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La vie politique en Colombie

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Re: La vie politique en Colombie

Messagede cevenol30 » Lun 14 Nov 2016 17:37

Santos veut faire la ratification d'une manière "qui ne polarise pas", le souci étant qu'un référendum est probablement la pire des manières pour cela (s'il n'y a pas consensus suffisant) mais qu'il se trouvera toujours du monde pour estimer que ce qu'un référendum a refusé, seul un autre peut l'accepter.
Ceci dit, avec toutes les objections dont il est tenu compte (et l'avertissement aux électeurs concernant la participation, on devrait le savoir pourtant: quand tu ne participes pas, il peut se passer n'importe quoi), ça devrait "logiquement" passer cette fois...
L'autre logique étant qu'Uribe et ses amis préfèrent qu'il n'y ait pas d'accord et gagner la prochaine fois. Au pire pour eux, si l'accord passe, ils pourront effacer beaucoup de ce qui les y dérange...
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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Hashemite » Mar 15 Nov 2016 01:01

En tant que "spécialiste" de la politique colombienne (mon principal intérêt de recherche académique est la Colombie), permettez moi de faire quelques petits ajouts sur certain propos, aucunement critiques.

Herimene a écrit:Il est clair que son électorat naturel était majoritairement opposé à une telle initiative.


Vraiment, Santos n'a pas d'électorat naturel. C'est un pure produit de l'élite de Bogotá, peut-être même son exemple le plus stéréotypé, un homme ambitieux mais avec un très faible écho populaire - voire, par exemple, sa 'pré-candidature' désastreuse en 1998, avec 1-2% dans les sondages à l'époque. En 2010, il récupère la plus grande part de l'électorat uribiste de 2006 - il est clairement élu avec "les voix d'Uribe" plutôt que sur sa propre personne. En 2014, son électorat c'est les machines clientélistes (et corrompues) peu fréquentables mais électoralement nécessaires (sur la côte caraïbe surtout), une base propre (mais limité) dans l'opinion publique et, au second tour, une très grande partie de l'électorat de gauche, du moins les électeurs de gauche moins axées sur les questions économiques.

cevenol30 a écrit:Il y a aussi que le désarmement des FARC et la destruction de leur arsenam a déjà commencé, c'est donc plus compliqué pour recommencer la guérilla. Notons aussi qu'il y a eu 3 mouvements de guérilla en Colombie: le M-19 qui a déposé les armes et a réintégré la vie politique (le maire de Bogota en vient), les FARC et l'ELN guévariste, moins importante, qui est toujours en activité.


L'ex-maire de Bogotá, le mandat (turbulent) de Gustavo Petro ayant terminé en décembre 2015. Il est, par ailleurs, un probable présidentiable en 2018 (il avait été candidat de la gauche en 2010). Les ex-membres réintégrées du M-19 se retrouvent même dans le Centre démocratique d'Uribe.

La constellation des groupes guérillas inclut également l'EPL, d'origine maoïste, largement démobilisé en 1991 mais avec un groupuscule toujours en état de nuire, dans la région stratégique du Catatumbo. Les processus de paix de 1990-1991 concernaient également des groupes encore plus petits: le MAQL, un groupe de résistance indigène du Cauca, et quelques groupuscules dits socialistes/communistes.

ploumploum a écrit:Reste à savoir comment le nouveau texte sera adopté ou non. (voie parlementaire ou nouveau référendum ?)


Toujours incertain, sans doute en attente des déclarations (finales) des leaders du NON. Santos recherche le consensus, mais il est prêt à faire sans le consensus, notamment sans Uribe. Il faut dire que la "crédibilité" du NON s'est un peu réduite depuis le 2 octobre: l'entrevue du directeur de campagne du NON (uribiste) Juan Carlos Vélez Uribe admettant que la stratégie du NON était axée sur provocation de la haine populaire, la déformation du texte de l'accord et des messages ciblés par région ("le castro-chavisme", "Timochenko président", "on sera le Vénézuela", "l'argent des pensionnés pour les FARC" et la fameuse "idéologie du genre" etc.), les propos de Francisco Santos, ex-vice président d'Uribe (et cousin-ennemi du président) et fidèle membre du CD, disant que certains membres de son parti n'étaient pas, tout simplement, vraiment en faveur de la paix. Cela rends plus réaliste un scénario de ratification malgré le refus d'Uribe.

