Les élections municipales vont conduire à un retour au réel. Je vois très mal des électeurs macronistes ex-PS voter pour un candidat de droite soutenu par En Marche. LREM n'existe presque pas au niveau des élu locaux. Aux élections municipales, les électeurs votent d'abord pour des notables, pas des partis.
Républicain67 a écrit:Je pourrais déjà citer près de dix villes en Alsace et en Lorraine où la tête de liste FN de 2014 est soit partie, soit a été exclu: Nancy, Mulhouse, Forbach, Thionville, Lunéville, Ensisheim, Barr, Illzach, Pont-à -Mousson... Et les exemples doivent se multiplier dans l'ensemble du pays.
C'est de moins en moins vrai dans les grandes villes, surtout lors de successions entre un de ces notables historiques et d'autres. On l'a vu en 2014, l'influence du national a renversé des villes pensées imperdables (Niort !) et été très sensible. Bien sur dans les petites villes ça n'a rien à voir, mais si la notabilité est forcément un plus et que ça ne jouera pas comme aux législatives (ou des inconnus totaux sont devenu députés), c'est surtout parce qu'en juin 2017 surfer sur la vague Macron était sans doute encore plus rentable.
Républicain67 a écrit:Ainsi à Besançon les deux conseillers municipaux FN ont rejoint les Patriotes. A Metz, sur quatre élus FN deux sont partis au CNIP, dont Thierry Gourlot, et ne veulent plus entendre parler du FN. A Mulhouse les Binder sont partis également. A Strasbourg, le numéro 3, Andréa Didelot, le lieutenant de Jean-Luc Schaffhauser est parti aux Patriotes... Mais ça bizarrement la presse nationale n'en parle pas. Je pourrais déjà citer près de dix villes en Alsace et en Lorraine où la tête de liste FN de 2014 est soit partie, soit a été exclu: Nancy, Mulhouse, Forbach, Thionville, Lunéville, Ensisheim, Barr, Illzach, Pont-à -Mousson... Et les exemples doivent se multiplier dans l'ensemble du pays.
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