Arnaud Montebourg candidat

[PhB]

Ces deux polonais ont fait comme tous les immigrés des pays de l'Est en ce temps : ils ont francisé leurs prénoms ( voire leur nom : ) ) , et ont respecté les populations de souche. Ils ont appliqué l'adage "à Rome, comporte-toi comme un romain".

Encore une assertion sans preuves qui cumule biais de confirmation et généralisation abusive à l'ensemble d'une population de l'exemple de rares cas individuels.
Pour ce qui est de l'intégration des immigrés polonais au XXème siècle, il se trouve que je viens tout juste de visiter le Musée de la Mine de Lewarde (59 - salut Corondar) et que ce musée explique très bien comment les Polonais avaient coutume d'habiter tous ensemble dans des quartiers communautaires surnommés "petites Polognes" pendant des dizaines d'années, en y reprenant leurs coutumes : jeux et danses traditionnels, musique... Ce n'est qu'à l'époque de la construction du Rideau de Fer que les immigrés issus des pays de l'Europe centrale et orientale ont commencé à faire une démarche d'intégration dans leur terre d'accueil. Donc à la deuxième voire troisième génération au minimum.
Merci de vérifier vos sources quand vous donnez des "informations" et que vous faites des comparaisons qui s'avèrent trop souvent fausses et inappropriées.

[pmf]

Vos explication, cher Contributeur nantais, sont fondées et, ayant travaillé en lisière du Pas de Calais, je les confirme.
J'ai même un exemple qui renforcera vos propos.
Ayant employé un Polonais d'origine venu de l'immigration minière, ce dernier, lorsqu'il a atteint sa majorité est parti en Pologne pour effectuer ses études universitaires en se disant qu'il accèderait plus facilement au rang de Professeur des Universités en Pologne qu'en France et sa famille avait conservé son sveski de terminaison de son patronyme.
Ne supportant pas le régime communiste polonais ou étant déçu de son ascension universitaire polonaise, il est revenu en France en devenant un réfugié et il a dû reprendre ses études universitaires complètes.
C'est alors qu'il s'est marié avec une française de naissance et qu'il a pris la nationalité française au début des années 1970.
Au plan politique, il est devenu un électeur de Droite, un adversaire affirmé de la Gauche, des Communistes comme des Socialistes, ce qui a valu quelques frictions avec un Militant du Parti Socialiste de ma très bonne connaissance lors des élections législatives de 1978.

[pop03]

Montebourg a raison stratégiquement de se lancer lors de la "pré-campagne". Cela ne l'engage en rien et il bénéficiera de l'accès aux médias et de sondages gratuits avec son nom testé. Il pourra toujours se retirer en s'alliant avec un autre candidat contre un strapontin comme Bayrou en 2017.

[Corondar]

Ces deux polonais ont fait comme tous les immigrés des pays de l'Est en ce temps : ils ont francisé leurs prénoms ( voire leur nom : ) ) , et ont respecté les populations de souche. Ils ont appliqué l'adage "à Rome, comporte-toi comme un romain".

Encore une assertion sans preuves qui cumule biais de confirmation et généralisation abusive à l'ensemble d'une population de l'exemple de rares cas individuels.
Pour ce qui est de l'intégration des immigrés polonais au XXème siècle, il se trouve que je viens tout juste de visiter le Musée de la Mine de Lewarde (59 - salut Corondar) et que ce musée explique très bien comment les Polonais avaient coutume d'habiter tous ensemble dans des quartiers communautaires surnommés "petites Polognes" pendant des dizaines d'années, en y reprenant leurs coutumes : jeux et danses traditionnels, musique... Ce n'est qu'à l'époque de la construction du Rideau de Fer que les immigrés issus des pays de l'Europe centrale et orientale ont commencé à faire une démarche d'intégration dans leur terre d'accueil. Donc à la deuxième voire troisième génération au minimum.
Merci de vérifier vos sources quand vous donnez des "informations" et que vous faites des comparaisons qui s'avèrent trop souvent fausses et inappropriées.

Que les Polonais aient habité les uns à côté des autres est normal : ils habitaient à côté de la mine, et les corons étaient le plus souvent attribués par les compagnies minières. De plus, il ne faut pas écarter l’ethnocentrisme cher à Lévi-Strauss.

Le fait de continuer à pratiquer certaines coutumes n'empêchaient pas ces gens d'aller à la même église que les Nordistes, et de nommer assez rapidement leurs enfants avec des prénoms francisés, une grande partie s'y prêtant.

Mon grand-père, issu des pays de l'Est ( mais pas mineur polonais ), a eu son nom francisé ( heureusement pour lui ) , et il a troqué son prénom pas du tout français ( mais neutre religieusement ) par un en bon français, qui est même inscrit sur sa pierre tombale, avant son vrai prénom civil. Mon père a eu droit à un prénom 100% français, et moi aussi. Devenu français à 101 %. : )

[Corondar]

(...)Le fait de continuer à pratiquer certaines coutumes n'empêchaient pas ces gens d'aller à la même église que les Nordistes(...)

