Election Législative partielle 8ème circo de Haute-Garonne

[Fabien]

le score du PS est en effet impressionnant au vus de sa situation nationale, même si avec la faible participation ce n'est pas forcément significatif, mais en effet le PS n'est toujours pas mort.
Peut on trouver le résultat communes par communes?

Pas sur le site de la préf, qui ne donne qu'un résultat global, en tout cas...

[Fabien]

On notera que la participation, si elle est en soi peu glorieuse, est relativement honorable pour une législative partielle. Sur les 18 comptabilisées depuis 2012 hors outre-mer, seules 6 avaient mieux mobilisé. Et une seule avait enregistré un moindre recul de la participation (3eme de Haute-Garonne, la seule détenue par la droite à l'époque), deux autres ayant enregistré des évolutions comparables (3eme du Lot-et-Garonne, celle de Cahuzac, 6eme de l'Hérault, perdue par le PS).

[Sergent Bauchat]

Il s'agit quand même d'une circonscription historiquement socialiste (après avoir été radicale, je crois que le député était Hippolyte Ducos, radical anticlérical notoire, qui organisait des cassoulets le jour du vendredi saint pour embêter les catholiques du coin).

En 1993, date d'échec historique du PS, je crois qu'il avait déjà réussi à sauver cette circo...

Ceci dit, le PS a bien perdu l'Ariège et l'Aude qu'il tenait depuis longtemps !

[armi24]

On notera que la participation, si elle est en soi peu glorieuse, est relativement honorable pour une législative partielle. Sur les 18 comptabilisées depuis 2012 hors outre-mer, seules 6 avaient mieux mobilisé. Et une seule avait enregistré un moindre recul de la participation (3eme de Haute-Garonne, la seule détenue par la droite à l'époque), deux autres ayant enregistré des évolutions comparables (3eme du Lot-et-Garonne, celle de Cahuzac, 6eme de l'Hérault, perdue par le PS).

La 3ème de Haute-Garonne se tenait en même temps que le scrutin européen, ce qui avait boosté la participation du premier tour (d’ailleurs au second tour, les 2 candidat-e-s avaient perdu des voix, situation assez rare il me semble)

[Fabien]

Il s'agit quand même d'une circonscription historiquement socialiste (après avoir été radicale, je crois que le député était Hippolyte Ducos, radical anticlérical notoire, qui organisait des cassoulets le jour du vendredi saint pour embêter les catholiques du coin).

En 1993, date d'échec historique du PS, je crois qu'il avait déjà réussi à sauver cette circo...

Ceci dit, le PS a bien perdu l'Ariège et l'Aude qu'il tenait depuis longtemps !

Au profit de la FI dans le premier cas, de LREM dans le second. On notera ceci-dit que le bastion socialiste ariégeois avait donné des signes de faiblesse aux départementales de 2015, où un groupe div.g assez hétéroclite avait sérieusement bousculé l'hégémonie du PS.

[Fabien]

On notera que la participation, si elle est en soi peu glorieuse, est relativement honorable pour une législative partielle. Sur les 18 comptabilisées depuis 2012 hors outre-mer, seules 6 avaient mieux mobilisé. Et une seule avait enregistré un moindre recul de la participation (3eme de Haute-Garonne, la seule détenue par la droite à l'époque), deux autres ayant enregistré des évolutions comparables (3eme du Lot-et-Garonne, celle de Cahuzac, 6eme de l'Hérault, perdue par le PS).

La 3eme de Haute-Garonnes ce tenait en même temps que le scrutins européens, ce qui avait boosté la participation du premier tour (d’ailleurs au second tour les 2 candidat-e-s avaient perdu-e-s des voix, situation assez rare il me semble)

Quelques candidats macronistes ont perdu des voix entre les deux tours aux dernières législatives. C'était notamment le cas dans les très bourgeoises et très conservatrices 4eme circonscription de Paris (sud du 17eme et nord du 16eme) et 14eme (centre et sud du 16eme), un peu comme si des électeurs de droite ayant voté LREM s'étaient ravisés, effrayés de leur propre "audace" (pourtant toute relative, la présidence Macron s'avérant comme on pouvait le prévoir très favorable à l'électorat aisé de ces quartiers, chouchouté à coup de cadeaux fiscaux et de mesures pro-patronales, que, de l'avis même des éditorialistes macronolâtre, la droite n'avait jamais osé prendre...)

[armi24]

En effet, qu'un candidat recule entre les 2 tours dans un duel ça arrive (même si ça reste rare) mais que les 2 adversaires du duel perdent des voix doit être encore plus exceptionnel ( le seul autre exemple que je vois c'est celui de la première circonscription des français de l'étranger en 2017)

[pierrep]

Il s'agit quand même d'une circonscription historiquement socialiste (après avoir été radicale, je crois que le député était Hippolyte Ducos, radical anticlérical notoire, qui organisait des cassoulets le jour du vendredi saint pour embêter les catholiques du coin).

En 1993, date d'échec historique du PS, je crois qu'il avait déjà réussi à sauver cette circo...

Ceci dit, le PS a bien perdu l'Ariège et l'Aude qu'il tenait depuis longtemps !

En effet Jean-Louis Idiart pour le PS a été le seul député de gauche réélu an Haute Garonne en 1993 ....

[Nico78]

I 84553
V 29337 soit 34.70%
SE 27818 soit 5.18%

Joël AVIRAGNET (PS) : 38.74% (+20.96) 10777 voix soit 3038 de plus qu'en 2017

La progression en % est impressionnante, mais peut-être encore plus en voix avec une participation assez faible quoique honorable pour une partielle peu médiatisée.
Le candidat PS a probablement récupéré des électeurs PS partis en 2017 chez Macron ou FI, ou qui s'étaient abstenus.
Il faudrait affiner avec les résultats par commune mais cette progression est spectaculaire.
A l'inverse, LR me semble toucher le fond, le candidat ne sera même pas remboursé de ces frais de campagne ! Il est vrai que nous sommes dans une terre de mission pour la droite mais le parti ne pâtit-il pas du positionnement très droitier de Wauquiez, qui fait fuir les modérés?

[chroniqueur central]

Pour ma part, je ne vois aucune surprise dans le résultat d'hier, le trio de tête était connu d'avance, il était évident que le candidat FI n'avait aucune chance de se qualifier pour le second tour et il fallait s'attendre à une lourde défaite de LR avec un candidat inconnu dans une circonscription qui n'a jamais été favorable à la droite (mais j'avoue que je voyais plutôt un score autour de 8%).
Comme l'ont dit plusieurs contributeurs et notamment Sergent Bauchat, le vote utile à gauche a joué en faveur du sortant invalidé, la prime habituelle ayant été amplifiée par le poids des réseaux locaux, et sans doute au moins autant par l'engagement personnel de la Présidente de la Région qui après un premier tour catastrophique pour son successeur le 11 juin 2017 avait réussi à le sauver d'extrême justesse au second tour. Dimanche prochain, ce sera autour d'un 65/35, correspondant au clivage classique gauche/droite des scrutins législatifs précédents, le candidat LREM rassemblant ici les électeurs du centre droit.
Quant à la comparaison avec l'Ariège et l'Aude, elle doit prendre en compte le fait que les fédérations socialistes de ces deux départements s'étaient révélées fortement divisées, notamment lors de la désignation des candidats (voir la mise à l'écart dans des conditions contestées de J.C Pérez dans la 1ère de l'Aude), mais ce n'était que la traduction visible de dissensions déjà perceptibles dans les scrutins de mars et décembre 2015.