pmf a écrit:Concernant le nombre de membres du PS, la direction provisoire a annoncé récemment que 90 000 adhérents pourraient s'exprimer lors du vote des textes d'orientation du Congrès de 2018.
Ces 90 000 adhérents correspondraient aux militants à jour de cotisation au 31 décembre 2014 auxquels s'ajouteraient ceux à jour au 31 décembre 2015, ceux à jour au 31 décembre 2016 et ceux à jour au 31 décembre 2017 ce qui permettra à un adhérent du 28 decembre 2017 de pouvoir s'exprimer dans les débats et les votes du Congrès.
Pour les adhérents de 2015 et 2016, non à jour de cotisation au 31 décembre 2017, ils devront pour pouvoir s'exprimer pour le Congrès acquitter leur cotisation pour 2018 avant de voter.
Cette procédure n'est pas nouvelle au PS, à l'exception de l'abandon de la règle des six mois d'adhésion au 31 décembre précédant le Congrès pour pouvoir s'exprimer à celui-ci.
Il est possible de discuter le chiffre de 90 000 adhérents mais avec les explications données pour les adherents 2015 et 2016, il me parait plausible et ce en me basant sur une Fédération que je connais bien et dans laquelle les réunions de la refondation de septembre 2017 ont été assez fournies en militants actifs et décidés.
La règle des 6 mois d'adhésion (à la date du début du congrès) n'est donc pas/plus appliquée exactement. Et les adhérents de 2015 et 2016 non à jour de leur cotisation 2017 pourront voter sans jamais acquitter ladite cotisation 2017 (?!). Bref, tout semble bon pour gonfler le nombre d'adhérents: combien à jour pour 2017 au 31 décembre, ce qui serait le vrai bon chiffre d'adhérents? En tous cas, même en comptant ainsi (i.e. tous ceux qui ont réglé une cotisation depuis 2014 inclus), la barre des 100.000 est franchie à la baisse. Mais le nombre d'adhérents 2017 doit tout de même dépasser les 10.000, là G.Filoche doit d'une part exagérer un brin pour les besoins de sa cause, d'autre part ne compter qu'avec la proportion de ceux qui viennent aux réunions (ce qui peut faire une grosse différence, y compris pour des raisons normales, horaire ne convenant pas p.ex.).
Qu'Aubry soutienne Faure, candidat relativement consensuel et central (président du groupe de députés), n'est pas très surprenant. Là aussi, un(e) grand(e) maire soutient un candidat sans y aller directement: si ça ne fonctionne pas trop, ce n'est pas bien grave (cf. Hidalgo/Peillon) et si ça passe tant mieux...
Parmi les personnalités, je suis toujours surpris du silence complet de Montebourg, qui n'a pas non plus annoncé quitter le PS: une motion de sa part semble peu probable maintenant, même si le thème de la rénovation qu'il a porté depuis longtemps est encore davantage d'actualité.
Quant aux hamoniens, il semble qu'ils s'en vont par groupes locaux (pour avoir un peu de retentissement) sans même participer au congrès. Mais ceux des sections ou fédérations où ils sont majoritaires (Juanico...) ne vont pas forcément lâcher le morceau pour autant: rejoindront-ils une autre motion (celle de Maurel??), en feront-ils une quand même au risque de faire un score plutôt bas?
Quant à Dray, soit c'est juste un faux départ soit il n'y va vraiment pas, pour "rassembler" avec un des prétendants déjà en lice, c'est plus sûr et moins fatigant (et comme Aubry, il est probablement conscient de ne pas assez incarner le renouveau).
Un scénario de rassemblement relatif autour de Faure me semble possible...