A travers les photographies de l'implantation des partis politiques dans le Puy-de-Dôme, que j'ai résumées, plusieurs observations :
--tous les partis implantés de longue date ont subi la tornade de mai-juin 2017 : leurs électeurs les ont délaissés, les militants se sont dispersés sur différents candidats, les élus n'avancent que prudemment leurs étiquettes...qui ont pu connaître des variations récentes ; du coup, ils se concentrent sur leur noyau dur et "se refondent" pour retenir ceux qui pourraient encore partir.
--des partis plus récents se "construisent" avec les dissidents des autres, ou avec l'enthousiasme de nouveaux convertis à la politique qui s'inscrivent dans un suivisme inconditionnel et incantatoire du président de la république
--le nombre des adhérents avancé par chacun est surfait : cela va de d'un doublement à un décuplement indécent...et pour ce qui est des adhérents-internet sans cotisation, c'est tout simplement du bluff
--l'affirmation du réseau des élus est hésitante : 2,3 4 sont cités mais pas plus..."une dizaine", une "vingtaine"...manifestement les fichiers ne sont pas à jour (c'est patent quand on consulte les sites départementaux sur internet...rubrique souvent oubliée ou limitée aux parlementaires...) : on serait tenté de les aider à les retrouver !!!
--quand sont abordées les prochaines échéances et notamment les municipales...pratiquement TOUS évoquent, d'emblée, des rencontres avec d'autres structures partisanes "proches" ou les moins éloignées...Rencontres feutrées et diverses : prudemment, on est compatibles avec un peu plus à droite et/ou un peu plus à gauche du point où l'on croit se situer (puisque tous sont en mouvement et en recherche de programme, et l'un branché sur radio-Elysée pour savoir ce qu'il doit penser et propager).
Est-ce propre au Puy-de-Dôme ? Hélas, je ne le crois pas, mais si d'autres radioscopies départementales ont été effectuées par des quotidiens régionaux, il serait intéressant d'en noter les différences.
Les partis politiques concourent à la Démocratie et à la vie politique française...ils sont en ruine.
Alors, pourquoi se gêner ?
Même les élus nationaux sont contournés par la voie des Ordonnances et il est vrai que je souscris au contenu de la mise en garde du second personnage de l'Etat, que je respecte, contre ce qui serait bien un "déni de démocratie parlementaire".
Bertrand SALVAT