Encore une fois, perdu. La communauté polonaise avait pris l'habitude de faire ériger (ou de se faire ériger, cela faisait parfois parti d'accords négociés avec les compagnies minières qui les employaient) des églises "polonaises" dans le Nord-Pas de Calais (on ne disait pas les Hauts de France à l'époque) au début du XXe siècle. Et dans les premières décennies d'existence de ces églises elles n'étaient quasiment fréquentées que par la communauté polonaise. Ces églises ne sont devenues réellement mixtes que bien plus tard (pendant les 30 glorieuses globalement ?). L'église "polonaise" la plus connue étant l'église Notre-Dame des Mineurs de Waziers (désormais classée au patrimoine mondial de l'Unesco), qui je vous l'assure n'était quasiment fréquentée que par les immigrés polonais dans les années 1920-1950. Elle fut construite dans le but d'être à l'usage exclusif des Polonais à l'époque.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gli ... de_Waziers
Vous trouverez ainsi de nombreuses églises dans le bassin minier que les gens du crû vous désigneront encore comme des "églises polonaises", bien que le terme ne soit désormais plus très approprié : mais à l'époque de leur construction c'était bien le cas. Tout comme vous trouverez encore des boulangeries polonaises (où vous pourrez acheter des placek et autres gâteaux polonais, souvent au pavot, peu typiques de la gastronomie chti :) ) ici ou là, héritage d'une immigration polonaise qui ne s'est pas aussi facilement dissoute dans le moule français que vous semblez le croire. On trouvait de très nombreuses "petites Pologne" dans les quartiers des mines, et les communautés ne se mélangeaient pas forcément. Selon les époques, en plus de reprocher aux Polonais de venir "manger le pain des Français", la communauté polonaise était parfois stigmatisée pour son amour supposé de la papauté (dans la France laïque d'après 1905 on voyait parfois les Polonais comme des personnes inféodées à Rome), ou pour leurs accointances supposées avec le marxisme (ça c'était plutôt après la seconde guerre mondiale).
Bref, les mineurs du Nord étaient loin d'être toujours tendres avec les "Polaks" (terme souvent perçu comme injurieux d'ailleurs). Si de nos jours l'intégration est achevée, cela n'a été ni rapide ni sans friction.

[armi24]

je compléterais avec le cas de Champagnac/Ydes, où, si les polonais n'ont pas été assez nombreux pour avoir leur propre église (la mine n'eu qu'une seule église, située à l'Hôpital-Ydes), il y eu quelques tensions entre communauté au niveau des pratiques et habitudes cultuelles, même si elles sont restés très limitées dans cette petite mine rurale.

[PhB]

(...)
Mon grand-père, issu des pays de l'Est ( mais pas mineur polonais ), a eu son nom francisé ( heureusement pour lui ) , et il a troqué son prénom pas du tout français ( mais neutre religieusement ) par un en bon français, qui est même inscrit sur sa pierre tombale, avant son vrai prénom civil. Mon père a eu droit à un prénom 100% français, et moi aussi. Devenu français à 101 %. : )

Votre grand-père a donc renié ses racines, le patronyme de ses parents, le prénom qui lui a été donné à sa naissance, tout ça pour intégrer la société française ? Et vous dîtes "Heureusement pour lui" ?
Moi je dis "Quel dommage !". A-t-il fait ce sacrifice volontairement - ce qui serait un moindre mal - ou est-ce que ça lui a été imposé par les services de l'État ? J'ai des amis d'origine viet-namienne qui ont été contraints de modifier leur patronyme lors de la naturalisation du père réfugié en France et je trouve cette exigence scandaleuse. D'autant que personne n'est dupe : qui croira que "Kopa" est un nom de famille franchouillard ? En quoi est-il préférable de tronquer son nom en "Kopa" plutôt que de conserver intégralement son patronyme comme l'actrice Elsa Zylberstein ou le footballeur Zinédine Zidane (et son père Smaïl) ?
Indépendamment de ces considérations patronymiques je constate que dans votre famille d'immigrés c'est un représentant de la 3ème génération qui revendique être "devenu Français à 101 %" (avec une majuscule c'est mieux).

[Eco92]

Pour revenir au centre du sujet, un article de Médiapart indique le soutien de François Coq (ex-LFI), de la sénatrice PS Laurence Rossignol (ex-Fabusienne devenue ministre d'Hollande et Valls, qu'elle a soutenu à la primaire de 2016) et note la présence de Marie-Noëlle Lienneman, en effet favorable mais qui indique que la GRS choisira son candidat dans un mois.
https://www.mediapart.fr/journal/france/050921/candidat-sans-parti-arnaud-montebourg-veut-realiser-l-impossible

Apparemment c'est bien plus compliqué que ca: le MRC veut un soutien à Montebourg rapidement mais les instances de la GRS souhaitent procéder à un vote à l'automne.

Les différends sont tels que le président du MRC, Jean-Luc Laurent a appelé les militants et sympathisants à aller à la fête de la rose de Frangy-en-Bresse le 25 septembre alors qu'a lieu en même temps les universités d'été de la GRS.

