On se souvient que la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) avait annulé une partie des législatives constituantes de fin 2011-début 2012, une décision qui avait été rejetée par le président Morsi, qui avait signé plusieurs décrets réduisant notamment les pouvoirs de la HCC.
FIn 2012, la nouvelle Constitution est adoptée par référendum.
Depuis, le blocage sur la loi électorale empêche l'organisation du scrutin législatif.
Prévues pour fin avril, les législatives ont été repoussées à octobre.
Samedi dernier, la Haute Cour Constitutionnelle a rejeté une partie de la nouvelle loi électorale :
La Haute Cour constitutionnelle égyptienne a invalidé samedi une partie de la nouvelle loi électorale rédigée par les islamistes au pouvoir, ce qui pourrait repousser à nouveau les élections législatives prévues en octobre.
Critiquée par l'opposition laïque, qui menaçait de boycotter le scrutin, la loi électorale avait été adoptée le mois dernier par la Choura, la chambre haute du Parlement, l'Assemblée du peuple (chambre basse) ayant elle-même été dissoute il y a près d'un an sur décision de la Cour constitutionnelle.
Quatre articles de la loi ont été jugés non conformes à la constitution, a-t-on appris de sources judiciaires. Le texte va être renvoyé au Parlement.
Cette décision est l'énième illustration d'une bataille politique entre le président Morsi (plus largement les Frères musulmans) et le pouvoir judiciaire, accusé d'être resté fidèle à Moubarak. Pour réduire "sa nuisance", la Choura (équivalent du Sénat) débat d'une proposition de loi visant à mettre à la retraite d'office environ 3000 magistrats.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130525.REU4882/la-nouvelle-loi-electorale-en-egypte-jugee-anticonstitutionnelle.html