- tout d'abord il n'apparaît plus sur le site de l'AMF, le lien renvoit vers la page d'accueil. Je l'ai retrouvé sur un autre site
https://www.maire-info.com/%C3%89lections/circulaire-castaner-sur-le-nuan%C3%A7age-dem%C3%AAler-le-vrai-du-faux%C2%A0-article-23778
Mais cela met un net doute sur le fait que ce soit la position officielle de l'AMF
- le document dit
Cette information a donné lieu à des interprétations plus ou moins fantaisistes. « 96 % des communes ne seront pas prises en compte dans les résultats nationaux ! », était-il par exemple expliqué, avant-hier, au 20 h d’une chaîne de télévision nationale. Bien entendu, le ministère comptabilisera, comme à chaque scrutin, le moindre bulletin de vote jusqu’au dernier, dans la plus petite des communes.
Voilà une belle hypocrisie de la part du rédacteur : la critique cible les résultats "nationaux", qui par construction ne peuvent sommer que des chiffres auxquels on a donné une nuance. Il tourne cette critique en ridicule alors qu'elle est parfaitement exacte.
- contrairement à ce qui a été écrit plus haut, je comprends grâce à ce document que ce nuançage, fait par le prefet, est indépendant des éventuelles étiquettes déclarées par les candidats. Il est donc faut de penser qu'il n'affecte que ceux qui n'ont pas déclaré d'étiquette.
- enfin vous n'avez pas mentionné la fin du document, nettement plus polémique :
Trois lignes de la circulaire, en revanche, sont susceptibles de faire débat : la nouvelle nuance « LDVC » (liste divers centre) doit être attribuée, d’une part, aux listes « qui auront obtenu l’investiture de la République en marche ou du MoDem »… mais également (et c’est là où le bât blesse), « aux listes de candidats qui, sans être officiellement investies par LaREM ni par le MoDem ni par l’UDI, seront soutenues par ces mouvements ». Cette disposition permettra qu'un maire LR ou PS soutenu mais non investi par LaREM soit comptabilisé au titre de la majorité présidentielle. Il y a lieu de s'étonner du fait qu'une nouvelle catégorie ait été créée, « soutenu par »... mais pour une seule tendance.
Ce dispositif a été, par exemple, critiqué par le président du Sénat, Gérard Larcher, qui a dénoncé la création d’une « nouvelle variété d’élus » soutenus par la majorité présidentielle : « Il faut faire attention à jouer avec tout ça. Il ne faut pas dénaturer l’élection municipale », a conclu le président du Sénat.
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