Trois options:
-Un deuxième plébiscite*: option jugée peu probable, mais toujours possible. Le gouvernement et ses partisans ne semblent pas chaud - "la polarisation continuera". Ironiquement, quelques partisans du NON, qui étaient contre l'idée du premier plébiscite au départ, sont du coup en faveur d'un deuxième plébiscite...
-"Ratification-implémentation via le Congrès": ratification assurée et rapide, implémentation lente. Pour comprendre : avant le plébiscite, le Congrès avait adopté l'"Acte législatif pour la paix", permettant une approbation "fast-track" (rapide) des 50+ lois et amendements constitutionnels nécessaires pour la mise en oeuvre de l'accord, mais le déclenchement du "fast-track" nécessite une "ratification populaire". En attendant le verdict de la Cour constitutionnelle sur l'"Acte législatif pour la paix", l'implémentation de l'accord via le processus législatif normal serait lent, très lent, surtout que l’échéancier 2018 approchera dès l'été 2017 et qu'une réforme tributaire importante doit aussi être approuvé d’ici le nouvel an. Sans doute, pour le moment, l'option la plus probable. Le président du Sénat (et du Congrès) Mauricio Lizcano (Partido de la U), allié du pouvoir, est en faveur.
-"Cabildo abierto": un "mécanisme de participation démocratique" au niveau municipal selon les lois 134 de 1994 et 1757 de 2015. Un cabildo abierto c'est la convocation d'une assemblée citoyenne dans chaque municipalité, sur demande de 5/1,000 des électeurs inscrits. Les partis du gouvernement et en faveur du processus de paix détiennent une majorité sur quasiment l'ensemble du territoire - et les municipalités gérées par l'uribisme sont généralement petites, donc financièrement dépendante sur le bien vouloir du pouvoir central. C'est un processus très peu connu, mais il serait sécuritaire pour le gouvernement (mais peut-être lent et un peu usine à gaz - plus de 1000 municipalités en Colombie), et permettrait le "fast-track". L'ex ministre de la justice Yesid Reyes, un des négociateurs de la renégociation à la Havane, est en faveur.

* Selon la constitution et les lois, il y a une différence légale entre plébiscite et référendum - le premier réfère à l'approbation populaire d'une décision politique du Président, le second réfère à l'approbation/rejet d'une loi, projet de loi, amendement constitutionnelle qui peut également (théoriquement) être d'initiative populaire. L'utilisation du mot référendum n'est pas approprié, pour être perfectionniste.

Ceci dit, avec toutes les objections dont il est tenu compte (et l'avertissement aux électeurs concernant la participation, on devrait le savoir pourtant: quand tu ne participes pas, il peut se passer n'importe quoi), ça devrait "logiquement" passer cette fois...


La Colombie est fondamentalement un pays abstentionniste, et ce depuis le Front national (1958-1974) / la présidence ratée d'Alfonso López Michelsen (1974-1978), exception faite de l'espérance - infondée - pour la paix en 1998, avec la participation aux élections nationales toujours au dessous de 50% depuis 2002; la participation est nettement plus forte aux élections locales - 60% en 2015. Mais cela veut plus ou moins dire que le noyau abstentionniste reste aux environs de 40%, mais avec des très grande variations régionales dans la participation aux différentes élection, notamment en ce qui concerne la côte caraïbe, dut surtout aux dynamiques clientélistes.

Au plébiscite d'octobre, la principale cause de la très forte abstention, notamment sur la côte caraïbe, était la démobilisation des machines clientélistes du gouvernement, comme au premier tour des présidentielles en 2014 (part. 40%) - en fait, le coefficient de détermination (R2) entre la participation départementale au plébiscite et le premier tour en 2014 était de 0.90, contre seulement 0.24 avec les sénatoriales en 2014 (part. 44%), élections ou les réseaux clientélistes des candidat(e)s fonctionnent au maximum. Au cas d'un deuxième plébiscite, le gouvernement, comme au deuxième tour en 2014, assurera la mobilisation (au moins à "vitesse moyenne") des machines politiques de la Costa caribe, mais cela ne garantit pas automatiquement le succès - le plébiscite d'octobre avait vu une sur-performance du NON (sur le vote Zuluaga/Uribe du 2e tour 2014) dans certaines régions - les Santanders, Valle del Cauca et l'Atlántico.

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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Hashemite » Mer 16 Nov 2016 03:48

La "ratification-implémentation" via le Congrès semble prévaloir, après une réunion entre les dirigeants parlementaires des partis du gouvernement et l’exécutif, même si on attends toujours une confirmation de la présidence. Ensuite, il faut voir la décision de la Cour sur l'Acte législatif pour la paix et le fameux 'fast-track'.