J'ai pu voir sur facebook une petite engueulade d'ailleurs sur un profil mayennais que Eco92 doit connaître, au moins de nom...

En effet donc, alors je n'ai pas vu l'engueulade en question, je dois connaître le profil mayennais car il y a très peu de militants GRS. Sur twitter j'ai vu que leur seul élu dans le département, le conseiller municipal de Laval Guillaume Agostino, soutenait en tous cas très clairement Montebourg.
https://twitter.com/Guillaumeago2/status/1434145186427330566

[pierrep]

Ces deux polonais ont fait comme tous les immigrés des pays de l'Est en ce temps : ils ont francisé leurs prénoms ( voire leur nom : ) ) , et ont respecté les populations de souche. Ils ont appliqué l'adage "à Rome, comporte-toi comme un romain".

Encore une assertion sans preuves qui cumule biais de confirmation et généralisation abusive à l'ensemble d'une population de l'exemple de rares cas individuels.
Pour ce qui est de l'intégration des immigrés polonais au XXème siècle, il se trouve que je viens tout juste de visiter le Musée de la Mine de Lewarde (59 - salut Corondar) et que ce musée explique très bien comment les Polonais avaient coutume d'habiter tous ensemble dans des quartiers communautaires surnommés "petites Polognes" pendant des dizaines d'années, en y reprenant leurs coutumes : jeux et danses traditionnels, musique... Ce n'est qu'à l'époque de la construction du Rideau de Fer que les immigrés issus des pays de l'Europe centrale et orientale ont commencé à faire une démarche d'intégration dans leur terre d'accueil. Donc à la deuxième voire troisième génération au minimum.
Merci de vérifier vos sources quand vous donnez des "informations" et que vous faites des comparaisons qui s'avèrent trop souvent fausses et inappropriées.

Que les Polonais aient habité les uns à côté des autres est normal : ils habitaient à côté de la mine, et les corons étaient le plus souvent attribués par les compagnies minières. De plus, il ne faut pas écarter l’ethnocentrisme cher à Levy Strauss.

Le fait de continuer à pratiquer certaines coutumes n'empêchaient pas ces gens d'aller à la même église que les Nordistes, et de nommer assez rapidement leurs enfants avec des prénoms francisés, une grande partie s'y prêtant.

Mon grand-père, issu des pays de l'Est ( mais pas mineur polonais ), a eu son nom francisé ( heureusement pour lui ) , et il a troqué son prénom pas du tout français ( mais neutre religieusement ) par un en bon français, qui est même inscrit sur sa pierre tombale, avant son vrai prénom civil. Mon père a eu droit à un prénom 100% français, et moi aussi. Devenu français à 101 %. : )

Ecrire Lévi-Strauss. Merci

[citoyen electeur]

«Personne n'y croit» : Montebourg s'en prend à Hidalgo sur le salaire des professeurs

La socialiste propose de doubler le salaire des professeurs sur cinq ans. Arnaud Montebourg, également candidat, dénonce une idée irréaliste qui donne «l'impression» aux professeurs «d'être des jouets électoraux».

Et dire qu'il était censé exister un pacte de «non-agression» entre les deux... Les proches d'Anne Hidalgo assuraient depuis des semaines que la candidate socialiste s'était mise d'accord avec Arnaud Montebourg. Le deal : éviter de s'attaquer pour permettre à l'ancien ministre de la rejoindre dans un second temps de la campagne. L'entourage d'Arnaud Montebourg avait vivement démenti, expliquant qu'il n'était aucunement lié à la maire de Paris. Le candidat l'a confirmé samedi soir.

Invité de l'émission «On est en direct» sur France 2, l'ancien ministre du Redressement productif de François Hollande a raillé la proposition d'Anne Hidalgo de doubler les salaires des professeurs sur cinq ans. «Personne n'y croit», a-t-il soupiré. «Et ça fait des dégâts chez les enseignants. Ils ont l'impression d'être des jouets électoraux», a déploré Arnaud Montebourg. Le candidat a voulu souligner qu'une telle proposition représentait «60 milliards» d'euros, soit «80% de l'impôt sur le revenu». «Donc personne ne peut le croire», a-t-il répété.

Le candidat, qui propose une «remontada» à la France, a par ailleurs voulu épingler l'«incohérence parfaite entre cette proposition et le conformisme européen des socialistes qui ne lèveront jamais le petit doigt contre les verdicts de la commission européenne».

Arnaud Montebourg veut, lui, proposer une mesure qui «coûte 20 fois moins cher» : le rétablissement du service national. Celui-ci sera «obligatoire», «pour les garçons et les filles», et sera à la fois «civil et militaire». Un moyen, selon lui, de «se réarmer», mais aussi de «recruter des policiers», «des soignants», «de mettre des étudiants en médecine dans des déserts médicaux»... «Ce sera le lieu du réapprentissage de la vie entre Français», a promis le candidat, qui avait déjà proposé cette mesure lors de la primaire des socialistes en 2016.


https://www.lefigaro.fr/elections/presi ... s-20210919