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Le renoncement de Hollande exclut l'hypothèse d'un coup de billard à trois bandes (ce qui ne veut pas dire que personne ne l'a envisagé avant, ceci dit).
L'idée d'un soutien non inconditionnel au vainqueur de la primaire, autrement dit "ça dépend qui", semble plus cohérente.
En attendant, il se peut fort que, comme à droite pour l'UDI, il y ait des investitures concurrentes quitte à les retirer après la primaire.
Par contre, le PRG aura besoin de ses petites candidatures dans une grosse centaine de circonscriptions (minimum absolu 50) pour avoir accès au financement public: il faut au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions pour le volet dépendant directement de l'élection, même en y décrochant des élus (il y avait eu une modification pour arranger le Nouveau Centre après 2007 mais il ne faut pas trop compter sur les cas limites).
Or ces petites candidatures vont parfois gêner le PS, y compris en détournant les électeurs d'un camp semblant divisé.
L'autre possibilité est d'intégrer une association multi-partis (même les sites officiels disent bien qu'on peut additionner les scores de partis X et Y en créant une association XY qui touchera et répartira l'argent), typiquement la fameuse "BAP", pour éviter des candidatures doublons entre les diverses composantes.
Là , ce ne sera probablement possible que si le gagnant de la primaire est PRG-compatible, en gros Valls ou alors Taubira qui est quand même une ex-apparentée-PRG.