Aucune déclaration formelle de l'uribisme pour le moment, mais les partisans du Non devraient refuser le nouvel accord - aucune surprise ici. L'ex-inspecteur général, l'ultraconservateur/quasi-théocrate Alejandro Ordóñez déclare que le Congrès n'a pas la légitimité pour ratifier l'accord et dénonce un "maquillage" avec le nouvel accord. Je suis plus curieux des déclarations de l’ex-candidate présidentielle conservatrice Marta Lucía Ramírez et l'ex-président Andrés Pastrana, les partisans du Non plus "modérées"
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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Eco92 » Sam 21 Mai 2022 12:25

Les élections présidentielles n'ont pas fait couler beaucoup d'encre ici.

En tous cas pas besoin de sujet spécifique vu le peu d'entrain, autant laisser ici.

Comme le disais au-dessus, Petro est toujours favoris. Le dernier sondage Invamer le place largement en tête à 41 %, ce qui est cependant une baisse.

Le second tour est un peu plus incertain car, si le candidat conservateur et ex-maire de Medellin Federico Gutierrez est toujours favoris et sort à 27,1 %, il est suivi par Rodolfo Hernandez, indépendant (de droite) populiste qui atteint 20,9 % et monte régulièrement.

Il y a six autres candidats, tous des hommes, seul Le candidat centriste Sergio Fajardo dépasse, de peu (0,1%), les 5 ù dans les sondages.

Ingrid Bettancourt, seule femme encore en lice à quelques jours du premier tour, qui a d'abord créé une coalition avec M. Fajardo, puis l'a quitté pour lancer son propre petit parti écolo, puis a tenté une étonnante main tendu à l'ultra-conservateur pro-milices Urribe... a fini par renoncer et a rejoint M. Hernandez, les derniers sondages la positionnait à 0,8 %

Très populaire en France, où la campagne médiatique pour sa libération a été très forte, l'ex-otage des FARC est assez peu appréciée en Colombie où on la perçoit tout à la fois comme une fille de (son père a été ministres, sa mère parlementaire), une étrangère (liée à sa double nationalité et à l'énorme mobilisation mondiale, mal vécue par les familles des dizaines d'autres otages) et une personne qui a tenter de gagner de l'argent sur sa détention en réclamant 6,6 millions de dollars à la Colombie dans une procédure judiciaire.

J'avais un ami colombien à l'époque de sa libération, je me souviens de sa colère quand on lui parlait d'elle, et pourtant, il était de gauche et plutôt écolo. D'où on regarde les gens sont différents... Bon Bettancourt n'était pas soutenue par le parti vert colombien (Alianza Verde, plus puissant que je ne l'aurai cru avec 10,7 % et 13 sénateurs et 6,6 % et 11 députés aux élections de 2022), qui a rejoint Petro en février.

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
https://colombia.as.com/colombia/2022/0 ... 66088.html
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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Eco92 » Jeu 2 Juin 2022 12:18

Les résultats sont tombés et sont historiques de plusieurs manières.

D'abord, Petro, candidat de la gauche, est bien en tête avec 40%, très loin toutefois de la majorité absolue au premier tour que certains espéraient (mais qui n'était pas considérée comme très crédible j'ai l'impression).

Le séisme vient de la droite puisque Federico Gutiérrez, soutenu par le président sortant Duque, incarnant la droite uribiste, obtient 23 % des suffrages mais n'est que troisième, devancé par Rodolfo Hernández, un homme d’affaires divers droite de 77 ans, qui a fait fortune dans l'immobilier, ex-maire de Bucaramanga, dont la campagne était centrée sur les réseaux sociaux. La comparaison avec Trump vient vite, à la fois pour son discours antisystème et contre les élites, et pour le fait qu'il en fait totalement partie : il dénonce vigoureusement la corruption bien que sous enquête à ce sujet et sa fortune se fonde sur l'exploitation d'hypothèques et d'endettements. Pour vous donner une idée du personnage, un extrait de l'article de Médiapart : "Il affirme que la place des femmes est au foyer et s’est dit admirateur d’Adolf Hitler avant de se reprendre et affirmer qu’il l’avait confondu avec Albert Einstein." C'est ce candidat que soutenait Ingrid Bettancourt.

C'est assez inquiétant car autant un vote antisystème dans un duel gauche/droite aurait pu aller vers Petro, autant là il restera sur le candidat Hernández, tout en attrapant le vote de droite, ravis de voter pour un pseudo Trump ou Bolsonaro, dont on sait qu'ils sont de très bon alliés pour les affairistes climaticides.

De son côté, le centriste Sergio Fajardo enregistre un faible score : 4 %.


https://www.mediapart.fr/journal/intern ... -politique
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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Jean-Philippe » Ven 3 Juin 2022 20:26

S'il y a des points communs avec Trump pour son discours populiste anti élites et anti corruption, il y a de grosses différences en terme d'idées.
Ainsi, d'après Wikipédia, il est pour la décriminalisation de l'avortement mais contre sa légalisation, pour la légalisation du cannabis à usage médical mais contre son usage récréatif, et soutien une politique de réhabilitation des utilisateurs de drogues en lieu et place de celle répressive alors en vigueur (ce qui semble contradictoire avec les accusations d'être toxicomanes visant des adversaires. Il soutient un abaissement de la TVA de 19 à 10 %, la mise en place d'un système de santé universel, d'un revenu de base pour les personnes âgées et celles proches ou en dessous du seuil de pauvreté ainsi que l'effacement des dettes des étudiants ayant les meilleurs notes de leur promotion. Il se positionne également en faveur de la mise en place d'un quota de 50 % de femmes dans les fonctions publiques dont le gouvernement.

En matière environnementale, il promet d'encourager monétairement le maintien des surfaces boisées, et de limiter la fracturation hydraulique tant que celle-ci ne respecte pas des conditions environnementales.

Il soutient le rétablissement de relations diplomatiques avec le Venezuela (suspendues en 2018 par Iván Duque), la fin du service militaire obligatoire, l'ouverture de négociations de paix avec la guérilla de l'ELN.

Bref, un candidat attrape tout, difficilement classable, mais qui pourrait faire autre chose que ce qu'il annonce une fois élu.
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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Eco92 » Mar 14 Juin 2022 22:59

Une chose intéressante notée dans cet article : quel que soit le candidat à gagner dans 5 jour, la vice présidente sera afro-descendante. Si Marta Lucía Ramírez, élue en 2018, était la première femme à ce poste, je ne crois pas qu'il y ait déjà eu d'afro-descendant, tous genres confondus. Il y aura donc certainement une première fois historique "dans ce pays où machisme et racisme se portent bien", écrit Le Monde.

Francia Marquez, 40 ans, est colistière de Gustavo Petro, c'est une militante antiraciste, écologiste et féministe, qui dit vouloir représenter « ceux qui ne sont rien » et est logiquement aussi détesté par la droite qu'appréciée par les mouvements de gauche. Défendant notamment les communautés paysannes, elle a reçu le prix Goldman pour l’environnement en 2018.

De son côté Marelen Castillo, 53 ans, est une universitaire (physique, biologie et ingéniérie), ex-prof de lycée qui a depuis eu divers postes de direction à l’université Minuto de Dios (Bogota). Elle n'a jamais fait de politique et la manière dont elle décrit son recrutement est à la fois très honnête et assez déconcertant : « Rodolfo se cherchait une vice-présidente, raconte-t-elle. Aucune des cheffes d’entreprises qu’il a contactées n’a accepté sa proposition. Une journaliste lui a fait faux bond. Alors Rodolfo a demandé à ses collaborateurs des CV, j’ai envoyé le mien sur les conseils d’un ami. »

Sur le papier le rôle est d'abord symbolique puisque le VP n'a aucun pouvoir, sauf en cas d'empêchement définitif du président. Cependant l'actuelle VP est aussi ministre des affaires étrangères.Si M. Hernandez gagne, Marelen Castillo devrait devenir ministre de l’éducation, si c'est M. Petro, Francia Marquez pourrait devenir ministre de l’égalité.

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Re: La vie politique en Colombie

Messagede Anarkour » Lun 20 Juin 2022 09:35

Résultats de l'élection présidentielle en Colombie. Participation : 58,09%
Gustavo Petro/Francia Marquez Mina (Gauche-Pacto Historico) : 11 281 013 voix : 50,44%
Rodolfo Hernandez/Marelen Castillo (Centre droit-Liga de Gobernantes Anticorrupcion) : 10 580 412 voix et 47,44%
Blanc : 501 987 : 2,24%

G. Petro obtient des scores magistraux dans le sud ouest pacifique (autour de 80% des voix dans le Narino, Putumayo ou Cauca). Il est aussi majoritaire (autour de 60%) dans le nord caribéen (Atlantico, Bolivar, Sucre), de même que le long de la frontière sud et sud-est (Vaupes, Amazonas).
Son adversaire conserve sa zone de force dans le centre du pays (Antioquia dont Medellin, Santander, Meta, Tolima) et le long de la frontière du Vénézuela (Arauca). Bogota DC formant une île au milieu, elle est remportée à 58,59% par Petro.
https://resultados.registraduria.gov.co ... 0/colombia
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